Expression des élu.e.s

Groupe socialiste, radical, citoyen et apparentés

ADRESSE ET CONTACT

Avril 2024

Au Printemps, nos 125 parcs et jardins reprennent vie. Ils sont à nouveau fréquentés parce que ce sont des lieux privilégiés de repos, de promenade, de jeux et de déconnexion. Pour répondre à ces attentes légitimes de bien-être et de nature, nous amplifions notre politique d’adaptation et de lutte contre le changement climatique en multipliant les nouveaux espaces verts dans tous les quartiers : • Au port du Canal, le nouveau Parc Eiffel de 7 hectares va devenir le 3e parc le plus vaste de Dijon juste après le Parc de la Colombière et celui de la Toison d’Or ; • Au centre-ville, l’axe Monge-Bossuet est en cours de métamorphose. Grâce à la plantation de 80 arbres, à l’élargissement des espaces piétons et à l’amélioration des voies cyclables, cette entrée vers le centre historique sera demain un espace agréable, verdoyant et apaisé ; • La place du 30-Octobre, actuellement traversée par près de 25 000 véhicules chaque jour, sera aussi en réaménagement jusqu’à l’automne afin de devenir une place plus verte avec la plantation de 30 arbres supplémentaires. Ces aménagements offriront un espace public sécurisé et mieux partagé entre cyclistes, piétons et automobilistes ; • Conformément aux engagements pris par Nathalie Koenders lors des forums participatifs, la cour de l’Hôtel de Vogüé, en plein coeur de ville, sera également aménagée et végétalisée afin de devenir un nouvel espace de fraîcheur et de tranquillité ouvert à toutes et tous ; • Enfin, après une large consultation des riverains, le parc sportif de la Maladière fait aujourd’hui l’objet d’une importante rénovation, 80 arbres et des haies y sont plantés, un terrain multisports créé et des agrès sportifs sont installés. Cette reconfiguration complète représente 800 000 € d’investissement. Les beaux jours sont souvent l’occasion pour de nombreux Dijonnais d’opter pour des modes de transport plus écologiques et économiques, comme le vélo. Avec plus de 250 kilomètres de pistes cyclables, notre ville confirme depuis des années son objectif de décarbonation des transports en proposant des alternatives à la voiture individuelle. Dans le cadre du projet ambitieux et novateur d’hydrogène vert, Dijon sera bientôt en mesure d’alimenter des bus et des bennes à ordure de la ville et de la métropole, faisant une nouvelle fois de notre ville un modèle en matière de transition écologique. Ce projet permettra d’éviter l’émission de près de 2 000 tonnes de CO2 par an. En matière de transports, d’urbanisme avec les créations d’éco-quartiers et d’espaces verts, de préservation de la biodiversité, d’alimentation avec la légumerie et les circuits-courts, ainsi que d’énergie avec le réseau de chaleur urbain et les installations de panneaux photovoltaïques, Dijon se positionne comme une référence de l’écologie sociale en France et en Europe. Notre projet doit permettre aux habitants de mieux vivre, de préserver voire d’améliorer leur pouvoir d’achat et de diminuer notre empreinte carbone en étant respectueux de la nature.

Mars 2024

La France traverse une véritable crise du logement à laquelle les collectivités locales sont directement confrontées. Nous venons de commémorer les 70 ans de l’Appel de l’Abbé Pierre, chacun tenant à saluer l’engagement de cet homme qui a mené sans relâche le combat contre la pauvreté. Mais, aujourd’hui, où en sommes-nous ? Les chiffres présentés par la fondation Abbé Pierre pour l’année 2023 sont alarmants ! 330 000 personnes sans domicile fixe, 3 000 enfants à la rue dont 700 ont moins de 3 ans. Est-ce acceptable en France ? 4,2 millions de Français souffrent de mal-logement, 2,6 millions sont en attente d’un logement à loyer modéré. Est-ce tolérable en 2024 ? À Dijon, nous nous engageons contre le sans-abrisme, la ville et le CCAS y consacrent plus de 2,5 millions d’euros par an. Alors que le message de 1954 est largement relayé, la baisse drastique des subventions cumulée à l’effet très négatif du plan d’économies adopté par l’État lors du quinquennat précédent, est venue enrayer la construction de logements à loyer modéré. Ces mesures privent les organismes HLM de plus d’un milliard d’euros chaque année. Quand 124 000 logements sociaux étaient financés en 2016, il n’y en avait plus que 95 000 en 2021. Alors même que 500 000 logements sont nécessaires chaque année à l’échelle nationale, tous secteurs confondus, afin de répondre à la demande. Au-delà des chiffres, ces décisions politiques ont un impact direct sur les personnes en attente d’un toit, allongeant davantage les délais d’attribution mais aussi sur l’emploi puisque la Fédération française du bâtiment craint la suppression de 150 000 emplois en France. À ce jour, à Dijon, 8028 ménages sont demandeurs (11 476 sur la métropole). Cette dernière décennie, notre ville a accueilli près de 720 habitants de plus par an et 8 000 nouveaux étudiants. Ces besoins liés à la croissance démographique se cumulent aux évolutions de la population (maintien à domicile des seniors, accroissement du nombre de familles monoparentales…). Face à cette réalité, à Dijon, nous agissons. Densifier intelligemment permet de construire sans imperméabiliser davantage les sols. Nous créons des éco-quartiers, de nouveaux espaces verts et nous encourageons aussi les éco-rénovations, nous imaginons également des îlots d’habitats à énergie positive (RESPONSE), comme à Fontaine d’Ouche, afin de soutenir le pouvoir d’achat des familles. Nous conjuguons cet impératif de construction avec la nécessité d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2050. Ces obligations sociales, écologiques, démographiques et économiques guident notre action. Chaque citoyen a droit à un logement décent, abordable et nous mettons tout en œuvre pour répondre à cette exigence fondamentale tout en préservant notre environnement. Construire c’est être en capacité de loger celles et ceux qui ont besoin d’un toit. Pouvoir se loger, c’est la première des dignités !

Février 2024

Dijon est profondément européenne et ouverte au monde. Elle entretient depuis de nombreuses années des relations avec des villes d’Europe et d’ailleurs. De Mayence (Rhénanie-Palatinat) avec laquelle nous fêtions en 2023 nos 65 ans de jumelage, à York (Royaume-Uni) ou encore Chefchaouen (Maroc), Guimarães (Portugal), Cluj-Napoca (Roumanie) et tant d’autres. Après la Seconde Guerre mondiale, dans une Europe déchirée, Dijon avec Félix Kir, multiplie ces partenariats dans un esprit de réconciliation. Aujourd’hui, notre ville s’inscrit aussi dans des réseaux, comme l’organisation Cités Unies France présidée par François Rebsamen, engagés dans les coopérations internationales. Par ailleurs, nous soutenons de nombreux acteurs locaux qui participent à ces politiques. Telle que la Maison de Rhénanie-Palatinat, organisatrice d’événements, qui assure la promotion de l’enseignement de l’allemand. Ici, 110 associations font vivre la solidarité internationale avec une trentaine de pays. Dijon, ville étudiante repérée, accueille chaque année près de 4 000 étudiants étrangers, sur le campus européen de Science Po – la moitié y sont originaires d’Europe centrale et orientale – ou encore à l’Université de Bourgogne. Nous sommes heureux de voir ces jeunes partager leur culture avec nous, comprendre la nôtre et devenir de véritables ambassadeurs de notre ville dans le monde.
Cette Europe qui permet, notamment, les échanges éducatifs avec Erasmus, c’est celle que défendait Jacques Delors lorsqu’il présidait la Commission européenne. Au-delà du marché et de la monnaie unique, il souhaitait une Europe humaine, sociale et culturelle et il a largement contribué à la renforcer. Chacun lui a rendu hommage en saluant son apport décisif dans cette construction. En cette année d’élections européennes, nous nous devons de faire fructifier cet héritage en défendant cette force. N’oublions pas que l’Europe, ici, ce sont des investissements majeurs. Nous lui devons le financement du tramway pour près de 6 millions d’euros, de la cuisine centrale (2 millions), de la piétonisation du centre-ville (1 million). Dans une actualité récente, le projet Response bénéficie d’un soutien européen de 18,2 millions qui fera du quartier Fontaine d’Ouche un modèle international d’autoconsommation énergétique.
Chaque année en mai, nous célébrons le Printemps de l’Europe. C’est l’occasion de rappeler tous ces apports européens et, à travers un moment de fête associative, citoyenne, culturelle et sportive, de rendre cette institution plus vivante et plus concrète pour les Dijonnais. À l’heure où les fractures s’aggravent, où la guerre en Ukraine fait rage depuis le 24 février 2022, nous tenions à rappeler que Dijon est une ville de solidarité et d’asile pour celles et ceux qui fuient la guerre, les conflits, les persécutions, les conséquences du changement climatique…L’égalité, la liberté, la solidarité, la paix sont des valeurs

Janvier 2024

Pour l’ensemble du groupe de la majorité > groupe socialiste, radical citoyen et apparentés, groupe des élus démocrates, écologistes, centristes et citoyens, groupe L’écologie pour vous :

Dijon, un budget sain et équilibré. Dans un contexte inflationniste, notre ville, grâce à ses investissements passés et à ses orientations budgétaires, débute l’année 2024 de façon sereine. Nous poursuivons le désendettement de notre ville, maintenons un fort niveau d’investissement, les dépenses de fonctionnement sont maîtrisées, tout en préservant votre pouvoir d’achat puisque pour la 8e année consécutive, nous n’augmentons pas les taux d’imposition. Le budget 2024 traduit l’ambition que notre équipe porte pour notre ville, pour en faire une ville plus écologique, solidaire et attractive. Plus écologique d’abord avec pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Pour ce faire, nous adaptons notre ville et luttons contre le changement climatique : Aménagement du parc Eiffel, création du parc urbain et sportif sur le stade Maladière, parc Jeanne Barret, forêt urbaine de Miyawaki. Mener une politique écologique, c’est aussi développer les mobilités actives et douces et faire progresser notre projet hydrogène qui permettra à nos bus de circuler sans émission de CO2. Nous poursuivons les objectifs que nous nous sommes fixés dans le plan Ambition Éducative 2030
avec lequel nous investissons massivement dans la rénovation des bâtiments, dans la végétalisation des cours d’école comme à Victor Hugo, dans les énergies renouvelables comme à l’école Buffon qui est une école à énergie positive grâce à des panneaux photovoltaïques. La place du 30-Octobre sera entièrement retravaillée pour protéger et faciliter les déplacements des piétons et des cyclistes. Enfin, notre réseau de chaleur continuera son extension.
Dijon est une ville solidaire qui porte une attention particulière à chacun de ses habitants et prend soin des plus modestes. Grâce à l’action indispensable du CCAS, notre ville accompagne les publics les plus fragiles. Le service public est le patrimoine de celles et ceux qui n’en ont pas, c’est pourquoi nous sommes attachés à son accessibilité avec la tarification au taux d’effort,
véritable mesure de justice sociale. Dans le domaine de la culture, nous maintiendrons la gratuité des musées et bibliothèques municipales et la CarteCulture à 5€ permettant des prix réduits aux étudiants pour aller au cinéma, au théâtre, à l’Opéra, à la Vapeur… Pour ce qui est du sport, là aussi nous défendons l’accessibilité partout et pour tous. C’est pourquoi depuis
2009 nous avons mis en place l’aide au paiement des cotisations sportives qui profite, cette année, à plus de 1 400 Dijonnaises et Dijonnais. La solidarité c’est aussi la lutte contre toutes les formes de discrimination, c’est très important dans cette période ou le racisme, l’antisémitisme sont particulièrement décomplexés. C’est enfin la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes et la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes.
Dijon est aussi une ville soucieuse que sa population puisse s’épanouir en toute sécurité. Pour cela, nous poursuivons le recrutement de policiers municipaux, renforçons leur équipement et élargissons leurs horaires d’intervention. Le développement de la vidéo protection contribue à créer des environnements plus sûrs. Néanmoins, à l’heure où des voix populistes cherchent à sonner le glas de notre République, il est important de rappeler que la mission de « tranquillité publique » assurée par la Police municipale ne peut pas se substituer à celle de Police nationale, responsable de la sécurité des personnes et des biens.
Sur le plan de l’attractivité, nous mettons en œuvre des projets ambitieux, de la gastronomie à l’éducation, en passant par le sport et la culture qui font de Dijon une ville rayonnante. L’ouverture de la Cité internationale de la gastronomie et du vin contribue non seulement à la promotion de l’art de la table mais aussi à l’essor du tourisme. La rénovation de l’Hôtel Bouchu
d’Esterno qui accueillera l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) témoigne également de la position de Dijon en tant que centre d’excellence dans le domaine viticole. 3e
meilleure ville étudiante de France,
Dijon s’impose aussi comme une destination d’études prisée, avec la hausse constante du nombre d’étudiants qui choisissent notre ville. Cela témoigne de la qualité de notre campus et de la richesse des offres de formations proposées.
L’année 2024 promet d’être une belle année sportive avec les Jeux olympiques et paralympiques, le Tour de France ou encore le mondial de Pétanque qui se déroulera dans notre ville. Elle sera marquée par un effort budgétaire significatif concernant nos équipements sportifs, avec la reconstruction de la base nautique du lac Kir, la rénovation du stade de la Fontaine d’Ouche et du gymnase des Bourroches : des installations modernes, écoresponsables
et accessibles, favorisant la pratique sportive pour toutes et tous. La culture fait aussi rayonner notre ville. Représentant plus de 20% du budget, elle occupe une place centrale dans notre politique. Nos musées, l’Opéra, la Vapeur, le Théâtre accueillent des milliers de visiteurs.
Pour ce qui est de notre politique sur le bien-être animal, le Parc Jeanne Barret va accueillir un Chatabri, le plus grand abri à chats libres et stérilisés de France, et nous poursuivrons les études sur le cimetière animalier.
Ainsi les grands projets en cours et à venir témoignent du fait que Dijon s’affirme comme une destination incontournable, qui rayonne à l’échelle nationale, européenne et internationale. Ils s’inscrivent dans une volonté politique de rendre notre ville accessible à tous, facilitant votre quotidien, luttant contre le changement climatique, innovant pour l’attractivité de notre
métropole, valorisant les projets dans les quartiers. À l’heure des grands défis sociaux et écologiques, vous pouvez compter sur la détermination de notre équipe municipale pour continuer à faire de Dijon une ville à vivre pour tous, sans exclusive.
Nous vous souhaitons une bonne année 2024.

Décembre 2023

Alors que la ville a repris cette année l’organisation de la Foire de Dijon, plus de 150 000 visiteurs ont été accueillis (contre 120 000 en 2022, une fréquentation en hausse de 25%), la plaçant de nouveau dans le top 10 des Foires les plus populaires de France. Cette période de fin d’année, de novembre à décembre, qui voit se tenir la fête foraine, la Foire et les festivités de Noël, marque un grand temps d’animation autour des cultures populaires dans notre ville. Ces temps collectifs sont importants, parce qu’ils permettent de nous retrouver à travers des moments conviviaux. C’est dans cette ambition que nous organisons les animations des fêtes de fin d’années. En décembre, les festivités se poursuivent à l’occasion des Féeries de Noël. Notre ville vous offre ses plus belles illuminations et animations. Le marché de Noël ouvre ses portes dès le 2 décembre et vous accueille jusqu’au 7 janvier. S’étendant de la place Darcy à la place de la Libération avec une trentaine de chalets, vous y rencontrerez des associations et artisans locaux. Le désormais emblématique sapin de 18 mètres trônera à nouveau devant l’hôtel de ville tandis que la place de la République accueillera sa grande roue, sa patinoire et ses stands. Bien sûr, nous ne perdons pas de vue la nécessaire prise en compte des enjeux écologiques. Nous avons à coeur de concilier festivités et sobriété, c’est pourquoi ces moments attendus se construisent aussi de façon écoresponsable. Conscients de notre devoir en matière d’économies d’énergie, nous nous engageons à être exemplaires. Les leds des illuminations consomment 80% d’énergie de moins que des ampoules classiques. Elles embelliront tous les quartiers durant cinq semaines grâce à 600 décorations et 10 kilomètres de guirlandes. Cette période de fin d’année est aussi un grand temps de solidarité, nous y tenons. Dans ces temps particuliers, nos pensées se tournent naturellement vers les Dijonnaises et les Dijonnais les plus isolés et les plus fragiles. Comme chaque année, un repas sur inscription est offert aux personnes de plus de 70 ans au parc des Expositions et Congrès. Cette initiative solidaire participe à la lutte contre l’isolement et renforce le lien intergénérationnel. Tout comme ces deux dernières années, afin que ce partage s’adresse à tous, les personnes qui ne peuvent se rendre au repas de Noël pourront retirer leur colis gourmand dans le hall de la Cité internationale de la gastronomie et du vin. Pendant les fêtes, vous pourrez évidemment profiter des expositions, des dégustations, des brunchs, des visites guidées de la Cité de la gastronomie et du vin. Enfin, le spectacle sons et lumières, placé sous le signe du renouveau des vignes et du vin à Dijon, sera projeté du 16 au 24 décembre. Ce dernier soir, nous attendrons ensemble la descente du père Noël depuis la tour Philippe le Bon. Nous vous souhaitons de belles fêtes de fin d’année à Dijon !

Novembre 2023

Dijon, capitale régionale, attire chaque année des millions de touristes, et l’année 2023 ne fait pas exception. 3,5 millions de visiteurs sont en effet venus (re)découvrir notre ville. Dijon brille à l’international grâce à sa riche histoire, son patrimoine architectural, culturel, sa gastronomie renommée et ses vins de qualité. Cette vitalité touristique s’est ressentie dès le début de l’année, avec une augmentation de 25% du nombre de touristes accueillis dans la métropole dijonnaise au cours des quatre premiers mois, par rapport à la même période en 2022. De mai à septembre, les points d’accès de l’Office de tourisme ont enregistré la visite de 170 135 personnes, soit une augmentation de 9% par rapport à l’année précédente. Il est intéressant de noter que 35% de ces visiteurs étaient étrangers, en provenance notamment d’Allemagne, de Belgique, de Suisse… L’attractivité de Dijon se reflète également dans l’hôtellerie. De janvier à août, les hôtels dijonnais ont enregistré la vente de 862 384 nuitées, soit une augmentation de 2,5% par rapport à 2022. Cette dynamique se traduit par l’ouverture de trois nouveaux hôtels en 2023, avec trois autres prévus en 2024, portant ainsi le nombre total de chambres à près de 5 000 à la fin de l’année 2024 dans la métropole. Dijon Plage, Grésilles en fête, les Jeudi’jonnais, Jours de fête à la Fontaine d’Ouche, le Brunch des Halles, les animations d’été de la Cité de la gastronomie et du vin, les expositions de nos musées sont venus rythmer l’été : 6 200 brunchs servis, des dizaines de concerts, de nombreuses activités sportives gratuites au lac Kir pour Dijon Plage, 8 000 spectateurs pour la 14ème édition de Garçon La Note, 28 000 spectateurs pour le Concert de rentrée, 400 000 visiteurs dans nos musées depuis le début de l’année… Quant à elle, la Cité de la gastronomie et du vin, auréolée d’une 1ère étoile par le Guide Vert Michelin 2023, a accueilli plus d’un million de visiteurs depuis son ouverture. Son été éclairé par des dizaines d’animations, de dégustations, de découvertes culturelles… La gastronomie et le vin font partie de l’ADN de notre ville.

L’installation de l’Organisation Internationale du Vin est l’une des reconnaissances qui fait de Dijon la capitale mondiale du vin. Enfin, la traditionnelle Foire internationale et gastronomique de Dijon, organisée par Dijon Bourgogne Events, débute ce 1er novembre, marquant également le 100e anniversaire de cet événement populaire. Grâce à des investissements majeurs dans la préservation de notre patrimoine historique et culturel, Dijon crée un environnement riche en expériences, attirant ainsi les visiteurs du monde entier. En somme, le tourisme à Dijon contribue à dynamiser l’économie locale, à promouvoir son patrimoine culturel et gastronomique, tout en renforçant sa réputation internationale en tant que destination incontournable

Octobre 2023

Après les Jeux de 1900 et de 1924, Paris s’apprête à recevoir les Jeux Olympiques pour la troisième fois le 26 juillet 2024. Désignée comme « Terre de Jeux 2024 », Dijon, dotée d’infrastructures sportives de qualité, sera en mesure d’accueillir des délégations internationales. Notre ville, située au cœur de la Bourgogne-Franche-Comté et capitale régionale, se distingue par son dynamisme, son patrimoine culturel, et son engagement en faveur du sport. À Dijon, ne compte pas moins de 200 associations sportives, toutes bénéficiant du soutien actif de l’Office municipal du sport de Dijon. Ces associations couvrent une vaste gamme de disciplines sportives, allant du football au tennis, en passant par la natation, le cyclisme, le handball et bien d’autres. Chaque année, nous rénovons des infrastructures sportives comme le stade Bourillot, la base nautique du lac Kir reconstruite, ou encore le stade
Maladière transformé en parc sportif dès 2024.
Nous avons aussi fait le choix d’ouvrir tous les dimanches matin certains gymnases gratuitement. Ce service, spécialement conçu pour vous, sera réactivé à partir du 1er octobre, avec des inscriptions obligatoires sur le site Internet de la ville. Le dynamisme et l’attrait de notre ville se mesurent aussi à travers les événements mondiaux qu’elle peut accueillir comme le Championnat du monde de pétanque l’année prochaine mais aussi à travers nos équipes professionnelles qui excellent avec la JDA Basket ou encore le DMH. Afin de rendre le sport accessible dans tous les quartiers, pour tous les Dijonnais, nous avons mis en place des aides aux cotisations sportives, destinées aux familles les plus modestes, aux personnes à besoins spécifiques, ainsi qu’aux seniors. Cet accompagnement vise à lever les obstacles financiers qui peuvent décourager la participation à des activités sportives.
L’accessibilité, c’est aussi permettre aux enfants de familles qui ne partent pas en vacances de pratiquer du sport, et c’est précisément ce que propose le dispositif Dijon Sport Découverte, avec une offre variée de 40 disciplines sportives et 20 activités culturelles régulièrement au programme.
La pratique sportive revêt une importance cruciale, quel que soit l’âge. Dans cette optique, le dispositif Sport Loisir Adulte offre un accès gratuit aux installations sportives municipales, encadré par un éducateur sportif diplômé.
La ville de Dijon s’engage résolument à promouvoir le sport pour tous. En collaboration avec l’Office municipal du sport, nous mettons en place un guichet unique pour renseigner et informer individuellement les usagers ayant des besoins spécifiques sur les diverses associations sportives et clubs proposant notamment des activités para-sportives. Nous sommes impatients de célébrer le sport dans toute sa splendeur en 2024, tout en continuant à promouvoir une culture sportive dynamique et accessible pour tous à Dijon.

Septembre 2023

Lundi 4 septembre, près de 10 000 dijonnaises et dijonnais reprennent le chemin de l’école et comme chaque année, nous avons profité de l’été pour faire des travaux dans leurs écoles.
Depuis 2001, ce sont plus de 75 millions d’euros qui ont été investis dans nos établissements permettant d’améliorer les conditions d’accueil et de travail des écoliers dijonnais. Le plan que nous avons adopté fin 2021 prévoit l’accélération de nos investissements jusqu’en 2030 pour supprimer les derniers préfabriqués, végétaliser les cours d’écoles pour faire face au changement climatique et investir dans la transition numérique. Cette année encore, ce ne sont pas moins de 7 millions d’euros qui sont investis dans nos écoles (2,5 millions en moyenne avant 2021).
Pendant la période estivale, après les écoles du Nord et Coteaux du Suzon l’année dernière, l’école Victor Hugo a été rendue perméable et a été végétalisée.
Les derniers préfabriqués de l’école Joséphine Baker ont été supprimés et plusieurs bâtiments ont été rénovés comme à l’école Colette.
Considérant que la qualité de l’enseignement s’inscrit dans un cadre plus large, nous portons une attention particulière à la restauration scolaire. Cette volonté s’inscrit dans l’ambitieuse stratégie métropolitaine d’alimentation durable. Pour se faire, 80% des repas chauds de la cuisine centrale sont élaborés par une diététicienne et cuisinés sur place, avec des légumes de saison, sans OGM, ni additif, ni graisses hydrogénées. Les agents de la cuisine centrale travaillent le plus souvent possible avec des produits bio et locaux. Ce travail de longue haleine porte ses fruits et s’est vu récompenser par l’obtention exigeante de la certification « Écocert en cuisine » dédiée à la restauration collective et bio. Pour qu’elle soit accessible à tous, en 2020, nous avons abaissé le tarif pour les foyers les plus modestes à 0,56€.
La sécurité aux abords des écoles étant une préoccupation majeure, nous avons généralisé le dispositif de zones 30 km/h, garantissant un environnement plus sûr pour les élèves.
A l’automne 2022, nous avons lancé Génération Dijon, grande consultation visant à co-construire le projet éducatif de la ville. Il est aujourd’hui un véritable socle pour notre politique et octroie une place particulière aux parents tout en fédérant les ressources du territoire.
Conscients que les jeunes dijonnais d’aujourd’hui sont les citoyens de demain, nous nous efforçons de tout mettre en œuvre pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves, rendre accessible à toutes et à tous la restauration scolaire et les temps d’activités périscolaires, qui, pour s’adapter aux besoins des familles, proposent des horaires d’ouvertures importants (de 7h à 8h40 et de 16h05 à 19h).

Juillet-août 2023

Le réchauffement climatique s’intensifie, avec pour conséquence immédiate l’augmentation de phénoés, tels que des tempêtes, des inondations ou, à l’inverse, des épisodes de sécheresse extrême provoquant des incendies, et limitant l’accès à l’eau. Nous devons absolument, individuellement et collectivement, contribuer à la décarbonation et œuvrer à une réduction drastique de notre production de gaz à effet de serre car il y a urgence !
Le dernier rapport du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) de mars 2023 nous alerte sur l’augmentation importante des émissions de gaz à effet de serre, démontrant que les efforts internationaux sont insuffisants.
Dijon est l’une des villes à l’avant-garde sur les questions écologiques en France. Depuis plusieurs années, nous menons une politique ambitieuse en faveur de la réduction des émissions de carbone tout en adaptant notre ville et nos espaces publics aux épisodes de chaleur. Celle-ci est reconnue comme l’une des plus avancées à l’échelle européenne.
La piétonisation du centre-ville a, depuis plusieurs années déjà, permis de mettre terme aux 1 400 passages journaliers des bus qui circulaient rue de la Liberté, réduisant ainsi la production de CO2, améliorant la qualité de l’air à Dijon. Ce périmètre piéton est l’un des plus étendus de France et contribue à la lutte contre la pollution.
Nous nous employons à développer des mobilités plus écologiques, au travers de réseaux de transports en commun et de pistes cyclables, accessibles à toutes et à tous, proches de toutes les activités du quotidien. Émettre moins de CO2, c’est être en capacité d’innover et de proposer des alternatives aux énergies fossiles telle que l’hydrogène vert pour alimenter nos bus et bennes à ordures. Cette technologie propre et durable contribuera à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans notre ville, favorisant ainsi les mobilités vertes et notre engagement envers un avenir durable.
Reconstruire la ville sur elle-même, tout en poursuivant la rénovation du bâti existant est un choix politique déterminé. Il permet de limiter l’étalement urbain, avec pour principale préoccupation de pouvoir offrir un toit au plus grand nombre, tout en préservant les terres agricoles et forestières existantes. Ainsi, la ville a su se développer sans s’étendre sur plus que l’équivalent de quatre terrains de football.
Adapter notre ville au réchauffement climatique, c’est créer, transformer et entretenir des espaces verts rafraîchissants à proximité de chez vous. De nouveaux îlots de fraicheurs comme le square Samuel Paty ou le parc Jeanne Barret ont récemment été inaugurés. Deux forêts urbaines de 8 000 et 27 000 arbres ont également été créées avec une méthode reconnue permettant une croissance plus rapide, constituant ainsi de véritables pièges à carbone comme l’est également la Forêt des enfants. Ils viennent compléter les 825 hectares d’espaces verts que compte notre ville. Adapter notre patrimoine arboré au changement climatique est une action sur le temps long
que nous avons engagée avec un plan de gestion pour les prochaines années.
Cet été encore, vous pourrez profiter à moins de 20 minutes de chez vous en transport en commun, des nombreux sites aménagés par la ville pour faire face aux fortes chaleurs. Le lac Kir, vaste espace de biodiversité, est aussi un lieu de baignade et d’activités sportives avec Dijon Plage, de balades, de fraîcheur et de verdure comme en comptent peu de grandes villes. Aussi, depuis 2020, dans chacun des quartiers de Dijon, nous avons fait le choix d’installer dans plusieurs parcs et jardins, des brumisateurs peu consommateurs en eau, pour vous rafraîchir.
Quant aux combes, toutes labellisées “ÉcoJardin”, elles offrent des espaces de nature, de respiration et de fraîcheur à proximité immédiate du centre-ville, que l’on peut rejoindre facilement à pied ou en bus. Ce label, symbole de notre engagement envers la nature, n’empêche pas la qualité esthétique de nos jardins, comme le jardin de l’Arquebuse, de style « à la française ».
Grâce aux budgets participatifs, près de 20 jardins partagés ont vu le jour à Dijon depuis 2010. Avec la plantation de vergers urbains comme dans la rue Daubenton, nous encourageons les initiatives citoyennes et durables qui permettent ici, de consommer local et par conséquent de réduire les transports liés à la distribution. Notre cuisine centrale produit les repas des écoliers dijonnais, privilégie l’approvisionnement local et bio via la nouvelle légumerie métropolitaine, et supprime l’utilisation des plastiques à usage unique.
En somme, Dijon s’engage pleinement dans la lutte contre le changement climatique en mettant en place une politique écologique ambitieuse. Notre objectif est de créer une ville résiliente, où il fait bon vivre et où chacun peut profiter pleinement de son environnement naturel tout en contribuant à la préservation de notre planète. Ainsi, loin des dogmes et des considérations douteuses, Dijon, ville écologique, attractive et solidaire, est véritablement engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Juin 2023

En 2021, l’Insee estime à 3,5 millions le nombre de Français ayant recours à l’aide alimentaire, soit 12% de plus qu’en 2020. Les inégalités d’accès à l’alimentation dans notre pays ont rarement été si importantes et l’inflation que nous connaissons aujourd’hui risque d’accentuer ces dernières.
À notre échelle, la ville de Dijon agit concrètement pour permettre à l’ensemble des écoliers dijonnais de déjeuner le midi. Chaque jour, les équipes de la cuisine centrale, en collaboration avec des nutritionnistes et diététiciens, préparent près de 8 000 repas variés en utilisant, le plus souvent possible, des produits locaux et bio sous signe de qualité afin d’offrir une alimentation saine, diversifiée et équilibrée aux élèves. 60% des denrées alimentaires sont issues de filières de qualité, dont 34% de l’agriculture biologique. Ce service public de la restauration scolaire est reconnu partout en France comme un modèle de réussite.
En ce sens, la légumerie métropolitaine, labellisée Agriculture biologique, a ouvert ses portes le mois dernier. Elle permettra de continuer à promouvoir la production locale, saine, durable et de traiter 200 à 400 tonnes de fruits et légumes par an. Grâce à cette légumerie, nous maîtriserons mieux les produits que nous consommons, du champ à l’assiette, sans intermédiaire. Et cela profitera à tous : à nos enfants qui mangent des produits de qualité, à nos producteurs qui trouvent une juste rémunération, et à notre ville, métropole, qui valorise une agriculture raisonnée, locale et respectueuse de son environnement.
Parce qu’il est parfois le seul repas équilibré de la journée, l’accessibilité est une priorité. Pour ce faire, nous avons mis en place un système de tarification au taux d’effort permettant aux familles les plus modestes de ne payer que 0,53 € le repas de leur enfant. De plus, la ville de Dijon travaille à réduire le gaspillage alimentaire. Aujourd’hui, les élèves, se servent eux-mêmes, en fonction de leur goûts et de leur appétit. Les surplus non-consommés sont donnés à des associations caritatives locales. En parallèle, nous menons des actions de sensibilisation sur le gaspillage alimentaire auprès des enfants, avec l’objectif de les inciter à ne prendre que ce qu’ils peuvent manger et de les sensibiliser à l’impact environnemental du gaspillage alimentaire. Depuis 2017, la ville de Dijon a réduit de 54% le gaspillage alimentaire.
En résumé, la ville de Dijon met en place des mesures pour améliorer la qualité de la restauration scolaire et encourager les enfants à adopter une alimentation saine et équilibrée.

Mai 2023

Il y a dix ans, la France faisait un pas de géant vers l’égalité des droits en adoptant la loi sur le mariage pour tous. Cette mesure historique a permis à toutes les personnes de se marier et de fonder une famille, en leur garantissant les mêmes droits et les mêmes devoirs que les couples hétérosexuels. Cette avancée majeure a été rendue possible grâce au courage et à l’engagement de nombreux militants et associations. Dans un contexte politique tendu, des responsables politiques comme François Hollande, Christiane Taubira ou les parlementaires socialistes parmi lesquels, François Rebsamen, Président du groupe socialiste au Sénat, ont su faire évoluer les mentalités et les lois pour permettre à chacune et à chacun de vivre librement et dignement.
À Dijon, nous sommes fiers d’avoir été à la pointe de ce mouvement, en soutenant dès le début cette mesure de justice, en affirmant notre attachement indéfectible à l’égalité des droits pour tous les citoyens.
Notre ville est depuis toujours un modèle de tolérance et d’ouverture d’esprit, où la diversité est considérée comme une richesse. C’est en ce sens que nous sommes la première ville de France à avoir obtenu le double label AFNOR Diversité et Égalité Femmes-Hommes et à avoir mis en place une commission extra-municipale de lutte contre les discriminations (AMACOD). L’adoption de la loi sur le mariage pour tous est en totale adéquation avec les valeurs portées par la ville de Dijon, qui prône l’égalité, la fraternité et la solidarité entre tous ses habitants. Cette loi a permis de consolider les liens entre les individus, en garantissant à chacun les mêmes droits et les mêmes devoirs dans le cadre d’une union civile. Elle a également permis de lutter contre l’homophobie et les discriminations, en donnant une reconnaissance légale aux couples de même sexe et en mettant fin à une injustice flagrante. Depuis 2013, plus de 200 mariages entre personnes de mêmes sexes ont été célébrés dans notre ville.
Pour garantir une égalité réelle entre tous les citoyens, nous ne devons pas relâcher nos efforts. En cette période où les droits des minorités sont souvent remis en cause à travers le monde, nous réaffirmons notre engagement en faveur de la défense et de la promotion des droits LGBTQI+, et nous appelons à poursuivre notre combat pour une société plus juste, plus inclusive et plus solidaire. Le 10e anniversaire du mariage pour tous est une occasion de rappeler que la lutte pour l’égalité des droits n’est pas terminée, mais qu’elle doit être poursuivie avec détermination et conviction. Nous sommes fiers de porter cette cause à Dijon, et nous continuerons à le faire, afin de défendre avec force les valeurs qui nous unissent et qui font de notre ville un modèle de tolérance et de respect.

Avril 2023

L’accès à l’art et la culture pour toutes et tous est un engagement fort de notre majorité. Nous sommes convaincus de son rôle essentiel en matière d’émancipation, d’épanouissement individuel et collectif, d’ouverture à la diversité du monde, indispensables à la construction de la citoyenneté. Afin de favoriser l’appropriation de son patrimoine par les Dijonnais, Dijon ville d’art et d’histoire depuis 2009, a ouvert en 2022 son centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine, le 1204. Il propose gratuitement expositions, ateliers et visites. Quotidiennement, nous œuvrons à la préservation de ce bien commun. C’est ainsi qu’à la demande de François Rebsamen, Stéphane Bern et la Fondation du patrimoine, nous aiderons à restaurer l’église Saint-Philibert. Gratuits depuis 2004, nos cinq musées participent à ce partage culturel. Le musée des Beaux-Arts, l’un des plus anciens et des plus riches de France, accueille chaque année des centaines de milliers de visiteurs. Son partenariat avec le musée du Louvre récemment renouvelé, permettra d’imaginer des projets communs et des prêts d’œuvres importantes. N’oublions pas les bibliothèques gratuites, celles du centre-ville ouvertes le dimanche afin que chacun puisse prendre le temps de les fréquenter, notamment en famille. Dijon c’est aussi le spectacle vivant et la création. L’Opéra vient d’accueillir les 30eVictoires de la musique classique suivies par 1 million de téléspectateurs et mettant en lumière l’Auditorium doté de l’une des meilleures acoustiques d’Europe ! Ses chœurs y étaient à l’honneur ainsi que l’Orchestre Dijon-Bourgogne et les élèves de danse de notre Conservatoire à rayonnement régional. La Vapeur, rénovée en 2017, nous conduit à la découverte des musiques populaires tandis que le Centre dramatique national invite à la rencontre de la création théâtrale actuelle. Dijon, c’est également la vitalité du secteur culturel associatif que nous soutenons, les programmations et créations qu’il nous offre dans tous les domaines. Toujours dans cette volonté d’accès, la Carte Culture à 5 euros permet aux étudiants d’aller au spectacle pour 5,50 euros. Par ailleurs, afin que les manifestations culturelles se produisent dans des lieux adaptés, nous investissons dans la rénovation des établissements. Ainsi se poursuivent les études de rénovation du Grand Théâtre, celles de l’extension du Dancing, centre de développement chorégraphique national, dans le quartier des Grésilles ou encore celles permettant le développement du Centre d’art contemporain, le Consortium museum. Sans oublier les travaux de la Bibliothèque Colette (ex-Nef) qui s’engageront dans les années qui viennent. Tout ce que nous développons en matière de démocratisation, de démocratie culturelle, de pratiques dans tous les quartiers et pour tous les publics doit contribuer à l’égalité des chances, c’est une question de justice sociale et le sens de la politique que nous portons.

Mars 2023

Le mois de mars est l’occasion pour nous de rappeler notre engagement déterminé en faveur de l’égalité : que ce soit le 8 mars avec la journée internationale des droits des femmes, le 21 mars avec la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale ou bien avec la semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme en faveur des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. Sur l’ensemble de ces sujets notre ville agit avec force. Tout au long du mois, pour la deuxième année consécutive, la ville de Dijon, aux côtés de nombreux collectifs et associations et de son antenne municipale et associative de lutte contre les discriminations (Amacod), sensibilise le public aux questions d’égalité et de lutte contre toutes les formes de discrimination, à travers des projections, débats, expositions, colloques, campagnes de communication. Pour porter ces politiques, nous avons fait le choix d’accentuer et de consolider ces engagements avec la création de nouvelles délégations pour nos élus : laïcité, lutte contre les discriminations, lutte contre les violences faites aux femmes, handicap et inclusion, tout en portant l’égalité et la diversité de façon transversale dans tous nos autres domaines de compétence. La ville de Dijon est l’un des principaux employeurs de la région ainsi, nous avons une responsabilité sociale auprès des agents de la collectivité. Et en la matière notre action est reconnue au plus haut niveau. En 2018, grâce à une politique volontariste, la ville de Dijon, son CCAS et Dijon métropole ont décroché le label Diversité récompensant leur engagement en matière de prévention des discriminations, d’égalité des chances et de promotion de la diversité au sein de nos services ainsi que le label Égalité Femmes-Hommes. C’était la première fois qu’une collectivité était doublement labellisée. Cette distinction nous engage pour l’avenir et nous maintenons nos exigences en matière d’égalité. Pour cela, la ville soutient les nombreuses associations qui agissent quotidiennement en faveur de la lutte contre les discriminations et l’égalité femmes-hommes. L’égalité est un combat de chaque instant qui doit toutes et tous nous mobiliser parce qu’ell est au coeur de nos valeurs républicaines, parce qu’elle garantit la cohésion sociale.

À l’échelle de notre ville, nous luttons pour l’égalité, nous menons des actions contre les discriminations et nous revendiquons la diversité parce que ce sont des fondamentaux porteurs de justice sociale. Nous continuerons de promouvoir l’égalité réelle entre les femmes et les hommes afin de construire

Février 2023

Concilier transition écologique, action sociale et attractivité de notre ville, dans l’intérêt des Dijonnaises et des Dijonnais, c’est la ligne directrice que s’est fixée notre majorité. Ces orientations se traduisent concrètement dans le budget de la ville pour l’année 2023 qui sera marqué par un budget d’investissement particulièrement élevé. L’écologie d’abord. Dans un contexte de crise énergétique nous menons une politique ambitieuse pour diminuer notre empreinte carbone tout en diminuant la facture pour la collectivité et pour les ménages. Avec la rénovation de 76 écoles d’ici à 2030 par exemple ou encore grâce au réseau de chaleur urbain dont nous poursuivrons l’extension en 2023. Dijon offre aussi de nombreux espaces verts, avec plus de 53 m2 par habitant (moyenne nationale : 30 m2/hab) et désormais plus de 80 000 arbres. Nous le savons, face aux fortes chaleurs, ces espaces sont de plus en plus nécessaires. Pour répondre à cette impératif, nous continuerons en 2023 notre politique de végétalisation. Deux jardins publics verront ainsi le jour : sur l’actuel stade Maladière qui sera rénové, désimperméabilisé et végétalisé sur 12 000 m2 et rue Edmé Verniquet avec un nouveau parc urbain de 6 000 m2. Une mini-forêt urbaine sera également plantée au parc du Suzon sur 2 000 m2. L’enjeu écologique doit impérativement se conjuguer à l’enjeu social. Là encore, Dijon agit et continuera d’agir en 2023. Que ce soit à travers son CCAS qui vient en aide aux publics les plus fragiles ou avec le monde associatif qui garantit la cohésion de notre territoire et les liens humains. Le budget 2023 prévoit près de 720 000 € pour le lancement des études et le début des travaux qui permettront la rénovation et l’extension de la Maison des Associations. Nous sommes attentifs à ce que notre ville soit accessible à toutes et tous. C’est ainsi que depuis plusieurs années, nous avons mis en place la tarification sociale dans la restauration scolaire, appliqué la gratuité de nombreux équipements publics (bibliothèques, musées municipaux, etc.) et nous accompagnons le financement des licences sportives pour les familles les plus modestes : ces dispositifs sont plus que jamais utiles et seront bien évidemment maintenus. Nous agissons en responsabilité avec une gestion saine de nos finances. Malgré les crises successives, sanitaires et énergétiques, pour la 7e année consécutive, comme nous nous y étions engagés, les taux d’imposition municipaux n’augmenteront pas et nous poursuivrons le désendettement de la ville. Enfin, pour continuer de s’inscrire dans la dynamique de relance économique engagée depuis la sortie des confinements, 2023 sera une année exceptionnelle du point de vu de l’investissement avec un budget de 64 M€ qui permettra de soutenir l’économie locale. Le budget 2023 est donc un budget ambitieux et fait de Dijon une ville toujours plus solidaire, écologique et attractive.

Janvier 2023

Depuis 2020, nous travaillons à mettre en œuvre la politique pour laquelle vous nous avez fait confiance, lors des dernières élections municipales. 2 ans et demi que nous travaillons à faire de Dijon, une ville douce à vivre pour toutes et tous. Dans l’ensemble des quartiers, à travers notre politique du logement pour tous, à travers nos politiques de services publics et de solidarité, nous poursuivons nos engagements pour que notre ville soit accessible. Dijon est aussi une ville sportive. Labellisée « ville active et sportive » et auréolée de la plus haute distinction, Dijon propose une offre importante d’équipements et d’activités qui répondent aux attentes de tous les publics et de tous les niveaux de pratique. Avec plusieurs sportifs et équipes au plus haut niveau, notre ville développe depuis de nombreuses années une véritable culture sportive grâce à la mobilisation de tous ses partenaires. Forte de ses 40 000 adhérents, la ville de Dijon, labellisée « Terre de jeux » et centre de préparation aux Jeux Olympiques, confirme le dynamisme de notre politique sportive. La culture est aussi un pilier qui permet de caractériser notre ville. Vous avez accès à un panel important de lieux culturels avec le Zénith, le Musée des Beaux-Arts, l’Opéra, le Théâtre, La Vapeur, La Minoterie qui accueillent chaque année des milliers de spectateurs ainsi que de grands artistes. Dijon est une ville attractive et touristique. L’année 2022 a été marquée par l’ouverture tant attendue de la Cité internationale de la gastronomie et du vin, le 6 mai dernier. Depuis, elle a déjà accueilli de nombreuses expositions, de nombreux chefs cuisiniers et pas moins de 440.000 visiteurs. Cet été, les touristes sont venus en nombre dans notre ville, ce qui lui permet d’ailleurs d’afficher des résultats encourageants, à la hauteur de ceux de 2019, période avant-covid. Dijon c’est aussi une ville innovante qui accueille chaque année de nombreuses délégations nationales et internationales pour son beau projet OnDijon. Nous pouvons être fiers de ce dispositif unique en France, qui vise à faciliter la gestion de l’espace public, à mutualiser les équipements urbains, à faciliter votre quotidien, à améliorer votre cadre de vie tout en accompagnant la transition écologique. Le cadre de vie passe aussi par la tranquillité publique et la sécurité. Comme nous nous y étions engagés, nous poursuivons le recrutement de policiers municipaux tout en ayant étendu leurs horaires d’intervention jusqu’à 3h du matin et armé les équipes du soir. À notre demande, dans le cadre du contrat de sécurité intégrée, notre ville a vu ses effectifs de policiers nationaux renforcés. La sécurité c’est aussi la protection des écoliers aux abords des écoles. Nous avons étendu le dispositif de zones 30km/h à 20 nouveaux groupes scolaires cette année. Désormais, 43 groupes sur 51 profitent de cet aménagement rassurant qui sera généralisé dès l’année prochaine. Il permet de réduire les risques d’accident et les émissions de gaz à effet de serre. L’éducation est au cœur de notre projet municipal. Le plan de Grande ambition éducative voté en fin d’année dernière prévoit 75 millions d’euros d’investissement d’ici à 2030 dans nos écoles. Il permettra par exemple la suppression de l’ensemble des préfabriqués, la débitumisation et la végétalisation des cours d’école, la rénovation des bâtiments. En 2023, la nouvelle légumerie alimentera la cuisine centrale en légumes bio et locaux, grâce à laquelle nous poursuivrons le développement d’une alimentation de qualité pour nos écoliers. Dijon, désignée ville la plus verte de France en 2019 par le magazine Forbes et finaliste de Capitale verte européenne en 2022 est profondément engagée dans l’écologie urbaine. Reconstruire la ville sur elle-même nous permet de sauvegarder nos terres agricoles et de planter par exemple, des arbres et des vignes comme sur le Plateau de La Cras. Que cette nouvelle année nous invite à la découverte du vivant dans tous les quartiers afin que chacun d’entre nous puisse profiter des capacités d’émerveillement mais aussi d’atténuation des changements du climat, que la biodiversité nous offre. Qu’elle nous rapproche d’une société plus respectueuse des femmes, des hommes et des animaux, quelque soit leur milieu et leur situation. Au cours de l’année 2023, le parc de la Colombière fera l’objet d’une revalorisation de la nature présente et de son lien avec le monde animal, l’occasion pour nous de fêter ses 350 ans en 2024. La majorité municipale vous souhaite à toutes et tous une excellente année 2023 !

Décembre 2022

À Dijon, le mois de décembre rime chaque année avec les fééries de Noël. A l’image de certaines villes très populaires pour leur marché de Noël, Dijon se pare de ses plus belles lumières pour accueillir les traditionnelles fêtes de fin d’année. Face à la crise qui frappe l’ensemble des communes de France, la facture énergétique de notre ville n’échappera pas à l’augmentation des prix de l’énergie. Grâce à la politique écologique et sociale que nous menons depuis plusieurs années pour s’adapter et lutter contre le changement climatique, nous pouvons maintenir notre service public de qualité sans restriction particulière. Les féeries de Noël sont bien évidement maintenues avec cependant quelques petits changements qui nous permettent de répondre aux enjeux de sobriété énergétique. Dans un souci d’économie d’énergie, contrairement aux années précédentes où les festivités de Noël duraient 5 semaines, nous avons fait le choix cette année de les raccourcir afin qu’elles se déroulent du 3 décembre au 2 janvier 2023. La durée d’allumage des illuminations sera elle aussi réduite, passant de 17h à 23h en semaine (soit 1h30 de moins par jour que les années précédentes). La surface de la Grande roue et de la patinoire diminuera de moitié, ce qui permettra des économies d’énergies considérables. Le désormais traditionnel sapin Place de la Libération est constitué de plus de 360 arbres issus d’une filière agricole raisonnée du Morvan. En cohérence avec notre politique écologique vertueuse, fin janvier, ils seront tous récupérés et recyclés afin de réaliser du compost, des paillis dans les espaces verts de notre ville et métropole. Cela permet d’économiser de l’eau en réduisant les arrosages l’été tout en améliorant la structure des sols. Aussi, depuis plusieurs années, Dijon métropole collecte vos sapins naturels après les fêtes qui serviront également à l’entretien de nos espaces verts. Les fêtes de fin d’année sont un moment populaire appréciées de tous, nous tenons a ce qu’elles le restent. Vous pourrez donc profiter du marché de Noël qui se tiendra comme tous les ans de la Place Darcy jusqu’à la Place de la Libération et y retrouvez des produits locaux, des artisans dijonnais, des petits créateurs… Le spectacle Son et Lumière débutera le samedi 17 décembre dès 18h dans la Cour de l’Hôtel de Ville, et cela jusqu’à la traditionnelle descente du père Noël le 24 décembre en fin d’après-midi. Nous vous souhaitons à toutes et à tous d’excellentes fêtes de fin d’année !

Novembre 2022

Après deux années marquées par la crise sanitaire, cet été, les touristes sont bel et bien de retour dans notre ville. Cette année, les points d’accueil de l’Office de tourisme ont reçu 156 468 visiteurs (contre 66 780 l’année dernière) dont 36 % d’étrangers venant d’Allemagne, des Pays-Bas, de Belgique ou encore de Suisse. Nous pouvons nous réjouir de ces chiffres en hausse de 2 % par rapport à 2019 qui était, par ailleurs, une année exceptionnelle. La Cité internationale de la Gastronomie et du Vin a enregistré, elle aussi, une très belle fréquentation puisque plus de 200 000 visiteurs sont venus découvrir les expositions, les restaurants et les différentes animations tout au long de l’été. La culture, nous le savons, est un vecteur d’attractivité pour notre ville. Les musées dijonnais, dont l’entrée est gratuite, en témoignent ! Avec plus de 310 000 visiteurs dans l’ensemble des musées de la ville, le musée des Beaux-Arts, à lui seul, a accueilli 137 991 personnes. Depuis la réouverture suivant sa rénovation en mai 2019, ce sont près de 800 000 personnes qui en ont profité.

Les hôteliers enregistrent eux aussi une nette progression de leurs réservations pour atteindre 647 761 nuitées sur l’ensemble de la métropole, soit l’équivalent de la période avant-covid en 2019. Côté musique, plus de 18 000 festivaliers ont assisté au VYV festival. Le concert de rentrée a fait son grand retour pour le bonheur des Dijonnaises et des Dijonnais avec plus de 32 000 spectateurs pour cette 18ème édition. La programmation estivale de notre ville, à travers Dijon Plage, les Jeudi’jonnais, D’Jazz au jardin et à la plage, le Brunch des Halles, Garçon La Note, le Summer Kir ont permis la production de plus de 200 concerts et animations gratuites pour les Dijonnais comme pour les touristes.

Aussi, la piétonisation du centre-ville de Dijon accentue considérablement l’attractivité des commerces, des restaurants, des cafetiers. La traditionnelle braderie de rentrée et les différentes animations ont eu, comme tous les ans, un impact positif sur les commerces et leur chiffre d’affaires.

Une fois de plus, les bons chiffres de cette saison estivale réaffirment le dynamisme et l’attractivité de notre ville, confirmant son rôle de capitale régionale.

Octobre 2022

À Dijon, nous menons une véritable politique d’écologie urbaine. Comme chaque année depuis 2015, date de la première édition de la Forêt des enfants, le dimanche 20 novembre, les familles de la métropole ayant eu un enfant dans l’année sont invitées à venir planter un arbre sur un terrain de la rente de la Motte-Giron. En 2020, pas moins de 1 000 arbres ont été plantés. Le but étant de créer une forêt qui contribue au développement de la biodiversité dans l’agglomération dijonnaise. Cet été, après l’inspection des 1 029 arbres présents dans les cours d’écoles dijonnaises, 82 d’entre eux présentaient des risques de ruptures. Pour la sécurité des écoliers et du personnel éducatif, nous avons pris la décision de les abattre et de les remplacer au double à l’automne. Notre ville recense près de 50 000 arbres et plus de 825 hectares d’espaces verts, ce qui fait de Dijon, la ville la plus verte de France selon Forbes.

Aussi, à la différence de nombreuses villes en France, nous faisons le choix de densifier notre ville afin de ne pas imperméabiliser et consommer les terres agricoles. En ce sens, pour chaque mètre carré construit, nous végétalisons un mètre carré et continuons la désimperméabilisation des sols comme dans les cours d’écoles. Concrètement, le plateau de la Cras (160 hectares), préalablement destiné à l’urbanisation, est aujourd’hui un lieu d’écologie urbaine avec ses vignes et ses productions agricoles. Cette politique volontariste en la matière a permis de faire renaître le vignoble dijonnais. Nous pouvons aussi évoquer l’opération Terrot Town où un demi hectare a été rendu à la nature et reconquis sur la friche industrielle de l’usine Terrot.

Nous portons à Dijon métropole une politique ambitieuse de transition alimentaire qui vise à faire évoluer les modes de production et de consommation, tout en promouvant l’activité économique et l’attractivité du territoire. Le développement, la co-construction et le partage d’innovations que cette transition implique, mobilisent les acteurs académiques, économiques, sociaux, les collectivités territoriales et l’alliance des territoires. La transition alimentaire se décline autour d’une série de projets dont plusieurs sont labélisés par l’État, en particulier le projet « Dijon, Alimentation Durable 2030 ». Par exemple, la part de bio dans la restauration scolaire est supérieur à 40 % et plus de 60 % des aliments sont issus de l’agriculture durable. L’agriculture et la biodiversité en ville, c’est aussi la multiplication du nombre de jardins partagés à Dijon depuis 2010 qui permettent à de nombreux Dijonnais de pouvoir jardiner et cultiver librement. Notre ville n’utilise plus de produits phytosanitaires depuis 2016 et a pris un arrêté anti-glyphosate, ce qui nous permet de compter aujourd’hui plus de 100 ruches dans nos parcs et de posséder le label APIcité pour notre action en faveur de la préservation des abeilles. Nous continuerons de travailler en ce sens pour que Dijon soit une ville toujours plus écologique, rayonnante, à vivre pour toutes et tous.

Septembre 2022

L’éducation est au cœur de notre politique municipale. Depuis 2001, sous l’impulsion de François Rebsamen, plus de 60 millions d’euros ont été investis dans la rénovation des écoles afin d’améliorer les conditions d’accueil et de travail des élèves.

Fin 2021, nous avons présenté et voté un programme de Grande ambition éducative qui prévoit près de 75 millions d’investissements dans nos établissements d’ici 2030. Ce dernier permettra de supprimer l’ensemble des préfabriqués, d’aménager des cours d’école et de créer de nombreux îlots de fraîcheur, de moderniser les écoles et d’investir dans la transition numérique. Ce jeudi 1er septembre, près de 10 000 écoliers reprennent le chemin de l’école. Cet été, ce sont près de 7,7 millions d’euros qui ont été investis dans nos écoles pour offrir, à la rentrée, des conditions de travail améliorées à nos écoliers. Les cours des écoles du Nord et Coteaux du Suzon sont les premières à être dé-bitumées et végétalisées.

La transition écologique passe aussi par l’alimentation. À travers sa cuisine centrale, la ville de Dijon augmente tous les ans ses exigences en matière d’alimentation bio et locale dans les restaurants scolaires afin d’apporter à plus de 8 000 écoliers une alimentation saine, diversifiée et équilibrée. Aujourd’hui, plus de 50 % des aliments servis sont issus de l’agriculture biologique ou de produits locaux. Notre service public de la restauration scolaire est reconnu partout en France comme un modèle de réussite.

Pour accentuer la sécurité des piétons aux abords des écoles, réduire le bruit et améliorer la qualité de l’air, nous avons expérimenté l’installation de zones 30 km/h dès 2021 autour de 12 établissements scolaires. Ces zones ont été élargies cette année pour profiter désormais à 43 des 51 groupes scolaires dijonnais. La rentrée approche aussi pour les étudiants de l’université de Bourgogne. Une université qui depuis 300 ans brille par les qualités de ses enseignements, la richesse de ses formations et de ses diplômes et qui rayonne dans l’ensemble de notre région et au-delà. Cette année encore, elle se classe parmi les meilleures universités au monde au classement de Shanghai. Afin de garantir les meilleures conditions de vie possible aux plus de 40 000 étudiants, nous les accompagnons sur les chemins de l’émancipation et de la réussite avec la CarteCulture qui permet un accès facilité à la culture, avec les bourses municipales que nous attribuons chaque année aux étudiants les plus précaires ou encore à travers le tarif préférentiel pour les transports en commun.

Élèves, étudiants, parents, enseignants, personnels municipaux, nous souhaitons à chacune et à chacun une bonne rentrée 2022 ainsi que tous nos vœux de réussite pour l’année à venir.

Juillet-Août 2022

Dijon fête l’été ! Après deux années particulièrement éprouvantes, l’été 2022 marque le retour du temps de la fête, des sorties et des activités de plein air. Plus de 200 manifestations et concerts gratuits accompagneront votre été à Dijon. Entre le Brunch des Halles, qui vous invite jusqu’au 11 septembre à venir déguster les meilleurs plats de nos chefs, la 13e édition du festival Garçon La Note qui offre 36 concerts gratuits sur les terrasses de nos cafetiers et restaurants jusqu’au 31 août et les Jeudi’jonnais qui seront de retour sur les places François Rude, Libération, Théâtre, Émile Zola et le Quartier de Halles avec pas moins de 50 groupes dijonnais et régionaux, la culture et la gastronomie rythmeront votre été à Dijon. Vous pourrez profiter aussi du « Jazz au jardin et à la plage », des Fêtes de la vigne ou encore du festival Kultur’mix au jardin de l’Arquebuse. Dans tous les quartiers de notre ville, nos partenaires culturels s’invitent avec du théâtre, de la danse, des expositions, des ateliers de pratiques artistiques et gourmandes. Les programmations se prolongent jusque dans la nouvelle Cité internationale de la gastronomie et du vin où pas moins de 200 rendez-vous gourmands et culturels vous sont proposés. À travers ces animations, la ville de Dijon accompagne les restaurateurs, les cafetiers, les commerçants, après une période particulière, vers une reprise d’activité essentielle au dynamisme de notre ville. Comme le reste de l’année, pour que la culture soit accessible à tous, nous maintenons évidemment la gratuité des musées municipaux comme le musée des Beaux-arts et des bibliothèques municipales.

Avec le réchauffement climatique, les fortes chaleurs aujourd’hui ne sont plus des exceptions. À Dijon, nous poursuivons notre politique d’aménagement de la ville pour créer de nouveaux îlots de fraîcheur. Vous pourrez, comme le reste de l’année, profiter des 825 hectares d’espaces verts de la ville, des parcs et jardins aménagés de brumisateurs, du lac Kir avec Dijon Plage et ses différentes animations sportives (puddle, pétanque, volley-ball…) et culturelles ou encore de la Guinguette de la Péniche Cancale au Port du Canal.

Les vacances scolaires et l’été en général sont des périodes sportives. Le dispositif Dijon Sport Découverte vous propose près de 60 disciplines sportives (football, équitation, golf…) et 30 disciplines culturelles (comédie musicale, cirque…) accessibles à toutes et à tous. Il est un vecteur d’émancipation, enseigne de nombreuses valeurs telles que le respect, le travail d’équipe, l’inclusion, le vivre-ensemble. Comme de nombreux services publics de notre ville (restauration scolaire, petite enfance…), afin que l’ensemble des familles dijonnaises en profite, la tarification de ces activités se base sur votre revenu. Annulé en 2020 et 2021, Lalalib, le Concert de rentrée, événement phare dans le paysage musical dijonnais qui avait accueilli plus de 17 000 spectateurs en 2019, fait son grand retour le 26 août. Nous portons cette volonté de voir la ville s’animer au rythme de toutes ces activités sportives, ludiques, culturelles pour la plupart gratuites. Nous pensons une saison estivale accessible à toutes et tous pour vous faire vivre un bel été à Dijon !

juin 2022

Classée « Ville la plus verte de France » par Forbes en 2020, la ville de Dijon poursuit sa politique de végétalisation. À l’heure ou le réchauffement climatique s’accentue, où les canicules ne sont plus des exceptions et où l’on annonce déjà des températures supérieures à 40 degrés dans les semaines à venir, à Dijon, nous sommes engagés à faire de notre ville, une ville écologique. Pour cela, deux axes de travail existent : lutter contre le réchauffement climatique et adapter nos infrastructures. D’abord, il est nécessaire d’agir pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique.

Les collectivités territoriales ne peuvent pas tout, mais, chacune à leur échelle, elles peuvent beaucoup. À Dijon, nous souhaitons y prendre toute notre part en accentuant la rénovation thermique du bâtis existant, en investissant dans des bus à hydrogène sur la métropole, avec un des meilleurs réseaux de tramway en Europe, en alimentant nos bâtiments avec notre réseau de chaleur urbain, en privilégiant les circuits court pour l’alimentation de nos enfants à l’école… Ensuite, nous menons donc une politique d’adaptation au réchauffement climatique avec la création de nouveaux espaces de fraicheurs (îlots de fraicheur). Dès l’été 2020, nous avons testé l’installation de brumisateurs dans plusieurs parcs publics. Devant votre engouement et l’intérêt de ces points de fraicheurs, nous avons décidé de développer le concept au Parc du drapeau, au Parc des Carrières-Bacquin, au jardin de l’Arquebuse et bien d’autres. Nous poursuivons ces installations afin de permettre aux riverains du parc Hyacinthe Vincent, du parc du Suzon, du square Paul Bert, du square Darcy et du Parc Clémenceau d’en profiter à leur tour. Dijon ne recense pas moins de 825 hectares d’espaces verts, 46 000 arbres, 125 parcs, promenades et squares.

Pour répondre concrètement à vos attentes sur nos importants projets de végétalisation, nous avons fait le choix de vous consulter, à l’image de la friche se situant en face du Lycée Carnot. Une large majorité d’entre-vous vous êtes déclarés favorables à la création d’un jardin public sur ces 520 m2. Ce square porte le nom de Samuel Paty, en hommage à l’enseignant d’histoire-géographie et sera inauguré ce 22 juin. Nous avons aussi donné la parole aux habitants riverains de l’Avenue de Langres pour déterminer les futurs aménagements du parc. Suite à cette consultation, nous allons donc créer un nouveau parc urbain de 6 000 m2 sur le terrain municipal à l’arrière du projet Garden State. C’est en ce sens que nous avons débuté le même exercice sur le quartier Maladière pour la transformation du stade, rue Béranger. Le 14 mai dernier, un pique nique citoyen a permis aux riverains de venir échanger avec Nathalie Koenders sur ce projet de parc urbain et sportif. Ce projet verra le jour en 2023, le temps d’élaborer et de travailler à un parc qui demain, vous ressemble. Comme nous nous y étions engagé auprès de vous, nous poursuivrons

Avril 2022

L’offensive militaire russe en Ukraine vient mettre fin à de longues décennies de paix sur le continent européen qui n’avait pas connu d’offensive depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Elle est une attaque contre la souveraineté de l’Ukraine mais aussi contre les libertés et les démocraties du monde.

Dès le début, vous avez été très nombreux à nous écrire, à apporter votre soutien au peuple ukrainien lors des rassemblements Place de la Libération. Fidèle à sa tradition humaniste, la ville de Dijon s’est mobilisée pour apporter son soutien aux populations ukrainiennes. Ainsi, François Rebsamen a décidé de réserver une première enveloppe financière de 100 000 € à la ville comme à la métropole, soit une enveloppe totale de 200 000 € pour venir en aide aux Ukrainiens via différentes associations comme le Secours populaire et la Croix-Rouge.

Nous sommes aussi en relation avec la ville de Cluj-Npoca, ville roumaine jumelée avec Dijon, située à la frontière ukrainienne, qui accueille de nombreux réfugiés et à qui nous attribuons 60 000 € de l’enveloppe Ville. Le 8 mars dernier,

Nathalie Koenders a animé une réunion publique à laquelle vous êtes venus en nombre pour organiser la solidarité dans notre ville, main dans la main avec les différents acteurs (services de l’État, Protection civile…). Lors de cette réunion, vous nous avez fait part de votre envie de pouvoir, à votre échelle, apporter votre aide. Il est désormais possible pour vous de proposer un hébergement via la plateforme en ligne : www.parrainages.refugies.info

Cet élan de solidarité se traduit aussi dans le monde associatif où vous êtes nombreux à créer ou à rejoindre des associations humanitaires, à faire des dons matériels (vêtements, médicaments, nourriture…) et financiers. Début mars, de nombreux convois sont partis de la métropole afin d’apporter des vivres à la frontière ukrainienne. Toutes celles et ceux qui fuient la guerre doivent être accueillis. À Dijon, nous nous sommes toujours engagés en ce sens. Plusieurs appartements sont d’ores et déjà réservés au sein de la Résidence Abrioux et d’autres solutions d’hébergement sont en cours d’étude avec les partenaires de la ville, en particulier le Centre de rencontres internationales (CRI). Après une semaine de car, samedi 19 mars, 150 réfugiés sont arrivés au gymnase François Chambelland.

Nous continuerons dans les jours et semaines qui viennent à accueillir, à accompagner dans les meilleures conditions ces citoyens qui fuient la guerre. Dijon se place toujours du côté des opprimés et s’opposera toujours à celles et ceux qui veulent nuire à la démocratie, à la liberté, à la paix. Notre groupe exprime une nouvelle fois toute sa solidarité au peuple ukrainien.

Mars 2022

Chaque année en mars est célébrée la semaine d’éducation et d’actions contre le racisme, l’antisémitisme. C’est aussi l’occasion de rappeler que lutter contre toutes les formes de discriminations, c’est faire vivre concrètement la liberté, l’égalité et la fraternité dans notre pays.

La lutte contre les discriminations est un enjeu qui concerne les pouvoirs publics et toutes nos concitoyennes et tous nos concitoyens. La ville de Dijon a été l’une des premières collectivités à s’engager résolument dans la lutte contre toutes les formes de discriminations. Nous le savons, la discrimination est une réalité douloureuse et quotidienne dans notre société. Elle se manifeste dans la recherche d’emploi, de logement, dans le monde du travail comme dans celui des loisirs.
La crise sanitaire a malheureusement accentué de nombreuses inégalités. En 2021, à poste et compétences égales, les femmes gagnent en moyenne 16,5% de moins que les hommes. La marche vers l’égalité est encore longue et c’est pourquoi il est essentiel que les acteurs publics que nous sommes soient précurseurs en la matière.

Il nous importe, à la ville de Dijon, d’accompagner l’ensemble des personnes victimes de discrimination et d’apporter réparation aux préjudices subis.
C’est pourquoi la ville de Dijon s’est dotée dès 2009 de moyens accessibles en créant un dispositif unique en France : une commission extra-municipale de lutte contre les discriminations et son Antenne Municipale et Associative de lutte COntre les Discriminations (AMACOD).
Elle accueille chaque année des centaines de dijonnaises et de dijonnais. En même temps, l’AMACOD sensibilise tous les élèves, de l’école à l’université en associant également les jeunes en service civique qui mènent des actions pédagogiques sur les questions de discriminations.
La ville de Dijon, le CCAS et Dijon métropole possèdent depuis juin 2018 le double label AFNOR « Diversité et Égalité professionnelle Femmes-Hommes » soulignant ainsi notre engagement en matière de prévention des discriminations, d’égalité des chances et de promotion de la diversité au sein de l’ensemble de ses services, une première en France.

Si les progrès en matière d’égalité femmes-hommes ont fait l’objet d’une réelle avancée ces dernières années, ils ne doivent cependant pas masquer le chemin qu’il reste à parcourir.

Nous réaffirmons avec convictions à toutes les victimes de discriminations que le socle de notre République est fort de ses valeurs et qu’elle garantisse les droits de l’ensemble des citoyennes et des citoyens.

Février 2022

Pour la première fois depuis 13 ans, la France a pris ce 1er janvier 2022 la présidence du Conseil de l’Union européenne pour les 6 prochains mois. Concrètement, cela signifie que du 1er janvier au 30 juin 2022, la France doit s’acquitter de plusieurs missions, suivre l’agenda législatif européen et élaborer des compromis susceptibles de résoudre les problèmes politiques entre les gouvernements des 27 États membres.

À Dijon, l’Europe est omniprésente. Très souvent, elle accompagne notre ville pour des projets d’envergure. En 2010, la ville a obtenu près de 6 millions d’euros de l’Union européenne au titre du FEDER (fonds européen de développement régional) pour la construction du tramway qui, par ailleurs, fêtera ces 10 ans cette année et est considéré comme l’un des plus performants d’Europe. En 2015, elle a aussi accompagné notre collectivité à hauteur de 2 millions d’euros dans la construction de la cuisine centrale qui permet aujourd’hui d’alimenter plus de 8 000 écoliers dijonnais avec des repas de qualité, souvent locaux et bio. La passerelle reliant la gare SNCF au jardin de l’Arquebuse a elle aussi bénéficié, grâce au FEDER, d’un accompagnement européen à hauteur de 681 128 €. Le 20 avril 2020, Dijon a répondu à l’appel à projet « H2020 Villes et communautés intelligentes » lancé par la Commission européenne. Aussi ambitieux qu’innovant, il a pour objectif de promouvoir le développement de villes à énergie positive qui produisent plus d’énergie qu’elles n’en consomment. C’est une partie du quartier de la Fontaine d’Ouche qui a été choisi pour porter ce programme écologique novateur qui a reçu un accompagnement de plus de 18 millions d’euros pour son déploiement.

Dijon, capitale de la Bourgogne-Franche-Comté tisse, depuis les années 1950, un réseau de villes partenaires en Europe (Cluj, Mayence, Reggio Emilia, Guimaraes…) et au- delà (York, Dallas…). Les échanges et les projets portent sur les relations économiques, le tourisme, l’enseignement supérieur, la culture, la gastronomie et le développement durable. L’Université de Bourgogne est au coeur des mobilités européennes. Chaque année, ce sont plus de 500 étudiants qui partent faire leurs études à l’étranger et ce sont près de 4 000 jeunes qui viennent à Dijon pour étudier dans nos différents établissements supérieurs dont le campus de Sciences Po Paris dédié à l’Europe centrale et orientale, la Burgundy School of Business (BSB), Agrosup ou encore l’Ecole Nationale Supérieure d’Art (ENSA) et l’Ecole Supérieure de Musique (ESM). Dijon a aussi la chance d’accueillir La Maison de l’Europe (près de l’arrêt de tram Godrans-Les halles) qui vous permet justement d’avoir accès à l’ensemble des informations sur l’Europe et ses actions dans notre quotidien. Dijon défendra toujours les couleurs de l’Europe, une Europe qui développe une culture de l’amitié et du vivre-ensemble. L’Europe que nous voulons est celle du progrès social et de la croissance économique, démocrate et engagée dans la transition écologique.

Janvier 2022

En juin 2020, vous nous avez fait confiance pour faire de Dijon une ville toujours plus rayonnante, attractive, écologique, diversifiée et accessibles à toutes et à tous.

Dans leur immense majorité, les engagements pris autour des 7 défis sont concrètement lancés. Certains sont d’ores et déjà complètement tenus.
En ce qui concerne votre pouvoir d’achat, dès avril 2021, le prix de l’eau a diminué de 16%. Les musées, les bibliothèques, le temps d’activité périscolaire et la navette électrique DiviaCity restent bien évidemment gratuits. Attachés à ce que nos services publics municipaux soient accessibles à toutes et à tous, nous avons maintenu leur tarification selon vos revenus. Pour la restauration scolaire de vos enfants, nous avons abaissé le tarif du repas pour les familles les plus modestes à 0,50 €. Pour le sport, nous avons étendu la prise en charge totale des licences sportives aux familles dont les revenus sont inférieurs à 1200 €/mois et aux dijonnais de plus de 60 ans.

La municipalité poursuit son engagement contre le changement climatique avec la rénovation énergétique des bâtiments publics. En ce qui concerne la production d’énergie, Dijon possède désormais la plus grande centrale photovoltaïque de Côte d’Or capable d’alimenter 8000 habitants en électricité. Le réseau de chaleur urbain, alimenté par de l’énergie renouvelable, continue son extension et permet à nombre d’entre-vous de réaliser des économies. Le grand projet hydrogène, lui, permettra d’alimenter dès 2022 une partie des bus et des bennes de la métropole. Côté plantation, plusieurs arbres et vergers urbains ont été plantés, d’autre verront le jour et la légumerie ouvrira ses portes fin 2022.

Pour lutter contre la pauvreté qui s’est fortement accentuée avec la crise sanitaire, nous nous étions engagés à reconstruire la résidence Abrioux qui accueille quotidiennement des personnes précaires mais aussi des enfants et femmes victimes de violences conjugales : nous l’avons fait puisqu’elle est ouverte depuis mars 2021. Nous avons maintenu le budget du CCAS, qui a été au cœur de la solidarité pendant la crise, et nous avons mis en place un grand plan d’urgence sociale de 1,3 millions d’euros.

L’accès à l’éducation, à la culture et aux sports, sont essentiels au bon fonctionnement de notre société. Pour l’éducation, nous investissons massivement dans la rénovation thermique des bâtiments pour offrir de bonnes conditions de travail aux élèves. Nous avons lancé, pour les dix prochaines années, un grand plan d’investissement de 75 millions d’euros dans les écoles qui prévoit la suppression des préfabriqués, la désimperméabilisation progressive des cours d’école et d’importants travaux de rénovation dans plusieurs écoles.

Pour la pratique sportive, le stade municipal Trimolet fait peau neuve. La nouvelle base nautique du Lac Kir sera opérationnelle en 2023 et accueillera des athlètes lors des JO de 2024. Le programme « Comme un poisson dans l’eau » destiné à l’apprentissage gratuit de la natation pour les enfants de plus de 7 ans est un véritable succès qui sera réitéré l’année prochaine. En parallèle, plusieurs gymnases de la ville sont ouverts le week-end à la pratique sportive libre.
Le Grand théâtre, construit en 1810 est actuellement en cours de rénovation. Pendant la crise, la municipalité a maintenu les subventions aux associations culturelles, y compris pour celles qui n’ont pas eu d’activité lors de la crise sanitaire. Pour les étudiants qui avaient acheté la carte culture 2020-2021, elle est renouvelée gratuitement en 2022 pour profiter pleinement de l’ensemble des équipements culturels dijonnais.

Nous nous sommes engagés à faciliter et à améliorer votre quotidien. Afin d’accompagner les jeunes en difficulté, la majorité municipale a décidé de remettre en place des éducateurs de rues, préalablement supprimés par le département. En ce qui concerne la tranquillité publique, nous poursuivons le recrutement de policiers municipaux afin de porter leur nombre à 100 agents tout en revalorisant leur salaire. Leurs horaires d’intervention sont élargis et les patrouilles desoirées sont désormais armées. Avec un nouveau fonctionnement, les commissions de quartiers se renouvelleront en 2022. Pour les commerçants du centre-ville, nous avons mis en place 4 collectes de carton à vélo réalisées par des personnes en réinsertion. Dès 2022, une déchetterie mobile viendra récupérer sur demande les déchets des personnes ne pouvant se déplacer. À propos de l’accessibilité, les quais de la gare SNCF font peau neuve et vous permettent désormais d’accéder simplement à votre train.

Du côté des quartiers, comme nous nous y étions engagés, la nouvelle MJC Montchapet a été inaugurée en mai dernier et permet désormais d’accueillir de nouveaux espaces d’accueils, des salles polyvalentes, un relais de la petite enfance. Le grand projet de rénovation urbaine du quartier de la Fontaine d’Ouche avance également et permet une profonde transformation au service de la transition écologique, pour vous offrir de meilleures conditions de vie.

Et puis, l’innovation et l’attractivité restent des priorités. Nous accueillons de nouvelles grandes écoles telles que l’ESTP et ESEO et continuons d’accompagner les étudiants dijonnais les plus précaires avec les bourses municipales allant de 500 € à 1 000 €. A travers son projet innovant OnDijon, Dijon métropole rayonne et attire de nombreuses délégations nationales et internationales. L’ouverture prochaine de la Cité Internationale de la Gastronomie et du vin viendra, elle aussi, accroître considérablement l’attractivité de notre ville et de notre métropole tout en mettant en lumière notre patrimoine culinaire et viticole bourguignon.

En 2022, grâce à la gestion saine de la municipalité, le budget de la ville permettra une hausse de nos investissements, la stabilité des taux d’imposition de la ville (depuis 6 ans), la poursuite du désendettement (qui atteindra son plus bas niveau depuis 1993) tout en maintenant un service public de qualité.
Ensemble, nous continuerons en 2022 à mener à bien nos politiques pour vous.
La majorité municipale vous souhaite à toutes et à tous, une très bonne année 2022 !

Groupe des élus démocrates, écologistes, centristes et citoyens

ADRESSE ET CONTACT

Avril 2024

Il y a cinquante ans, le Portugal était le théâtre d’un événement historique qui allait changer le cours de son histoire et inspirer des mouvements démocratiques à travers le monde: la Révolution des OEillets. Le 25 avril 1974, les militaires portugais renversaient sans violence et avec le soutien de tout un peuple, un régime autoritaire et inaugurait une ère nouvelle de liberté et de démocratie. La Révolution des OEillets a été saluée pour son aspect pacifique et son succès à renverser le régime autoritaire en place. Après le coup d’État, le Portugal a rapidement entamé une transition vers la démocratie, marquée par la libération des prisonniers politiques, la fin de la censure et la tenue d’élections libres. Cette révolution fut bien plus qu’un simple changement de régime politique ; c’était une affirmation de la volonté populaire pour la liberté, la justice et la dignité humaine. Cinquante ans plus tard, la communauté portugaise de Dijon ainsi que toute la ville grâce à sa forte relation avec la ville de Guimarães, s’apprêtent à célébrer autour d’évènements culturels et associatifs, ce fort moment de l’Histoire du Portugal. En effet, la Révolution des OEillets demeure un rappel poignant de l’importance de la démocratie en Europe et dans le monde entier. Elle nous rappelle que la démocratie n’est pas un acquis, mais un travail constant et une responsabilité partagée. En cette ère où les valeurs démocratiques sont parfois remises en question, il est essentiel de se souvenir de la bravoure des hommes et des femmes qui ont lutté pour la liberté avec « la fleur au fusil ». Les leçons de la Révolution des OEillets doivent nous guider alors que nous continuons à défendre et à promouvoir les principes démocratiques à travers le vieux continent, et plus loin encore. En célébrant le cinquantième anniversaire de la Révolution des OEillets à Dijon, honorons la mémoire de tous ceux qui se sont sacrifiés pour la liberté et réaffirmons notre engagement envers une Europe unie, démocratique et libre.

Mars 2024

Alors que les périodes de sécheresse et les conditions de stress hydrique sont susceptibles de devenir plus fréquentes et plus sévères, le changement climatique inflige des dommages considérables à la végétation urbaine. Les arbres deviennent plus vulnérables aux maladies, exacerbant les défis auxquels fait face la biodiversité en milieu urbain. Ces enjeux s’inscrivent dans une dynamique de long terme, dans laquelle la croissance d’un arbre, par essence lente, se voit compromise par le double défi que représentent le changement climatique et l’artificialisation des sols. Conscients de ces réalités, nous agissons. Force de proposition, nous favorisons la désimperméabilisation des sols. Celle-ci permet à l’eau de s’infiltrer et à la terre de respirer. Elle est essentielle. Depuis 2020, nous reconfigurons notre approche de la plantation d’arbres. Il s’agit de diversifier les espèces plantées. Précédemment nous nous limitions à cinq ou six espèces. Aujourd’hui, nous en introduisons désormais plus de trente. Cette diversification s’inscrit dans un effort d’adaptation, qui ne déracine pas pour autant les espèces traditionnelles. Cette transition vers un kaléidoscope d’essences se construit dans la durée. Pour l’instant, nous avons mis en oeuvre un plan de gestion singulier, envisageant la gestion de notre patrimoine arboré sur le modèle d’une forêt. Bien que cette stratégie semble moins immédiate que la création de micro-forêts urbaines, comptant plus de 50 000 plantations, à l’image de la Forêt des enfants, elle n’en reste pas moins cruciale. L’obtention du label ÉcoJardin pour plusieurs de nos parcs illustre une autre facette de notre engagement. Ce label témoigne de notre progression vers une gestion plus durable de la biodiversité. Ainsi, nous sommes pleinement engagés dans cette lutte pour un environnement urbain plus résilient et diversifié, répondant aux défis posés par le changement climatique tout en enrichissant la qualité de vie de nos citoyens.

Février 2024

Dijon se dresse aujourd’hui comme une véritable incarnation de l’esprit européen, un espace où se concrétisent les valeurs et les ambitions de l’Union européenne. En son coeur bat l’âme d’une mosaïque de citoyens qui, ensemble, tissent le tissu d’une ville dynamique et ouverte sur le monde. Cependant, alors que nous nous apprêtons à participer aux élections européennes, nous sommes confrontés à une question cruciale : comment renforcer le lien entre les citoyens et ce projet européen, si ambitieux et pourtant mal compris ? La réponse à cette interrogation réside dans une approche double : d’une part, reconnaître et valoriser les effets positifs de l’Union européenne sur notre quotidien à Dijon, et d’autre part, réveiller une citoyenneté européenne souvent endormie. Les politiques européennes jouent un rôle majeur à l’échelle locale, apportant des opportunités économiques, culturelles et sociales. Le projet « Dijon Mobility », porté par Dijon Métropole, illustre cette dynamique. Il consiste en la construction de deux stations hydrogènes qui permettront l’avitaillement des bus et des bennes à ordures de la métropole avec un carburant propre et produit localement. Ce projet, soutenu par la Commission européenne, démontre l’importance de l’Europe dans notre bassin de vie. Plus encore, nous devons célébrer cette diversité européenne qui enrichit notre quotidien et renforce notre sentiment d’appartenance communautaire. De même, notre réseau international démontre un volontarisme européen. Il se compose de villes partenaires européennes. Mais ce tableau est assombri par la montée des populismes et un sentiment de déconnexion vis-à-vis des institutions européennes. Le sentiment d’une distance entre Bruxelles et les réalités citoyennes a alimenté une défiance vis à vis de l’Europe. Il est de notre responsabilité de démystifier l’Europe, de rendre ses actions plus visibles et ses décisions plus compréhensibles pour les citoyens. En tant qu’élus, nous nous engageons à promouvoir cette vision d’une Europe plus proche, plus transparente et plus participative

Décembre 2023

Le 12 novembre dernier, plus de 180 000 personnes ont défilé contre l’antisémitisme à travers tout le pays. À Dijon, nous nous sommes rassemblés Place de la République contre l’antisémitisme. Les Dijonnaises et les Dijonnais, dans un élan de fraternité, ont répondu présents à l’appel, incarnant unité et dignité face à la montée de la haine. Nous appartenons à une famille politique qui croit au dépassement des clivages et au consensus. Au delà des partis politiques, il s’agissait d’adresser nos pensées aux victimes de l’antisémitisme et du racisme, à Dijon comme ailleurs. Les actes antisémites se multiplient. Suite à l’agression perpétrée par le Hamas envers Israël le 7 octobre, une vague d’antisémitisme s’est propagée en France. Il s’agit de plus de 4000 signalements d’incidents antisémites rapportés à la plateforme Pharos. Ce ne sont pas de simples statistiques, ces chiffres représentent des vies affectées, des communautés ébranlées et des valeurs fondamentales mises à l’épreuve. Notre combat contre l’antisémitisme doit être universaliste. Il doit reposer sur des valeurs partagées d’égalité, de respect et de justice pour tous. Cet universalisme doit être la source de solidarités, agissant sur le tissu social et citoyen. La haine de l’autre, quelle que soit sa forme, doit être rejetée avec la plus grande fermeté. À Dijon, cet élan humaniste doit se traduire par des actions concrètes : éducation, sensibilisation, et une collaboration accrue avec les forces de l’ordre pour assurer la sécurité de tous. C’est ensemble, et seulement ensemble, que nous pourrons ériger des barrières inébranlables contre l’antisémitisme. Nous devons promouvoir une culture de la mémoire, qui n’oublie pas les leçons du passé et qui s’en sert pour éclairer l’avenir. Nos institutions doivent être vigilantes et réactives face à l’antisémitisme. Nous, élus du groupe des élus Démocrates, Écologistes, Centristes et Citoyens de Dijon, réaffirmons fermement nos valeurs républicaines.

Novembre 2023

100 000 arméniens ont fui le « nettoyage » ethnique suite à la « guerre éclair » menée par l’Azerbaïdjan en septembre dernier dans le Haut Karabakh. Les élus démocrates de Dijon se doivent d’être solidaires de ce peuple chrétien du Caucase. Son histoire tragique se répète depuis la répression sanglante de 1896 suivie du 1er génocide du 20e siècle perpétré par les
turcs en 1915. L’incorporation stalinienne perverse en 1923 du Haut Karabakh – peuplé à 94% d’Arméniens – à la république socialiste et soviétique d’Azerbaïdjan a, quant à elle, conduit à la « désarménisation ». Et l’agression militaire azérie de 2020 a permis l’occupation d’une partie du territoire arménien et le blocus du corridor de Latchine, ce dans l’ insouciance quasi générale. « Assez d’indifférence, de complaisance et de lâcheté, l’Arménie doit vivre! » clamait le 3 octobre dernier le député Bourlanges à l’Assemblée Nationale, comme Jaurès fin 1896. Nous, Elus de la majorité municipale dijonnaise, ne pouvons ignorer les liens séculaires unissant la France et l’Arménie, que symbolisera en 2024 l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian , exécuté en 1943, pour défendre NOTRE liberté. Aucun contrat gazier avec l’Azerbaïdjan ne justifie le comportement actuel du pouvoir azéri! Désormais abandonnée par la Russie du fait de son adoption d’un régime démocratique et de son ouverture à l’Europe occidentale, l’Arménie peut souffrir du deuxième acte de cette guerre, à savoir l’abolition de sa démocratie libérale et une atteinte définitive à sa souveraineté territoriale. Au-delà, il s’agit d’ « invisibiliser » les Arméniens, en détruisant leur patrimoine historique et religieux. Ce processus doit être stoppé !
La position des Démocrates est républicaine, humaniste et universaliste face à la barbarie subie par les Arméniens, les Ukrainiens et dans sa répétition tragique par les Israéliens. Plus que jamais, nous avons besoin d’une Europe forte et solidaire pour faire triompher la Démocratie et la Liberté !

Octobre 2023

Il est indiscutable que la crise du changement climatique et la crise de la gestion de l’eau sur notre territoire s’interpénètrent et agissent de concert pour former une situation de grande ampleur qui dépasse ce que nous pouvions imaginer. La baisse très importante du niveau des nappes phréatiques est liée à l’augmentation de la température et à la baisse du nombre de jours de pluie, mais par contre pas du volume d’eau déversé, qui bien souvent ruisselle. Aussi, bien que cette situation de l’eau sur notre territoire soit non réversible à court terme et non réparable, elle est adaptable. En effet cette grande quantité d’eau déversée qui part directement à la rivière et qui ne s’infiltre pas dans nos sols, c’est notre chance et cela fait l’objet de travaux d’expérimentation importants dans le bassin du Rhin, où le syndicat des eaux a transformé les polders de gestion de crues en champs d’infiltration. Tout comme celui de la Garonne vers Toulouse, où la même expérimentation a lieu. Le protocole qui permet de créer ces réserves vise à éviter de pomper dans les nappes l’été, avec des engagements des agriculteurs sur la réduction
des prélèvements. C’est un modèle vertueux qui incite le monde agricole à la sobriété. On utilisera moins d’eau en s’appuyant sur des réserves faites à des moments de disponibilité de la ressource. À une moindre échelle, la désimperméabilisation des surfaces goudronnées dans notre ville procède de la même volonté. Mais tous ces travaux futurs d’adaptation nécessiteront d’importants coûts supportés par nos syndicats des eaux qui ne sont pas dimensionnés pour répondre à cela. Rien que sur le bassin métropolitain il y en a 4, à l’échelle du département plus de 20 ! Idéalement il ne nous faudrait pas plus de 3 ou 4 syndicats des eaux : un métropolitain, un nord Côte-d’Or et un beaunois pour avoir les moyens d’engager ces travaux d’envergure. Il est primordial de faire passer l’urgence climatique au premier plan

Septembre 2023

Nous vivons dans un pays où les impôts et les dépenses publiques sont très élevés. C’est le modèle français, modèle que personne ne copie d’ailleurs.
L’endettement de notre pays croit régulièrement, durablement sans que la qualité du service s’améliore significativement et sans qu’aucune réforme ne parvienne à freiner cette frénésie de dépenses publiques qui ne peuvent être financées qu’en accroissant la dette publique. Chaque année depuis 1974, le budget des administrations publiques est présenté et exécuté en déficit. La dette atteint désormais plus de 3000 milliards d’euros en valeur absolue. Un endettement record en volume qui équivaut à plus de 112 % du PIB et qui menace les comptes de l’État confronté à une hausse de ses taux d’intérêts.
Pour établir son budget 2024, réduire le déficit, ne pas augmenter voire baisser les impôts et en même temps investir dans la transition écologique, l’État va certainement mettre à contribution les collectivités. Notre ville, heureusement depuis 2008, n’a eu de cesse de baisser son endettement, le passant de 236 millions d’euros à 120 millions d’euros. Cette baisse continue nous laisse des marges de manœuvre. Aussi, depuis 6 ans, la majorité municipale dijonnaise a voté 0 % d’augmentation des taux d’imposition de la taxe foncière. C’est un effort important et profitable aux Dijonnaises et aux Dijonnais qui ne nous a pas empêché, dans le même temps, cette année de réaliser des investissements au montant record : plus de 60 millions d’euros réinvestis dans l’économie locale. Contrairement à beaucoup d’autres villes,
nous n’avons pas baissé l’enveloppe destinée aux associations, au contraire nous les avons accompagnées pour passer au mieux la crise. Durant cette crise économique et sociale difficile que nous traversons, avec le retour d’une inflation forte, nous ne pouvons que nous réjouir de la gestion financière de notre ville, qui nous permet d’aborder l’avenir avec un peu plus de sérénité que beaucoup d’autres collectivités de notre pays.

Juin 2023

Le 12 avril, notre ville accueillait sur le quartier de la Fontaine d’Ouche, Élisabeth Laithier, rapporteure générale de la concertation sur le service public de la petite enfance. La veille, était rendu public le rapport de l’Inspection générale des Affaires Sociales (IGAS), commandé par le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, sur la qualité de l’accueil et la prévention de la maltraitance dans les crèches, suite au décès d’une petite fille dans une micro-crèche de Lyon. Si le rapport pointe des dysfonctionnements et comportements professionnels inadmissibles et insupportables sur lesquels il faut agir rapidement, ne jetons pas l’opprobre sur tout un secteur composé à 95% de femmes. Réjouissons-nous du fait que la petite enfance redevienne un sujet politique. Les recommandations formulées dans le rapport de l’IGAS permettent, enfin, de placer la qualité de l’accueil et des conditions de travail, sans augmentation du coût pour les familles, comme boussole de toute politique d’accueil du tout-petit. La question du nombre de places disponibles devient secondaire, et cela fait toute la différence, dans une société où la lutte contre les inégalités de destin et le renforcement de l’attractivité des métiers du soin sont urgentes à traiter, tant nationalement que localement. À Dijon, le bien-être des enfants, des familles et des professionnels est au coeur des projets de direction et d’établissements, des formations, des conseils de crèche et de parents, et de tous les événements que nous proposons. La seconde édition de la journée Petite Enfance et Nature prévue le 1er juillet, au Jardin de l’Arquebuse, en est un exemple concret, plébiscité par les professionnels et les parents.
Le degré d’humanité d’une société se mesure à sa capacité à accueillir dignement les tout-petits et les plus âgés d’entre nous : à Dijon, ville solidaire et où il fait bon vivre, la qualité d’accueil des tout-petits est et restera une priorité !

Mai 2023

La Cité internationale de la Gastronomie et du Vin « CIGV » de Dijon souffle sa première bougie. Que de chemin parcouru depuis 1204, année de création de l’Hôpital du Saint-Esprit par le Duc de Bourgogne Eudes III. Que de chemin parcouru depuis l’inscription du Repas gastronomique des Français sur la liste du patrimoine immatériel de l’Humanité. En effet, en 2010, l’UNESCO classait cette pratique sociale coutumière des Français, destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes tels que naissances, mariages, communions, anniversaires, succès et retrouvailles. En 2015, le dernier patient quittait les services de l’hôpital général qui fermait définitivement ses portes. En mai 2023, un an après son ouverture, la CIGV enregistre déjà plus de 800 000 visiteurs et s’inscrit comme la nouvelle destination patrimoniale, culturelle, touristique et économique de Dijon. Ce formidable outil d’attractivité pour nos territoires est d’ailleurs mis en exergue dans de nombreuses revues nationales et internationales, encore tout dernièrement dans le prestigieux hebdomadaire américain Time qui a classé Dijon dans sa liste des 50 meilleurs endroits du monde à visiter en 2023. En une année, à l’écoute des visiteurs, la CIGV a su évoluer : gratuité de la Chapelle des Climats et des Terroirs, transformation des espaces commerciaux en food court, création de brunchs dominicaux, ateliers de cuisine et de pâtisserie avec des chefs prestigieux, des chefs étoilés, des MOF (meilleurs ouvriers de France)… Toutes ces évolutions attirent de plus en plus les Dijonnais, les habitants de la Métropole et de la Côte d’Or qui représentent à eux seuls plus de 60 % des visiteurs. La CIGV continue à se développer et dernièrement a été créé un Fonds de dotation pour le mécénat des activités culturelles et éducatives afin de rendre l’accès à la culture et au bien manger accessible à toutes et tous. Pour résumer, il se passe toujours quelque chose à la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin de Dijon !

Avril 2023

La « nouvelle économie » est liée à l’utilisation des technologies à l’exemple du web, du cloud, du smartphone, de l’intelligence artificielle et du fameux agent conversationnel, ceci à l’adresse des citoyens, des entreprises et des territoires. Avec la vitesse érigée en principe, elle désigne une croissance économique qui a des répercussions considérables sur la productivité et le gain de nouveaux marchés, mais aussi par la réduction du temps et de l’espace sur nos cadres de vie et de travail. Elle est portée dans notre ville, pour une part très prometteuse, par les « Jeunes entreprises innovantes », communément appelées startups ou jeunes pousses. Ces dernières, bien qu’encore trop peu nombreuses, font par leur flamme entrepreneuriale rayonner Dijon. Grâce à elles, les progrès induits sont indéniables tant en faveur de la transition écologique, préoccupation majeure de notre majorité municipale, que dans des secteurs comme l’agro-alimentation et la santé, deux filières d’excellence de notre métropole. Mais le fourmillement d’idées nouvelles, les avancées technologiques au sein de ces start-ups doivent aussi permettre à Dijon comme ailleurs de renforcer l’éthique sociale et d’allier « destruction créatrice » et « construction humaniste ». Il revient à chacun d’en être conscient et aux élus de défendre cette position et de l’ériger en principe d’action ! Ainsi par exemple, à partir du constat d’une inégalité de genre encore plus forte pour les jeunes entreprises innovantes que pour les entreprises classiques avec seulement 20 % de Femmes fondatrices et 12 % des levées de fonds, Dijon métropole a organisé le forum LADYj.Tech- Entreprendre et Innover au féminin, dans le cadre du Mois de l’Égalité. Cet événement a mobilisé l’ensemble des parties prenantes de l’innovation, issues des milieux académiques, de la recherche, des entreprises, de la finance, associatifs, institutionnels… Action de sensibilisation à visée universaliste et non communautariste, mise en lumière de start-uppeuses qui conjuguent avec talent, science et entrepreneuriat, invitation à modifier

Mars 2023

Les femmes votent, travaillent, elles peuvent désormais accéder à tous les métiers. Si l’on compare la situation des femmes aujourd’hui en France à celle du début du siècle, il est certain que des caps importants ont été franchis : l’avortement est légal, le viol est un crime, l’égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. Mais si l’égalité a bien progressé en droit, il reste encore beaucoup trop de domaines où les inégalités persistent. 87 % des victimes de violences conjugales sont des femmes, les femmes gagnent en équivalent temps plein 22 % de moins que les hommes, les femmes salariées consacrent quotidiennement 1h20 de plus que les hommes aux tâches domestiques. Les stéréotypes sexistes ne reculent pas non plus : ses manifestations les plus violentes s’aggravent, particulièrement chez les jeunes générations, d’après le dernier rapport du Haut conseil à l’Égalité. Lutter contre le sexisme est un travail quotidien, et ce dès le plus jeune âge, pour déconstruire les idées reçues. C’est ce à quoi nous sommes particulièrement engagés avec Génération Dijon, dès la petite enfance et tout au long du parcours des enfants et des jeunes Dijonnais, sur tous les temps de leur vie. C’est tout le sens des actions que notre ville coordonne toute l’année avec en point d’orgue le Mois de l’Égalité, autour du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes. Nous poursuivons notre mobilisation avec l’ensemble de nos partenaires locaux, pour passer d’une égalité de droits à une égalité de fait. Pour visibiliser les inégalités dans toutes les sphères de la vie et, ainsi, contribuer à les éradiquer, à l’échelle locale. Le 8 mars, ça n’est pas la fête des femmes, c’est une journée pour mettre en lumière l’actualité des droits des femmes, des droits souvent menacés, jamais acquis. Les risques de recul sont réels, en ce qui concerne notamment le droit à l’avortement ou la situation des femmes les plus pauvres qui ne cesse de s’aggraver. En 2023, à Dijon, continuons à nous mobiliser pour l’égalité !

Févier 2023

La situation géopolitique actuelle nous a fait prendre conscience de notre dépendance comme de notre fragilité énergétique. Elle aura eu pour effet de précipiter la nécessaire sortie des énergies fossiles. Ainsi, la stratégie énergétique de la France – qui ambitionnait la neutralité carbone à l’horizon 2050 – trouve une nouvelle dynamique, alors même qu’entre 2012 et 2017 nous réduisions seulement nos émissions de 1 %, et peinions à dépasser les 2 % depuis 2019. L’avenir se construit désormais sur les énergies renouvelables et décarbonées. La ville de Dijon n’a pas attendu pour s’inscrire dans ce futur plus responsable et plus respectueux pour la planète. Notre ville est déjà en passe de devenir la première métropole à hydrogène de France, avec la construction de deux stations à hydrogène, dont la première a été mise en service début 2022, avec une capacité de recharge quotidienne de 440 kg d’hydrogène. La seconde sera mise en service courant 2023, avec le double de capacité de recharge, ce qui permettra – d’ici 2030 – de fournir de l’énergie, produite localement, à quelques 200 bus, 50 bennes à ordures, et 250 véhicules légers. Parallèlement, les progrès continus de nos connaissances scientifiques en la matière, nous permettent d’envisager un prochain bond technologique, permettant ainsi de produire plus écologiquement et à très grande échelle (sans avoir recours à des terres rares), comme en atteste la récente découverte d’une équipe de chercheurs de l’université des Sciences de Tokyo, qui, à partir de déchets organiques et de rouille (oxyde de fer), est parvenue à générer 25 fois plus d’hydrogène qu’avec le dioxyde de titane, très largement employé aujourd’hui. La ville de Dijon, capitale verte et référence européenne en matière écologique, seule grande ville française en phase avec les normes de qualité de l’air édictées par l’OMS, offre déjà un taux de pollution aux particules fines très bas, grâce à une politique volontariste de sa municipalité, qui promeut les moyens de transport écologiques et les mobilités douces, qui créé des réseaux de chaleur urbains, qui étend ses zones piétonnes tout en multipliant ses projets d’éco-quartiers.

Janvier 2023

Depuis 2020, nous travaillons à mettre en œuvre la politique pour laquelle vous nous avez fait confiance, lors des dernières élections municipales. 2 ans et demi que nous travaillons à faire de Dijon, une ville douce à vivre pour toutes et tous. Dans l’ensemble des quartiers, à travers notre politique du logement pour tous, à travers nos politiques de services publics et de solidarité, nous poursuivons nos engagements pour que notre ville soit accessible. Dijon est aussi une ville sportive. Labellisée « ville active et sportive » et auréolée de la plus haute distinction, Dijon propose une offre importante d’équipements et d’activités qui répondent aux attentes de tous les publics et de tous les niveaux de pratique. Avec plusieurs sportifs et équipes au plus haut niveau, notre ville développe depuis de nombreuses années une véritable culture sportive grâce à la mobilisation de tous ses partenaires. Forte de ses 40 000 adhérents, la ville de Dijon, labellisée « Terre de jeux » et centre de préparation aux Jeux Olympiques, confirme le dynamisme de notre politique sportive. La culture est aussi un pilier qui permet de caractériser notre ville. Vous avez accès à un panel important de lieux culturels avec le Zénith, le Musée des Beaux-Arts, l’Opéra, le Théâtre, La Vapeur, La Minoterie qui accueillent chaque année des milliers de spectateurs ainsi que de grands artistes. Dijon est une ville attractive et touristique. L’année 2022 a été marquée par l’ouverture tant attendue de la Cité internationale de la gastronomie et du vin, le 6 mai dernier. Depuis, elle a déjà accueilli de nombreuses expositions, de nombreux chefs cuisiniers et pas moins de 440.000 visiteurs. Cet été, les touristes sont venus en nombre dans notre ville, ce qui lui permet d’ailleurs d’afficher des résultats encourageants, à la hauteur de ceux de 2019, période avant-covid. Dijon c’est aussi une ville innovante qui accueille chaque année de nombreuses délégations nationales et internationales pour son beau projet OnDijon. Nous pouvons être fiers de ce dispositif unique en France, qui vise à faciliter la gestion de l’espace public, à mutualiser les équipements urbains, à faciliter votre quotidien, à améliorer votre cadre de vie tout en accompagnant la transition écologique. Le cadre de vie passe aussi par la tranquillité publique et la sécurité. Comme nous nous y étions engagés, nous poursuivons le recrutement de policiers municipaux tout en ayant étendu leurs horaires d’intervention jusqu’à 3h du matin et armé les équipes du soir. À notre demande, dans le cadre du contrat de sécurité intégrée, notre ville a vu ses effectifs de policiers nationaux renforcés. La sécurité c’est aussi la protection des écoliers aux abords des écoles. Nous avons étendu le dispositif de zones 30km/h à 20 nouveaux groupes scolaires cette année. Désormais, 43 groupes sur 51 profitent de cet aménagement rassurant qui sera généralisé dès l’année prochaine. Il permet de réduire les risques d’accident et les émissions de gaz à effet de serre. L’éducation est au coeur de notre projet municipal. Le plan de Grande ambition éducative voté en fin d’année dernière prévoit 75 millions d’euros d’investissement d’ici à 2030 dans nos écoles. Il permettra par exemple la suppression de l’ensemble des préfabriqués, la débitumisation et la végétalisation des cours d’école, la rénovation des bâtiments. En 2023, la nouvelle légumerie alimentera la cuisine centrale en légumes bio et locaux, grâce à laquelle nous poursuivrons le développement d’une alimentation de qualité pour nos écoliers. Dijon, désignée ville la plus verte de France en 2019 par le magazine Forbes et finaliste de Capitale verte européenne en 2022 est profondément engagée dans l’écologie urbaine. Reconstruire la ville sur elle-même nous permet de sauvegarder nos terres agricoles et de planter par exemple, des arbres et des vignes comme sur le Plateau de La Cras. Que cette nouvelle année nous invite à la découverte du vivant dans tous les quartiers afin que chacun d’entre nous puisse profiter des capacités d’émerveillement mais aussi d’atténuation des changements du climat, que la biodiversité nous offre. Qu’elle nous rapproche d’une société plus respectueuse des femmes, des hommes et des animaux, quelque soit leur milieu et leur situation. Au cours de l’année 2023, le parc de la Colombière fera l’objet d’une revalorisation de la nature présente et de son lien avec le monde animal, l’occasion pour nous de fêter ses 350 ans en 2024. La majorité municipale vous souhaite à toutes et tous une excellente année 2023 !

Décembre 2022

Avec un objectif de sobriété énergétique pour cet hiver, la ville de Dijon fait le maximum pour que nous puissions passer les fêtes le plus normalement possible. En premier lieu, une bonne nouvelle, le programme d’illuminations qui se déroulera du 3 décembre 2022 au 1er janvier 2023 a été intégralement reconduit. Mais il durera une semaine de moins qu’en 2021. Avec une nouveauté cette année : la Cité internationale de la gastronomie et du vin sera également investie de décorations et d’illuminations. La patinoire de la place de la République est maintenue mais sa surface sera divisée par deux. De par ces choix, nous économisons suffisamment d’énergie pour que les fêtes se déroulent de façon optimale. Par ailleurs, la ville poursuit ses investissements en matière d’énergie, à commencer par l’extension du réseau chaleur urbain qui se sert d’énergie renouvelable à 70 % et qui alimente l’équivalent de 28 000 logements. Mais aussi le projet RESPONSE qui est actuellement testé dans le quartier de la Fontaine d’Ouche et qui pourrait être une solution pour les villes en matière de production et de consommation d’énergie. Parallèlement, le Haut-commissaire au plan, François Bayrou, travaille sur un projet de géothermie dite de surface, qui ne nécessite pas un forage de grande profondeur et ne mettrait donc pas en danger nos sols. Contrairement à la géothermie dite « profonde », ce procédé pourrait fournir une énergie propre, renouvelable et abondante avec une mise en place rapide et sans rejet de gaz à effet de serre et avec un rendement électrique équivalant à 5 tranches de 1000 mégawatts nucléaires. Ce serait une opportunité d’avoir de très bons résultats sur trois objectifs : la neutralité carbone, la sortie des énergies fossiles et la souveraineté énergétique. De plus, si ce type d’action ambitieuse est mis en place, ce sera générateur d’un très grand nombre d’emplois pérennes, directs et indirects.
Nous vous souhaitons de très bonnes fêtes de fin d’année.

Novembre 2022

La fin de l’année approche doucement, et si elle est synonyme de fête, elle ne doit pas nous faire oublier de prendre soin de notre santé. Les campagnes nationales telles qu’Octobre Rose pour le dépistage gratuit du cancer du sein, dont le CHU de Bourgogne et le centre Georges-François Leclerc prêtent activement leur concours, en sont un exemple fort. La Cité internationale de la gastronomie et du vin de Dijon, partenaire de l’institut de cancérologie de Bourgogne, y a pris également part en organisant de nombreuses animations, sans compter toutes les actions menées par diverses associations dijonnaises telles « A.v.e.c. la Deuche Rose », actions réalisées avec le concours de la ville de Dijon. Il est nécessaire de rappeler qu’une femme sur huit sera touchée par cette maladie qui survient surtout entre 40 et 50 ans. Quand le dépistage est précoce, les chances de survie sont de 90 %. Le cancer se soigne de mieux en mieux s’il est dépisté tôt ! La recherche à Dijon est précurseur dans ce domaine. En effet, une thérapie révolutionnaire a été testée au mois de juin de cette année.

Autre cancer à prévenir, celui des poumons qui touche essentiellement les fumeurs. La campagne du mois sans tabac, en novembre, est l’occasion de nous sensibiliser sur le sujet pour réduire sa consommation ou l’arrêter. Il s’agit aussi d’épargner l’entourage qui subit le tabagisme passif. Enfin, l’hiver est propice aux virus et promouvoir la vaccination n’est pas inutile pour se protéger et protéger les plus fragiles. Alors plus que jamais, prenez soin de vous et de votre entourage.

Octobre 2022

Les beaux jours se terminent, avec la menace d’un hiver potentiellement froid, dans un contexte géopolitique qui impacte notre accès à l’électricité, au gaz et au carburant. Après un été particulièrement sec et caniculaire, où les phénomènes climatiques ont été notoirement violents, chaque dijonnais·e a pris pleinement conscience de l’enjeu de la transition écologique, qui passera indéniablement par une modification importante de nos usages, aussi bien à l’intérieur de nos foyers, que dans nos entreprises, nos collectivités. Ces changements, au vu l’urgence climatique comme de la conjoncture, doivent s’opérer à court terme. L’enjeu de cette fin d’année sera donc particulièrement concentré sur notre sobriété énergétique – un des piliers majeurs de cette transition écologique – de façon à réduire les pics de consommation qui pèseront fortement sur nos réserves. L’État a pris ses responsabilités, en assurant les stocks de gaz, malgré des difficultés d’approvisionnement et une production d’électricité nucléaire ralentie par les maintenances du parc français. Il est à saluer le bouclier tarifaire mis en place, dispositif le plus important d’Europe, pour contenir l’envolée des prix des énergies. Cette mesure, à plus de 30 milliards d’euros, absorbe les hausses de plus de 40 % que nous pouvons voir chez nos voisins européens. Notre collectivité s’engage également dans des efforts constants afin de réduire la consommation énergétique avec des raccordements d’un plus grand nombre au réseau de chaleur urbain, la rénovation des bâtiments publics dont plusieurs écoles, le projet hydrogène qui est l’un des plus complets et structurant du territoire français. La sobriété énergétique et la transition écologique sont l’affaire de toutes et tous, et chaque dijonnais·e doit pouvoir trouver les solutions comme les moyens de faire mieux en la matière.

Septembre 2022

Après un hiver et un printemps très doux atteignant parfois des températures jamais enregistrées à Dijon, les températures estivales se sont envolées. Adapter les villes à la chaleur devient une nécessité afin de réduire son impact sanitaire. La prévention des risques sanitaires dus aux canicules passe par l’adoption de comportements individuels adéquats et aussi par des actions sur l’environnement pour réduire la chaleur en ville. Une étude publiée en 2020 par Santé Publique France montre que les risques de mortalité liés à la chaleur sont plus faibles dans les communes ayant le plus de végétalisation, d’arbres et des sols moins artificialisés. Du point de vue de la santé publique, la végétation joue sur la chaleur mais également sur la pollution de l’air, le bruit, l’incitation à avoir une activité physique et crée du lien social. Bien sûr, cette végétalisation doit prendre en compte les effets négatifs en évitant les essences allergisantes. La végétalisation n’est pas la seule option. Les actions sur l’environnement urbain sont à coupler avec des mesures de prévention comme le confort thermique des bâtiments. À ce titre, la ville de Dijon participe au projet européen Response avec la réhabilitation de bâtiments à la Fontaine d’Ouche. La diminution des déplacements motorisés et la desserte par les transports en commun ainsi que l’usage de modes actifs doux tels que le vélo ou la marche permettent de lutter contre ces îlots de chaleur générés par la concentration d’activités humaines en ville. Pour répondre à la question de comment se rafraîchir dans la cité des Ducs, la municipalité a déployé 12 brumisateurs dans les parcs de la ville. La municipalité propose aussi sur son site Internet la liste des lieux où l’on peut trouver de la fraîcheur : musées climatisés, parcs et jardins, lieux de baignade. Par ailleurs, il a été décidé, en période de fortes chaleurs, de prolonger jusqu’à minuit les horaires d’ouvertures de certains parcs et jardins notamment ceux pourvus d’un point d’eau. Le groupe Démocrates, Écologistes, Centristes et Citoyens continuera à agir sur l’environnement de la ville afin de protéger la santé des Dijonnaises et des Dijonnais et nous adapter au changement climatique.

Juillet-Août 2022

Une analyse, publiée en date du 1er juin 2022 sur le site de l’Observatoire des inégalités, rapporte que, d’après l’institut des politiques publiques, « les inégalités entre les deux extrémités de l’échelle de revenus ont significativement augmentées ». Le pouvoir d’achat des Français s’est encore récemment dégradé avec la guerre russe en Ukraine, qui a conduit à une augmentation très importante de certaines dépenses du quotidien. Aujourd’hui, 9 personnes sur 10 affirment avoir ressenties personnellement l’augmentation des prix, et 62 % des interrogés estiment que leur pouvoir d’achat baissera encore dans les prochains mois. Cependant, un certain nombre de mesures ont été prises : « D’abord, les moins favorisés qui travaillent ont bénéficié de la hausse de la prime d’activité (qui représente pour l’État un budget de 2,7 milliards d’euros par an). Le minimum vieillesse et l’allocation adulte handicapé ont aussi été revalorisés (+ 1,3 milliard au total). […] La réforme du barème de l’impôt sur le revenu a diminué l’imposition des classes moyennes […] ». Néanmoins, les fins de mois sont de plus en plus difficiles pour un certain nombre de nos concitoyen.ne.s et la désespérance des Français.e.s en un avenir qui serait moins difficile, se traduit par un absentéisme électoral inédit, ou s’exprime dans la croyance envers des idées et propositions politiques des plus extrêmes. Ainsi, il convient de réinvestir massivement en matière de lutte contre la pauvreté, comme dans les services publics de santé, de police, de justice, d’éducation, et d’opérer une véritable politique de rupture en faveur de l’écologie. Il y a urgence ! Le groupe Démocrates, Écologistes, Centristes et Citoyens défendra et portera toutes les politiques gouvernementales en la matière, et s’inscrira localement dans cette dynamique qu’elle appelle de ses voeux.

Juin 2022

Les 10 et 24 avril 2022, les électeurs français se sont rendus aux urnes pour élire le président de la République. Emmanuel Macron est arrivé en tête au premier et au deuxième tour en France comme à Dijon. Les Français ont fait le choix de la démocratie face à l’obscurantisme et à l’extrémisme. On ne peut que s’en féliciter et remercier tous les électeurs. Malheureusement, nombreux sont celles et ceux qui ne se sont pas déplacés pour voter. 28,01 % des inscrits ne se sont pas rendus aux urnes. La Côte-d’Or et la ville de Dijon ne sont pas épargnées.

L’abstention prend de plus en plus d’ampleur en France dans toutes les élections, qu’elles soient locales ou nationales. Plusieurs facteurs à cette abstention ressortent des études d’opinions : les partis politiques se sont transformés en outils de conquête du pouvoir ne cherchant plus à convaincre mais à séduire un électeur. Les électeurs ne se retrouvant plus dans l’offre politique, ils pensent que leur vote ne sert à rien et considèrent que les promesses des élus ne seront pas mises en œuvre. Les enquêtes montrent également que l’abstention peut être sociale : plus la catégorie sociale est élevée, plus l’abstention est faible. Il existe aussi un entraînement de couple, les célibataires se déplaçant moins pour voter.

On note également un fort taux de non-inscrits chez les jeunes. Le gouvernement a commencé à agir contre l’abstention en facilitant les procurations ainsi que les inscriptions sur les listes électorales. Toutefois, il nous faut encore aller plus loin pour lutter contre ce fléau démocratique. Afin de renforcer la participation électorale, il faut garantir le pluralisme en introduisant une dose de proportionnelle. Chacun doit ressentir que sa voix compte ! La voix des citoyens qui ne soutiennent aucun candidat doit aussi être entendue par l’introduction du vote blanc. Il faut moderniser le vote en organisant le vote par correspondance. En effet, en période de crise sanitaire, cela aurait permis à de nombreuses personnes de participer aux scrutins. Toutes ces réformes sont destinées à rendre confiance en la politique. « L’abstention est un poisson qui tue, doucement mais sûrement, la démocratie » (Tahar Houhou, enseignant poète).

Avril 2022

Dans la nuit du 24 février dernier, le président russe, Vladimir Poutine, a décidé d’attaquer l’Ukraine, par une première série de frappes militaires, qualifiées honteusement par ce dernier « d’opération militaire spéciale », pour ne pas avouer à ses concitoyens l’insoutenable réalité de la guerre.Dès lors, la souveraineté de l’Ukraine est menacée, ses ressortissants sont quotidiennement bombardés, des villes entières sont rasées, des femmes et des enfants sont massivement contraints à l’exil.

Déjà plus de 3 millions de personnes ont passé les frontières de l’Europe, laissant un parent, un mari, un fils, derrière elles. Un sac à dos contenant tout ce qui leur reste. La majeure partie des gouvernements du monde condamne très fermement cette agression, et appelle à un cessé le feu immédiat. Notre groupe condamne également cette offensive abjecte, et apporte tout son soutien au peuple ukrainien. Nous condamnons tout autant la désinformation et toutes les affirmations nauséabondes qui circulent sur la toile concernant la raison de cette invasion, comme les positions minables de certains candidats à l’élection présidentielle qui, lorsqu’ils ne trouvent pas simplement de circonstances atténuantes à Vladimir Poutine, préféreraient sortir de l’OTAN, ou laisser nos voisins et amis ukrainiens à leur triste sort. Très loin de ces considérations, les peuples européens se sont spontanément mobilisés, et ont aussitôt montré leur solidarité envers la population ukrainienne, se regroupant sur les places, organisant des collectes de dons, proposant des hébergements…

Les habitants de notre région, les Dijonnais et les Dijonnaises, se sont également fortement mobilisés pour apporter leur aide, tout comme les élus de la ville de Dijon, qui ont souhaité débloquer une première enveloppe de 100 000 €, destinée à l’aide humanitaire. La ville de Dijon a également commencé à accueillir des réfugiées ukrainiennes. En la matière, nous avons tous pleinement conscience qu’il faudra faire beaucoup plus, et au plus vite. Notre groupe continuera à agir, toujours en faveur de la démocratie, de la liberté et de la paix.

Mars 2022

Du fait de leur proximité avec les populations, les collectivités locales disposent d’un pouvoir d’action considérable pour instaurer une égalité réelle dans la société. C’est tout l’enjeu de la délégation à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les violences faites aux femmes qui a été confiée par le Maire de Dijon à une de ses adjointes, membre de notre groupe politique.

L’objectif du « Mois de l’Égalité », qui est prévu tout au long du mois de mars, et qui porte en son sein le 8 mars, la Journée internationale des Droits des femmes, est de sensibiliser les habitantes et habitants de notre Ville, avec les acteurs associatifs locaux, aux enjeux de l’égalité et de la lutte contre toute forme de discrimination en « allant vers », dans les quartiers, pour dialoguer et enrichir les actions de notre municipalité au service du mieux vivre ensemble. Cette action rentre en complète résonance avec notre politique de démocratie participative et vient nourrir nos Labels « Égalité et Diversité ».

La signature de la Charte européenne de l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie locale par le Maire de Dijon est une preuve supplémentaire de l’engagement constant de notre municipalité dans la lutte pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, aussi bien en tant qu’acteur public qu’employeur. Cet engagement entre en complémentarité avec les dispositifs mis en place par l’Etat, qui a fait des droits des femmes une priorité. Qu’il s’agisse de la prévention et de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, grande cause du quinquennat, de l’égalité professionnelle et de l’autonomie économique des femmes, de l’accès à la santé, aux droits sociaux et politiques comme l’extension de la gratuité de la contraception pour toutes les femmes jusqu’à 25 ans et le service public des pensions alimentaires, de la promotion d’une culture de l’égalité dès le plus jeune âge, de la place des femmes dans les médias, le sport et la culture, ou encore de l’égalité entre les femmes et les hommes dans les territoires.

Bon Mois de l’Égalité à toutes et à tous !

Février 2022

« Un gain de pouvoir d’achat pour les personnes modestes grâce au carburant écologique. » L’année 2022 débute et une question stratégique reste au cœur de l’actualité : comment concilier maintien du pouvoir d’achat et les hausses des prix de l’énergie ?

Nous en convenons tous, les prix des énergies fossiles ne devraient cesser d’augmenter dans les prochaines années. Si les considérations climatiques, écologiques et sanitaires nous conduisent à trouver des alternatives aux énergies fossiles, elles restent pour la plupart encore trop onéreuses pour les classes populaires et moyennes. L’hydrogène, par exemple, est très attendu mais les véhicules à hydrogène risquent de ne pas être à la portée des plus modestes avant une dizaine d’années. Cependant, des alternatives accessibles émergent notamment dans les domaines des carburants automobiles : le bioéthanol(E85) dont le prix à la pompe est 50% plus bas que les autres carburants. Actuellement, ce carburant se présente sous forme liquide et est adapté à certains moteurs à essence avec quelques adaptations chez un garagiste.

De ce fait, le gouvernement a publié cette année un arrêté élargissant l’installation de boîtiers de conversion homologuée à une large catégorie de véhicules, dont le coût unitaire avoisine les 800 €. Encore faible il y a trois ans, le réseau de distribution a passé le cap des 2300 stations-service en 2021, dont 11 sur l’aire métropolitaine dijonnaise. Déjà présent dans les carburants essences distribués en France : 5 % dans le SP95 et le SP98 et 10 % dans le SP95-E10, le bioéthanol a un bilan carbone de production neutre puisque les végétaux à son origine consomment du CO2 lors de leurs pousses.

En effet, le bioéthanol est un biocarburant produit à base de céréales ou de betterave cultivés en France et en Europe. Il s’agit du rare carburant de provenance naturelle qui ne nécessite pas de forage et d’extraction de ressources fossiles. Les experts estiment que le bioéthanol permet de réduire de près de 50% les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux carburants fossiles Enfin, en orientant une partie de nos efforts agricoles français et européens vers la production de biocarburants, et en attendant des véhicules à hydrogène accessibles à tous, nous gagnerons aussi notre indépendance face à des pays producteurs d’énergies fossiles dont les intérêts sont différents.

Les élus du groupe MoDem, Centriste et Écologiste resteront engagés dans ces combats cruciaux. Que l’année 2022 soit une année pleine d’ambitions pour nous et les générations futures.

Janvier 2022

En juin 2020, vous nous avez fait confiance pour faire de Dijon une ville toujours plus rayonnante, attractive, écologique, diversifiée et accessibles à toutes et à tous.

Dans leur immense majorité, les engagements pris autour des 7 défis sont concrètement lancés. Certains sont d’ores et déjà complètement tenus.
En ce qui concerne votre pouvoir d’achat, dès avril 2021, le prix de l’eau a diminué de 16%. Les musées, les bibliothèques, le temps d’activité périscolaire et la navette électrique DiviaCity restent bien évidemment gratuits. Attachés à ce que nos services publics municipaux soient accessibles à toutes et à tous, nous avons maintenu leur tarification selon vos revenus. Pour la restauration scolaire de vos enfants, nous avons abaissé le tarif du repas pour les familles les plus modestes à 0,50 €. Pour le sport, nous avons étendu la prise en charge totale des licences sportives aux familles dont les revenus sont inférieurs à 1200 €/mois et aux dijonnais de plus de 60 ans.

La municipalité poursuit son engagement contre le changement climatique avec la rénovation énergétique des bâtiments publics. En ce qui concerne la production d’énergie, Dijon possède désormais la plus grande centrale photovoltaïque de Côte d’Or capable d’alimenter 8000 habitants en électricité. Le réseau de chaleur urbain, alimenté par de l’énergie renouvelable, continue son extension et permet à nombre d’entre-vous de réaliser des économies. Le grand projet hydrogène, lui, permettra d’alimenter dès 2022 une partie des bus et des bennes de la métropole. Côté plantation, plusieurs arbres et vergers urbains ont été plantés, d’autre verront le jour et la légumerie ouvrira ses portes fin 2022.

Pour lutter contre la pauvreté qui s’est fortement accentuée avec la crise sanitaire, nous nous étions engagés à reconstruire la résidence Abrioux qui accueille quotidiennement des personnes précaires mais aussi des enfants et femmes victimes de violences conjugales : nous l’avons fait puisqu’elle est ouverte depuis mars 2021. Nous avons maintenu le budget du CCAS, qui a été au cœur de la solidarité pendant la crise, et nous avons mis en place un grand plan d’urgence sociale de 1,3 millions d’euros.

L’accès à l’éducation, à la culture et aux sports, sont essentiels au bon fonctionnement de notre société. Pour l’éducation, nous investissons massivement dans la rénovation thermique des bâtiments pour offrir de bonnes conditions de travail aux élèves. Nous avons lancé, pour les dix prochaines années, un grand plan d’investissement de 75 millions d’euros dans les écoles qui prévoit la suppression des préfabriqués, la désimperméabilisation progressive des cours d’école et d’importants travaux de rénovation dans plusieurs écoles.

Pour la pratique sportive, le stade municipal Trimolet fait peau neuve. La nouvelle base nautique du Lac Kir sera opérationnelle en 2023 et accueillera des athlètes lors des JO de 2024. Le programme « Comme un poisson dans l’eau » destiné à l’apprentissage gratuit de la natation pour les enfants de plus de 7 ans est un véritable succès qui sera réitéré l’année prochaine. En parallèle, plusieurs gymnases de la ville sont ouverts le week-end à la pratique sportive libre.
Le Grand théâtre, construit en 1810 est actuellement en cours de rénovation. Pendant la crise, la municipalité a maintenu les subventions aux associations culturelles, y compris pour celles qui n’ont pas eu d’activité lors de la crise sanitaire. Pour les étudiants qui avaient acheté la carte culture 2020-2021, elle est renouvelée gratuitement en 2022 pour profiter pleinement de l’ensemble des équipements culturels dijonnais.

Nous nous sommes engagés à faciliter et à améliorer votre quotidien. Afin d’accompagner les jeunes en difficulté, la majorité municipale a décidé de remettre en place des éducateurs de rues, préalablement supprimés par le département. En ce qui concerne la tranquillité publique, nous poursuivons le recrutement de policiers municipaux afin de porter leur nombre à 100 agents tout en revalorisant leur salaire. Leurs horaires d’intervention sont élargis et les patrouilles de soirées sont désormais armées. Avec un nouveau fonctionnement, les commissions de quartiers se renouvelleront en 2022. Pour les commerçants du centre-ville, nous avons mis en place 4 collectes de carton à vélo réalisées par des personnes en réinsertion. Dès 2022, une déchetterie mobile viendra récupérer sur demande les déchets des personnes ne pouvant se déplacer. À propos de l’accessibilité, les quais de la gare SNCF font peau neuve et vous permettent désormais d’accéder simplement à votre train.

Du côté des quartiers, comme nous nous y étions engagés, la nouvelle MJC Montchapet a été inaugurée en mai dernier et permet désormais d’accueillir de nouveaux espaces d’accueils, des salles polyvalentes, un relais de la petite enfance. Le grand projet de rénovation urbaine du quartier de la Fontaine d’Ouche avance également et permet une profonde transformation au service de la transition écologique, pour vous offrir de meilleures conditions de vie.

Et puis, l’innovation et l’attractivité restent des priorités. Nous accueillons de nouvelles grandes écoles telles que l’ESTP et ESEO et continuons d’accompagner les étudiants dijonnais les plus précaires avec les bourses municipales allant de 500 € à 1 000 €. A travers son projet innovant OnDijon, Dijon métropole rayonne et attire de nombreuses délégations nationales et internationales. L’ouverture prochaine de la Cité Internationale de la Gastronomie et du vin viendra, elle aussi, accroître considérablement l’attractivité de notre ville et de notre métropole tout en mettant en lumière notre patrimoine culinaire et viticole bourguignon.

En 2022, grâce à la gestion saine de la municipalité, le budget de la ville permettra une hausse de nos investissements, la stabilité des taux d’imposition de la ville (depuis 6 ans), la poursuite du désendettement (qui atteindra son plus bas niveau depuis 1993) tout en maintenant un service public de qualité.
Ensemble, nous continuerons en 2022 à mener à bien nos politiques pour vous.
La majorité municipale vous souhaite à toutes et à tous, une très bonne année 2022 !

Groupe L’écologie pour vous

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Avril 2024

De la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne d’Olympe de Gouges en 1791, à la loi sur l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) portée par Simone Veil en 1975, la reconnaissance du droit des femmes à disposer de leur corps a fait un long chemin. Aujourd’hui et en dépit des abstentions précédemment votées par les parlementaires de la Droite de Côte-d’Or, l’inscription dans notre Constitution de la liberté à l’avortement représente indéniablement une nouvelle avancée. Face à la montée des extrêmes, la décision du Congrès réuni à Versailles en mars offre davantage de garantie dans le temps à ce droit bafoué actuellement dans d’autres pays en Europe ou ailleurs. Une loi reste fragile face à un changement politique. Le droit des femmes, comme la Démocratie, doivent faire l’objet de la part des citoyennes et des citoyens d’une vigilance permanente. Notre municipalité prend ce sujet très au sérieux : nous avons récemment voté pour permettre un arrêt de travail en cas de règles douloureuses pour les agents de la Ville.

Mars 2024

Écologistes, nous sommes soucieux que les agriculteurs puissent vivre d’une juste rémunération. Nous sommes aussi inquiets des réponses décalées du gouvernement, qui marquent un recul dans la protection de la biodiversité, la santé des agriculteurs et de nos concitoyens. Nous appelons ainsi de nos voeux une agriculture vivrière, paysanne, à taille humaine et justement rémunérée. A Dijon, nous sommes avant-gardistes sur ces questions. Quand la loi EGALIM impose 20% de produits bio à la cantine, Dijon est à hauteur de 36% et les produits locaux représentent 20% de l’approvisionnement. Ce chiffre sera amélioré avec la montée en puissance de la légumerie métropolitaine. À l’aube des élections européennes, nous souhaitons éclairer nos concitoyens quant à l’instrumentalisation de la révolte agricole par la droite et l’extrême droite qui se font passer pour les meilleurs amis de l’agriculture et qui, en parfaite incohérence, votent au Parlement Européen des accords de libre-échange mettant en péril l’agriculture française.

Février 2024

Félicitations aux sportives et sportifs de la Team Sport Dijon qui ont été désignés pour porter la flamme olympique ! À double parité (deux sportives + deux sportifs paralympiques), ils sont représentatifs de la politique inclusive que nous portons. Bravo à tous les autres Dijonnais nominés tant pour porter la flamme que pour aider à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques. Cet événement international est décrié à juste titre pour son impact environnemental largement perfectible, il nous permet néanmoins de mettre en lumière notre politique sportive écologique particulièrement innovante et positive à Dijon : mise en place d’un système de régulation des températures des gymnases en fonction de l’usage, de l’âge et de la saisonnalité, programme de rénovation des équipements énergivores, 30% de clubs engagés dans la démarche Match For Green… Dijon a aussi été désignée Terre de Jeux et Centre de préparation olympique. Nous attendons ainsi des délégations internationales. La flamme de l’idéal olympique vit toujours, cet idéal de paix et d’amitié entre les peuples autour du sport, à travers les femmes et les hommes qui la font vivre, au-delà des guerres en cours. Notre souhait est que soit appliquée la trêve olympique et qu’elle se poursuive à l’avenir.

Décembre 2023

Décembre est le mois traditionnel des fêtes en famille et entre amis. C’est le passage vers une nouvelle année que nous souhaitons plus pacifique. L’actualité 2023 a été marquée par la guerre et la barbarie, aux portes de l’Europe et aussi au coeur de notre République. C’est toujours la peur de l’autre qui pousse les populations à se replier sur elles-mêmes et c’est sur cette peur que les extrémistes parient en Russie, en Azerbaïdjan, en Israël et en Palestine, et aussi en France. L’ardeur pour le débat est une passion française, caractéristique d’une démocratie qui fonctionne, mais nous devons rester vigilants à ne pas importer ces conflits sur notre territoire. Notre société est sous-tension. Réapprenons à débattre sans caricaturer l’autre. Profitons aussi de ce moment pour réaffirmer notre attachement à la laïcité. C’est une règle de vie juste, qui nous permet de vivre toutes et tous ensemble, sans avoir à nous inquiéter de la religion des autres, notamment sur les bancs de l’école. A cet égard, nous pensons aux familles qui ont perdu un proche professeur, assassiné pour avoir enseigné ce principe. Fêtons décembre dans la paix et réfléchissons à demain avec rigueur et bienveillance.

Novembre 2023

Depuis 1842, Dijon est au cœur de la ligne stratégique du chemin de fer ParisLyon-Marseille. C’est même à l’ingénieur dijonnais Henri Darcy que l’on doit la décision de placer Dijon sur le tracé ferroviaire de la ligne PLM. Le train fait partie de l’identité de Dijon et a permis la création de nombreux emplois. Au siècle dernier, on prenait le train pour aller travailler ou partir en vacances. Avec sa modernisation, le train est devenu un des transports en commun les plus écologiques d’aujourd’hui, mais son développement s’est ralenti et est insuffisant face aux enjeux climatiques et socio-économiques. Sur son territoire, Dijon fait sa part en développant les transports en commun ; mais comment le train peut-il être encore plus cher que l’avion ou qu’un covoiturage en voiture thermique ? Dans le contexte inflationniste actuel, nous réaffirmons notre participation à l’appel transpartisan pour rétablir la ligne de TGV Mulhouse-Lille, mais pas que. Nous appelons au développement d’une véritable toile ferroviaire entre les différentes villes de la Région Bourgogne Franche-Comté ET avec les différentes métropoles de France, plus accessibles en horaires et en prix.

Octobre 2023

Des craintes de l’arrivée du loup se font entendre auprès des bergers autour et dans Dijon. Nous voulons les rassurer et rassurer la population : le loup n’est pas un danger pour l’Humanité (c’est au contraire le meilleur régulateur de la biodiversité, « premier écologiste de France ! ») et les pouvoirs publics doivent pouvoir protéger efficacement les éleveurs sans les opposer au loup
et sans l’abattre systématiquement. C’est l’occasion pour nous écologistes, de saluer l’éco-pâturage à l’ouvrage dans les combes dijonnaises, méthode d’entretien écologique des espaces verts s’il en est ! L’éco-pâturage présente en effet de multiples avantages : moins de pollution, moins de matériel à entretenir, des plus-values, une régénération de la flore des zones entretenues par les animaux, un lien social garanti par leur présence, un élevage préservant
bien-être et fin de vie des animaux. Il est aussi important pour nous écologistes que les bergers choisis ne pratiquent pas l’insémination artificielle (faisant des brebis de véritables objets de reproduction et qui ne se termine pas toujours bien pour certains agneaux). Préservons la dignité des animaux sauvages et domestiques !

Septembre 2023

L’été 2023 a été marqué par trois incendies. L’INCENDIE CLIMATIQUE continue à enflammer nos territoires avec une météo déréglée qui remplit peu les nappes phréatiques. Sur ce point, la transition énergétique choisie par Dijon est bonne mais nous allons devoir végétaliser activement le centre-ville pour protéger la population du réchauffement. La rénovation énergétique des logements pour limiter l’inconfort caniculaire et l’étalement urbain, doit également être poursuivie. L’INCENDIE DE NOTRE SOCIÉTÉ nous préoccupe entre émeutes urbaines et dérapages violents de certains policiers (qui ne représentent pas la Police en général !). Nous, écologistes, sommes attachés à l’ordre républicain et au débat démocratique sans violence. A cet égard, l’incendie criminel d’une école dijonnaise nous indigne profondément et nous saluons les services de la ville qui font le maximum pour permettre sa réouverture prochaine. L’INCENDIE DE LA GUERRE EN EUROPE se poursuit. En cette nouvelle année scolaire et politique, nous nous évertuerons à poursuivre et renforcer nos relations avec nos douze villes partenaires en Europe et en Afrique. La paix n’est jamais chose acquise

Juin 2023

La pluviométrie du mois de mai, favorable à la croissance des végétaux, ne saurait masquer le stress hydrique estival que nous subissons depuis une dizaine d’années. Nous devons donc nous adapter à la nouvelle réalité climatique par de nouveaux modes de production agricole, de nouvelles habitudes de consommation alimentaire et une optimisation de la distribution d’eau potable. C’est ce que nous faisons à Dijon. Le projet alimentaire Prodij favorise la culture des légumineuses. L’ouverture de la légumerie ouvre de nouvelles perspectives de consommation végétale bio ET locale : dès septembre prochain les menus des cantines scolaires comprendront deux repas sans viande par semaine. Enfin, le rendement du réseau d’eau potable d’Odivea dépasse dès aujourd’hui les 85% ! Décidément nous sommes loin de Sainte-Soline, cette méga-bassine aberrante qui gaspille et privatise une eau précieuse et génère une violence inutile.

Mai 2023

Le dernier rapport du GIEC est clair : l’Humanité est responsable du réchauffement climatique et celui-ci s’intensifie plus vite que prévu. Les objectifs de la COP 21, +1,5° en 2100, ne pourront être atteints. Dès lors, le risque d’effondrement des écosystèmes et de la chaîne alimentaire augmente. Il s’agit de notre survie globale même si des inégalités sont d’ores et déjà prévisibles : les premières victimes seront les enfants, les seniors, les personnes fragiles en termes de santé, les plus défavorisées économiquement tandis que le nombre de réfugiés climatiques augmentera. Pourtant des solutions efficaces existent, elles ont été identifiées par le GIEC : l’énergie solaire plutôt que nucléaire, la reforestation avec des arbres captant le plus de carbone, la rénovation de bâtiments, le développement de repas végétariens et davantage de voies cyclables. C’est encourageant pour Dijon qui met déjà en oeuvre ces préconisations.

Avril 2023

L’année prochaine, la flamme olympique passera par Dijon. Les Jeux olympiques, cet idéal de paix entre les peuples, furent impulsés selon le mythe par… une femme (!) la Pythie de Delphes. À l’issue du mois de l’Égalité qui vient de se terminer, nous sommes ravis de constater que 48 % de la Team Sport Dijon sont des athlètes féminines professionnelles. Pour les soutenir, femmes et hommes dans leur préparation aux compétitions internationales, nous avons voté au dernier conseil municipal un budget spécifique plus conséquent que l’année dernière. Ces jeunes sportifs le méritent et sont de fiers ambassadeurs de notre Ville. Notre groupe politique a désormais à cœur d’inciter les clubs à inclure et accompagner plus de femmes et de jeunes leaders dans leurs bureaux exécutifs. Leurs idées apporteraient encore plus de sensibilité et d’attractivité. L’inclusion, l’égalité F/H, la lutte contre les discriminations et les violences : cela devrait faire l’objet de critères spécifiques d’attribution des subventions, aux côtés de critères écoresponsables que nous appelons de nos vœux. L’idéal légitime que nous portons est la parité et la diversité mêlées à la compétence. Osons !

Mars 2023

À l’heure où les prix de l’électricité nucléaire explosent, Dijon peut déjà témoigner concrètement de ses réalisations d’énergie positive ! Ainsi dans le quartier de la Fontaine d’Ouche, le processus est désormais opérationnel : l’école Buffon nouvellement rénovée et parée de panneaux solaires a commencé à produire en quantité suffisante pour offrir sa surproduction aux habitants du quartier à un prix raisonnable. Partager les énergies renouvelables localement et permettre une réduction des factures : telle est notre vision d’une transition énergétique et solidaire. Cette expérimentation d’un quartier en autoconsommation collective est soutenue par le programme européen « Response » afin de nous affranchir collectivement des énergies polluantes. En tant qu’écologistes, nous formulons le voeu que les promoteurs immobiliers s’appuient sur ces expérimentations pour démocratiser l’énergie positive aux habitats collectifs. Pour ce faire, nous appelons maintenant les collectivités à envisager des politiques fiscales incitant à l’énergie positive, tout en déconstruisant le mythe qu’elle entraînerait des surcoûts.

Février 2023

La réforme des retraites place la plupart d’entre nous dans une perspective à moyen ou long terme, selon notre âge. Au-delà des paramètres de calcul – durée de cotisation, âge de départ retenu – nous nous posons des questions plus existentielles notamment sur nos attentes en termes de santé, de confort matériel ou de mode de vie. L’actualité climatique – douceur des températures, absence de neige dans nos montagnes – nous interroge également, nous inquiète même. En réalité, nous percevons bien qu’un nouveau mode de vie reste à inventer, capable de garantir à la fois notre survie et notre bonheur. À Dijon notre groupe s’engage, au sein de la majorité municipale, à vous offrir autant que faire se peut une ville douce à vivre avec des activités sportives ou culturelles épanouissantes, à entretenir l’espace public dans le respect de la biodiversité, à garantir les droits et le respect de chacun, à vous préserver d’une publicité trop agressive. À cet égard, le nouveau système de tarification des prestations offertes – cantine, garderie, crèches – est conçu pour s’adapter davantage encore aux ressources de chacun pour garantir une équité pour tous.

Janvier 2023

Depuis 2020, nous travaillons à mettre en oeuvre la politique pour laquelle vous nous avez fait confiance, lors des dernières élections municipales. 2 ans et demi que nous travaillons à faire de Dijon, une ville douce à vivre pour toutes et tous. Dans l’ensemble des quartiers, à travers notre politique du logement pour tous, à travers nos politiques de services publics et de solidarité, nous poursuivons nos engagements pour que notre ville soit accessible. Dijon est aussi une ville sportive. Labellisée « ville active et sportive » et auréolée de la plus haute distinction, Dijon propose une offre importante d’équipements et d’activités qui répondent aux attentes de tous les publics et de tous les niveaux de pratique. Avec plusieurs sportifs et équipes au plus haut niveau, notre ville développe depuis de nombreuses années une véritable culture sportive grâce à la mobilisation de tous ses partenaires. Forte de ses 40 000 adhérents, la ville de Dijon, labellisée « Terre de jeux » et centre de préparation aux Jeux Olympiques, confirme le dynamisme de notre politique sportive. La culture est aussi un pilier qui permet de caractériser notre ville. Vous avez accès à un panel important de lieux culturels avec le Zénith, le Musée des Beaux-Arts, l’Opéra, le Théâtre, La Vapeur, La Minoterie qui accueillent chaque année des milliers de spectateurs ainsi que de grands artistes. Dijon est une ville attractive et touristique. L’année 2022 a été marquée par l’ouverture tant attendue de la Cité internationale de la gastronomie et du vin, le 6 mai dernier. Depuis, elle a déjà accueilli de nombreuses expositions, de nombreux chefs cuisiniers et pas moins de 440.000 visiteurs. Cet été, les touristes sont venus en nombre dans notre ville, ce qui lui permet d’ailleurs d’afficher des résultats encourageants, à la hauteur de ceux de 2019, période avant-covid. Dijon c’est aussi une ville innovante qui accueille chaque année de nombreuses délégations nationales et internationales pour son beau projet OnDijon. Nous pouvons être fiers de ce dispositif unique en France, qui vise à faciliter la gestion de l’espace public, à mutualiser les équipements urbains, à faciliter votre quotidien, à améliorer votre cadre de vie tout en accompagnant la transition écologique. Le cadre de vie passe aussi par la tranquillité publique et la sécurité. Comme nous nous y étions engagés, nous poursuivons le recrutement de policiers municipaux tout en ayant étendu leurs horaires d’intervention jusqu’à 3h du matin et armé les équipes du soir. À notre demande, dans le cadre du contrat de sécurité intégrée, notre ville a vu ses effectifs de policiers nationaux renforcés. La sécurité c’est aussi la protection des écoliers aux abords des écoles. Nous avons étendu le dispositif de zones 30km/h à 20 nouveaux groupes scolaires cette année. Désormais, 43 groupes sur 51 profitent de cet aménagement rassurant qui sera généralisé dès l’année prochaine. Il permet de réduire les risques d’accident et les émissions de gaz à effet de serre. L’éducation est au coeur de notre projet municipal. Le plan de Grande ambition éducative voté en fin d’année dernière prévoit 75 millions d’euros d’investissement d’ici à 2030 dans nos écoles. Il permettra par exemple la suppression de l’ensemble des préfabriqués, la débitumisation et la végétalisation des cours d’école, la rénovation des bâtiments. En 2023, la nouvelle légumerie alimentera la cuisine centrale en légumes bio et locaux, grâce à laquelle nous poursuivrons le développement d’une alimentation de qualité pour nos écoliers. Dijon, désignée ville la plus verte de France en 2019 par le magazine Forbes et finaliste de Capitale verte européenne en 2022 est profondément engagée dans l’écologie urbaine. Reconstruire la ville sur elle-même nous permet de sauvegarder nos terres agricoles et de planter par exemple, des arbres et des vignes comme sur le Plateau de La Cras. Que cette nouvelle année nous invite à la découverte du vivant dans tous les quartiers afin que chacun d’entre nous puisse profiter des capacités d’émerveillement mais aussi d’atténuation des changements du climat, que la biodiversité nous offre. Qu’elle nous rapproche d’une société plus respectueuse des femmes, des hommes et des animaux, quelque soit leur milieu et leur situation. Au cours de l’année 2023, le parc de la Colombière fera l’objet d’une revalorisation de la nature présente et de son lien avec le monde animal, l’occasion pour nous de fêter ses 350 ans en 2024. La majorité municipale vous souhaite à toutes et tous une excellente année 2023 !

Décembre 2022

Une 27e conférence internationale pour le Climat (COP27) vient de s’achever avec de nouvelles promesses pour limiter le réchauffement climatique. Le sort des écosystèmes de vie, des espèces animales et végétales, que l’on rassemble sous le terme de biodiversité, est trop souvent ignoré. En tant qu’élus écologistes, nous sommes soucieux d’éduquer les forces vives de Dijon aux bienfaits de la biodiversité. Réguler les espèces jugées invasives : oui mais avec éthique ! Pigeonniers contraceptifs, abris pour les chats errants et campagne de stérilisation (…) les solutions sont multiples! Nous voudrions même systématiser l’éco-pâturage pour entretenir les espaces verts et installer une toute nouvelle technologie distribuant des graines pour récompenser des corvidés lorsqu’ils y déposent certains déchets. Le parc animalier de la Colombière doit aussi être transformé dans le but d’assurer leur épanouissement et une sécurisation à 100% ! Pourquoi pas sous la forme d’une ferme pédagogique ou d’un dispensaire pour animaux ?

Novembre 2022

En tant qu’écologistes nous nous sommes toujours opposés aux événements internationaux qui ne respectent pas les droits de l’Humanité et l’environnement. Nous boycotterons donc la Coupe du Monde de foot au Qatar.
SPORT INCLUSIF ! Écologistes, nous préférons soutenir les clubs locaux pour encourager toutes et tous à la pratique de tous les sports, et à tout âge de la vie, tout en rendant accessible et encore plus visible le handisport.
SPORT ÉCOLOGIQUE ! Nous portons le projet d’instaurer des critères d’éco-responsabilité dans l’attribution des subventions aux clubs. Nous souhaitons également que les travaux de rénovation des infrastructures sportives se poursuivent avec des ambitions durables.
SPORT POPULAIRE ! Écologistes, nous voulons aider à démocratiser des Jeux olympiques populaires de manière plus écoresponsable et encore plus inclusive à Dijon tout au long de l’année 2024.

Octobre 2022

Une étude du WWF datant de juillet 2021 nous alerte que nos sportives et sportifs pourraient perdre pas moins de deux mois d’activité par an dans un monde à + 4°C. Ce rapport nous invite à rénover nos infrastructures et revoir nos pratiques sportives. Pour cela, nous avons initié une démarche avec l’association Match For Green pour accompagner les clubs sportifs dans leur transition écologique pour un sport plus responsable. Mais Dijon n’a pas attendu le réchauffement climatique de cet été et la crise énergétique actuelle pour anticiper l’avenir et investir. Ainsi, quand par exemple de nombreuses villes ferment leurs piscines du fait de leur facture d’énergie exorbitante, notre collectivité peut se permettre de les maintenir ouvertes. Ceci est rendu possible grâce notamment à la rénovation des piscines des Grésilles et de la Fontaine d’Ouche (- 43 % d’économie d’énergie), la récupération des calories des douches aux bassins en passant par les centrales d’air (piscine du Carrousel), le passage en éclairage LED, une meilleure optimisation du pilotage technique du traitement de l’air et de l’eau (piscine olympique), une architecture bioclimatique chauffant naturellement l’air intérieur, un raccordement des 4 piscines au Réseau de Chaleur Urbain produisant localement 70 % d’énergie renouvelable… L’écologie au service du sport ! Bonne reprise de saison à tous les sportifs et sportives dijonnais, petits et grands !

Septembre 2022

Sécheresse, pénurie d’eau, pertes agricoles, augmentation du prix des matières premières : la véritable « écologie punitive », que les scientifiques et les écologistes tentent de prévenir depuis des décennies, frappe désormais notre pays. En cette rentrée scolaire 2022, notre municipalité est à l’avant-garde pour maintenir un avenir soutenable à nos enfants et petits-enfants. En effet, le programme d’investissements Grande Ambition éducative 2030 doté de 75 millions d’euros que nous avons voté l’hiver dernier, nous a permis de lancer les travaux de désimperméabilisation et de végétalisation des cours des écoles du Nord et Côteaux du Suzon ; entreprendre la rénovation énergétique des écoles Victor Hugo et Buffon ; sécuriser 43 groupes scolaires en zones à 30 km/h et améliorer ainsi la qualité de l’air aux abords des écoles ; poursuivre les efforts dans notre transition alimentaire avec 40 % d’aliments issus de l’agriculture biologique et/ou locale ainsi qu’un repas végétarien par semaine servi dans les cantines scolaires dijonnaises. Cette politique commune permettra de diminuer l’impact carbone des bâtiments scolaires tout en les adaptant au réchauffement climatique en cours, maintenir la sécurité, la santé, la fraîcheur et le confort thermique pour les élèves et leurs professeurs tout en permettant une baisse de la facture énergétique qui revient à notre collectivité. Nous vous souhaitons ainsi une belle rentrée à toutes et tous !

Juillet-Août 2022

Les écologistes avaient raison depuis longtemps : le réchauffement climatique en France est désormais d’actualité avec une canicule précoce qui s’est installée. Nos pensées solidaires vont aux personnes les plus fragiles, aux personnes malades ou allergiques, à nos aînés et nos enfants, aux personnes qui travaillent dans des bâtiments non isolés, aux travailleurs en extérieur, aux animaux…

La ville de Dijon a réagi très rapidement en réactivant le système de brumisateurs d’eau à votre disposition dans les parcs arborés de la ville. Au besoin, nous vous invitons à vous rafraîchir dans les nombreux espaces de respiration dont notre ville bénéficie : aux parcs de la Colombière, de Darcy, des ducs de Bourgogne, des Argentières, des Carrières Bacquin, du Drapeau, du Suzon, de Clémenceau, de l’Arquebuse, de la Toison d’Or, des Verriers (…) et bien sûr dans les Combes à la Serpent, Persil, et St Joseph qui sont les plus fraîches. Le lac Kir accueille également le dispositif sportif et de repos Dijon Plage, profitez-en !

La fraîcheur ne faisant pas tout, pensez à bien vous hydrater, à prendre soin de vos proches et à rendre visite à vos aînés. Ne laissez pas vos animaux dans une voiture, ou dans un appartement trop chaud. Si vous constatez un animal de compagnie en détresse, vous pouvez contacter la police municipale qui s’est dotée d’une Brigade Verte. Vous pouvez également aider les oiseaux et petits animaux, en laissant une coupelle d’eau ombragée.
Nous vous souhaitons de

juin 2022

L’Humanité vient de franchir la 6ème des neuf limites planétaires : la ressource en eau douce vient de passer en zone rouge !

Si par le passé, nous imaginions les conflits pour la gestion de « l’or bleu » dans les pays lointains du « Tiers Monde », ce type de conflit s’invite dorénavant sur notre territoire. Le récent désaccord entre le département – portant un projet de maraîchage bio à Perrigny-lès-Dijon – et la métropole de Dijon – souhaitant préserver la nappe phréatique du sud dijonnais – en est un exemple criant. L’été approche et apporte son lot d’épisodes caniculaires toujours plus longs et intenses. Ce changement climatique nous interpelle y compris sur notre propre territoire. C’est pourquoi nous agissons à la Ville pour la création de zones de fraîcheur éphémères notamment au centre, à la Métropole pour protéger nos concitoyens les plus fragiles particulièrement exposés par le réchauffement (cf. notre vote lors du Conseil Métropolitain du 14 Avril dernier). Concrètement, il s’agit d’abord de créer de nouvelles zones d’ombrage ou arborées, de mettre également à disposition des fontaines d’eau potable pour les habitants dans les lieux qu’ils fréquentent comme les parcs publics, et enfin d’installer des brumisateurs qui fonctionneront lors des pics de chaleur. Nous veillerons toujours à une consommation intelligente de l’eau parce que l’écologie commence par là et que le défi de la gestion de l’eau est pour l’Humanité plus que jamais d’actualité. Dans les prochains mois, nous pousserons également l’ambition suivante : 100 % des espaces verts de la ville de Dijon labellisés « ÉcoJardin » dont un des critères porte sur une meilleure gestion des arrosages et irrigations.

Avril 2022

La solidarité que nous devons au peuple ukrainien peut également s’exercer dans nos politiques publiques locales car cette guerre sera aussi énergétique. Elle nous pousse vers une transition énergétique accélérée pour ne pas avoir à subir une envolée trop importante des prix du gaz et du pétrole, du fait des tensions avec la Russie.

Dijon a déjà commencé à faire sa part. L’incinération des déchets et la production solaire permettent d’alimenter la future production d’hydrogène qui servira à faire fonctionner les bus et les camions-bennes de la métropole. La rénovation des bâtiments passe également un nouveau cap avec le projet RESPONSE du quartier de la Fontaine d’Ouche qui produira plus d’énergie qu’il n’en consomme. L’énergie positive ainsi créée permettra aux usagers de gagner en pouvoir d’achat. Nous encourageons la poursuite de cette transition, en accélérant notamment le développement de pistes cyclables, la création de nouveaux parkings gratuits aux entrées de Dijon et la montée en puissance de la méthanisation. Un plan de communication sur les économies d’énergie à destination des familles dijonnaises paraît indispensable ainsi qu’un développement accru des aides attribuées aux copropriétés pour financer leur rénovation.

Mars 2022

Une récente campagne d’analyse d’urines en France réunissant 6848 volontaires (dont plusieurs dizaines à Dijon) a conclu à une présence moyenne de glyphosate de 1,19 microgramme par litre. Par ailleurs, 99,8 % des analyses ont été positives, preuve de la présence des pesticides dans notre corps et dans l’environnement : l’air, l’eau, les aliments en sont saturés, le glyphosate étant un marqueur.

Or, justement, l’air, l’eau et l’alimentation font partie des compétences de la Ville de Dijon et de sa métropole. Vos élus du groupe « l’écologie pour vous » s’investissent au sein de la majorité municipale pour faire changer cette réalité insoutenable pour notre santé et celle des écosystèmes.

Notre force de conviction est solide et notre participation aux instances de travail sur ces dossiers au sein de la collectivité régulière et déterminée. Pour autant, compte tenu du rôle important joué par l’État dans les politiques publiques, vous pouvez nous aider en votant aux prochaines échéances électorales pour un candidat qui défendra clairement l’abandon de l’usage des pesticides dans l’agriculture et dans notre environnement en général.

Février 2022

Un vent d’espoir pour les animaux.

Depuis plusieurs années les associations de protection animale sensibilisent le gouvernement pour prendre en considération la souffrance des animaux. Grâce à l’évolution des mentalités, une large majorité de la population souhaite une amélioration des conditions de vie et d’exploitation des animaux qui nous entourent.

Il y a quelques jours, le projet de loi visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes a été adopté. Cette loi encadre la vente et la cession d’animaux de compagnie comme les chiens et les chats. Les refuges étant saturés il faut stopper la prolifération de nos amis à 4 pattes, pour leur bonheur et leur santé. C’est donc avec la plus grande responsabilité que le groupe Écologie pour vous œuvre pour mettre en place la solution Chatabris : avec de jolies maisonnettes érigées pour accueillir les chats sans famille et avec un plan de stérilisation générale dans tout Dijon.

Notre groupe agit pour le bien-être des animaux dans l’intérêt des habitant.es de Dijon. Défendre les animaux améliore la salubrité publique.

Janvier 2022

En juin 2020, vous nous avez fait confiance pour faire de Dijon une ville toujours plus rayonnante, attractive, écologique, diversifiée et accessibles à toutes et à tous.

Dans leur immense majorité, les engagements pris autour des 7 défis sont concrètement lancés. Certains sont d’ores et déjà complètement tenus.

En ce qui concerne votre pouvoir d’achat, dès avril 2021, le prix de l’eau a diminué de 16%. Les musées, les bibliothèques, le temps d’activité périscolaire et la navette électrique DiviaCity restent bien évidemment gratuits. Attachés à ce que nos services publics municipaux soient accessibles à toutes et à tous, nous avons maintenu leur tarification selon vos revenus. Pour la restauration scolaire de vos enfants, nous avons abaissé le tarif du repas pour les familles les plus modestes à 0,50 €. Pour le sport, nous avons étendu la prise en charge totale des licences sportives aux familles dont les revenus sont inférieurs à 1200 €/mois et aux dijonnais de plus de 60 ans.

La municipalité poursuit son engagement contre le changement climatique avec la rénovation énergétique des bâtiments publics. En ce qui concerne la production d’énergie, Dijon possède désormais la plus grande centrale photovoltaïque de Côte d’Or capable d’alimenter 8000 habitants en électricité. Le réseau de chaleur urbain, alimenté par de l’énergie renouvelable, continue son extension et permet à nombre d’entre-vous de réaliser des économies. Le grand projet hydrogène, lui, permettra d’alimenter dès 2022 une partie des bus et des bennes de la métropole. Côté plantation, plusieurs arbres et vergers urbains ont été plantés, d’autre verront le jour et la légumerie ouvrira ses portes fin 2022.

Pour lutter contre la pauvreté qui s’est fortement accentuée avec la crise sanitaire, nous nous étions engagés à reconstruire la résidence Abrioux qui accueille quotidiennement des personnes précaires mais aussi des enfants et femmes victimes de violences conjugales : nous l’avons fait puisqu’elle est ouverte depuis mars 2021. Nous avons maintenu le budget du CCAS, qui a été au cœur de la solidarité pendant la crise, et nous avons mis en place un grand plan d’urgence sociale de 1,3 millions d’euros.

L’accès à l’éducation, à la culture et aux sports, sont essentiels au bon fonctionnement de notre société. Pour l’éducation, nous investissons massivement dans la rénovation thermique des bâtiments pour offrir de bonnes conditions de travail aux élèves. Nous avons lancé, pour les dix prochaines années, un grand plan d’investissement de 75 millions d’euros dans les écoles qui prévoit la suppression des préfabriqués, la désimperméabilisation progressive des cours d’école et d’importants travaux de rénovation dans plusieurs écoles.

Pour la pratique sportive, le stade municipal Trimolet fait peau neuve. La nouvelle base nautique du Lac Kir sera opérationnelle en 2023 et accueillera des athlètes lors des JO de 2024. Le programme « Comme un poisson dans l’eau » destiné à l’apprentissage gratuit de la natation pour les enfants de plus de 7 ans est un véritable succès qui sera réitéré l’année prochaine. En parallèle, plusieurs gymnases de la ville sont ouverts le week-end à la pratique sportive libre.
Le Grand théâtre, construit en 1810 est actuellement en cours de rénovation. Pendant la crise, la municipalité a maintenu les subventions aux associations culturelles, y compris pour celles qui n’ont pas eu d’activité lors de la crise sanitaire. Pour les étudiants qui avaient acheté la carte culture 2020-2021, elle est renouvelée gratuitement en 2022 pour profiter pleinement de l’ensemble des équipements culturels dijonnais.

Nous nous sommes engagés à faciliter et à améliorer votre quotidien. Afin d’accompagner les jeunes en difficulté, la majorité municipale a décidé de remettre en place des éducateurs de rues, préalablement supprimés par le département. En ce qui concerne la tranquillité publique, nous poursuivons le recrutement de policiers municipaux afin de porter leur nombre à 100 agents tout en revalorisant leur salaire. Leurs horaires d’intervention sont élargis et les patrouilles desoirées sont désormais armées. Avec un nouveau fonctionnement, les commissions de quartiers se renouvelleront en 2022. Pour les commerçants du centre-ville, nous avons mis en place 4 collectes de carton à vélo réalisées par des personnes en réinsertion. Dès 2022, une déchetterie mobile viendra récupérer sur demande les déchets des personnes ne pouvant se déplacer. À propos de l’accessibilité, les quais de la gare SNCF font peau neuve et vous permettent désormais d’accéder simplement à votre train.

Du côté des quartiers, comme nous nous y étions engagés, la nouvelle MJC Montchapet a été inaugurée en mai dernier et permet désormais d’accueillir de nouveaux espaces d’accueils, des salles polyvalentes, un relais de la petite enfance. Le grand projet de rénovation urbaine du quartier de la Fontaine d’Ouche avance également et permet une profonde transformation au service de la transition écologique, pour vous offrir de meilleures conditions de vie.

Et puis, l’innovation et l’attractivité restent des priorités. Nous accueillons de nouvelles grandes écoles telles que l’ESTP et ESEO et continuons d’accompagner les étudiants dijonnais les plus précaires avec les bourses municipales allant de 500 € à 1 000 €. A travers son projet innovant OnDijon, Dijon métropole rayonne et attire de nombreuses délégations nationales et internationales. L’ouverture prochaine de la Cité Internationale de la Gastronomie et du vin viendra, elle aussi, accroître considérablement l’attractivité de notre ville et de notre métropole tout en mettant en lumière notre patrimoine culinaire et viticole bourguignon.

En 2022, grâce à la gestion saine de la municipalité, le budget de la ville permettra une hausse de nos investissements, la stabilité des taux d’imposition de la ville (depuis 6 ans), la poursuite du désendettement (qui atteindra son plus bas niveau depuis 1993) tout en maintenant un service public de qualité.
Ensemble, nous continuerons en 2022 à mener à bien nos politiques pour vous.
La majorité municipale vous souhaite à toutes et à tous, une très bonne année 2022 !

Groupe des élu.e.s écologistes et citoyen.nes

ADRESSE ET CONTACT

Avril 2024

Depuis 2010, le jardin des Lentillères constitue un espace d’innovation sociale et environnementale. Les solidarités s’organisent autour d’un projet fédérateur d’agriculture urbaine s’inscrivant dans un large mouvement national, européen et mondial : celui des villes en transition. Des citoyens se rassemblent pour des villes respirables et nourricières, capables d’amortir le choc climatique. Depuis 2019, le dialogue entre la municipalité et les animateurs des jardins piétine. Alors que le Maire, sous l’impulsion des élu·es EELV, a renoncé aux programmes immobiliers pour sanctuariser les jardins, les écologistes appellent la majorité à abandonner les 1,4 ha urbanisables. Un dialogue régulier et apaisé, reposant sur la volonté d’aboutir à une solution commune, est la méthode pour aboutir à un projet partagé dont Dijon a besoin. Alors que Dijon aura le climat de Carcassonne en 2100, donnons-nous dès maintenant des moyens ambitieux pour réinventer en profondeur l’aménagement de notre ville !

Mars 2024

La crise agricole a mis en lumière de fortes inégalités de revenus chez les producteurs. En parallèle, 16% des habitants sont concernés par la précarité alimentaire. Le modèle actuel est délétère pour les agriculteurs, pour les consommateurs, pour la nature. Le recul irresponsable du gouvernement qui sacrifie la santé et la nature au profit de l’agro-business renforce l’impasse de ce modèle. À l’opposé, le projet écologiste porte l’ambition d’une juste rémunération pour ceux et celles qui nous nourrissent, d’une alimentation saine pour toutes et tous, du soin de la nature et de l’environnement. En ce sens, nous proposons de renforcer le Plan Alimentaire Territorial en expérimentant une Sécurité Sociale de l’Alimentation. Dijon pourrait ainsi allouer un budget annuel à des structures de producteurs bios et locaux permettant aux personnes précaires l’accès à leurs productions. Et le CCAS bénéficierait d’une dotation pour allouer un chèque alimentaire à utiliser dans les magasins bios.

Février 2024

La fin annoncée du bouclier tarifaire sur le gaz et l’électricité et le retour d’une taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité vont alourdir la facture des ménages, indépendamment de leurs revenus. Cela va donc renforcer les inégalités en termes de qualité de vie. Cette politique énergétique du président sert clairement à financer la relance du nucléaire, impasse sociale et écologique. Nous promouvons une alternative simple : réduire la facture des petits consommateurs et faire payer plus les gros consommateurs, notamment pour les usages non essentiels. Pour mettre fin à la précarité énergétique, la tarification progressive doit être liée au grand chantier de la rénovation des logements les plus consommateurs d’énergie. La responsabilité de l’État est majeure. Du fait de son renoncement à garantir un accès possible à l’énergie à toutes et tous, les collectivités locales et leur CCAS ne pourront assumer seuls une nouvelle augmentation de personnes tombant dans la précarité.

Janvier 2024

Partout dans le monde, les démocraties sont menacées, le changement climatique et l’effondrement du vivant perturbe gravement nos conditions de vie. L’Europe s’est bâtie sur la paix.
Nous pouvons, en 2024, renouer avec cet esprit pour construire une Europe vers pour plus de
paix et de démocratie. Cela passe par une Europe unie sur le plan politique et diplomatique, pour
un espace qui protège, économise et partage équitablement les ressources. L’Union Européenne
a favorisé toutes les lois protectrices de l’environnement qui s’imposent aux États : qualité de
l’eau, de l’air, préservation de la biodiversité. Les pulsions identitaires, largement alimentées par
des médias au service des droites-extrêmes et extrême-droite climatosceptiques, représentent un
danger pour les droits et les valeurs humanistes et pour la transition écologique . Nous tenons
dans nos mains le chemin d’une Europe plus solide où l’économie est compatible avec les limites
de la planète, les solidarités et la justice sociale.

Décembre 2023

Les biodéchets représentent un tiers du contenu de nos poubelles. Ces matières humides (déchets alimentaires, de jardins…), actuellement incinérés ou enfouis, sont un gisement important de matières capables de nourrir les sols et de produire de l’énergie grâce à la méthanisation. La métropole a expérimenté des solutions de tri à la source avec la mise à disposition de composteurs partagés et domestiques. Néanmoins, à partir du 1er janvier 2024, le tri à la source sera obligatoire pour les collectivités et administrations, les ménages, les professionnels. Face à cette échéance et dans les conditions actuelles, la Métropole n’est pas prête. C’est pourquoi, les élu-es écologistes demandent la mise en oeuvre rapide d’une politique reposant sur des solutions complémentaires : déploiement massif du compostage partagé et domestique articulé à une collecte séparée des biodéchets, soit par une collecte supplémentaire, ou des points d’apports volontaires répartis dans tous les quartiers dijonnais.

Novembre 2023

Premier poste d’émissions de GES et troisième poste de dépenses des ménages avec 4 400 € par
an en moyenne, la mobilité est au cœur de la transition écologique et sociale. Si plus personne ne conteste le retour du vélo dans les villes comme à la campagne, sa part modale dans les déplacements reste trop faible, notamment à Dijon. Les écologistes déplorent la réalité dijonnaise : seuls 17% des aménagements sont de véritables pistes cyclables sécurisées. 60% des pistes cyclables revendiquées sont en fait des zones 30 dépourvues de bandes aménagées. De plus, les réaménagements récents de la rue Jean Jaurès, rue Monge et place Bossuet confirment l’absence d’ambition réelle. Les écologistes ont demandé, à plusieurs reprises, un véritable plan de mobilités coconstruit avec les usagers du vélo ainsi qu’un triplement du budget de la politique cyclable métropolitaine. La seule réponse du Président de la Métropole : une communication coûteuse pour des aménagements qui restent dérisoires face aux besoins.

Octobre 2023

Le changement climatique génère des canicules récurrentes. Combinées aux polluants, elles
dégradent la qualité de l’air. Ce phénomène est accentué par les feux de forêts qui se multiplient
partout dans le monde. Un rapport spécial de l’ONU démontre que, lors de l’été 2022 le plus
chaud jamais observé en Europe, la vague de chaleur prolongée a entraîné une augmentation des concentrations d’ozone au niveau du sol et de matières particulaires. Les conséquences de ces chaleurs et de l’air dégradés sont connues : impacts sur la santé humaine, la biodiversité, l’agriculture. Ainsi, les études montrent l’incidence entre les pics d’ozone et les AVC, de même que la baisse des rendements agricoles. Les politiques publiques, dans tous les secteurs, doivent réduire les émissions de polluants : décarbonation des transports, de l’agriculture, densification des espaces de nature en ville, logement éco-conçus, résilience des forêts. Ce qui contribue également à la lutte contre le changement climatique.

Septembre 2023

L’intensité des canicules, avec des températures extrêmes en Espagne, en Italie, aux Etats-Unis, les mégafeux en Grèce et au Canada sont les symptômes de l’accélération du changement climatique.
L’ONU appelle le monde à se préparer à des épisodes de plus en plus intenses et l’alerte sur notre santé a été soulevée par l’Organisation Mondiale de la Santé. Faire face à la surchauffe urbaine devient un enjeu de sécurité vitale qui nécessite une stratégie locale d’adaptation. Parmi ces solutions, la place de la nature en ville est primordiale. Dès 2020, les élu-es EELV ont proposé un vaste plan d’actions « Dijon, grandeur nature » visant à réduire notre vulnérabilité aux îlots de chaleur. Nous regrettons le rejet du Maire de mettre en œuvre nos solutions en phase avec le défi climatique : moratoire sur l’urbanisme incontrôlé, débitumisation massive des cours d’école, végétalisation de tous les quartiers notamment les plus denses en centre-ville et développement du maraîchage urbain.

Juillet-août 2023

Les Français-es questionnent la démocratie dans un climat de défiance accentuée. Les instances représentatives et participatives s’essoufflent et le raidissement autoritaire prend le pas sur les dialogues nécessaires. Les collectivités locales sont des actrices de poids dans le processus de transition démocratique pour peu qu’elles s’allient avec les habitant-es. Dijon peine à impulser un renouveau démocratique. Des ateliers de quartiers peu dynamiques, pas de concertation sur les projets d’urbanisme, faiblesse des montants attribués aux budgets participatifs… Les écologistes appellent à une rupture pour que les habitants décident de leur quotidien: convention citoyenne locale sur la nature en ville, table citoyenne sur l’aménagement cyclable de la métropole, interpellation, par les ateliers de quartiers, du conseil municipal sur les sujets qui les intéressent… C’est ce nouveau souffle que nous portons pour réconcilier les habitant-es avec la décision politique et construire la Ville de demain.

Juin 2023

L’avenir du canal de Bourgogne est discuté avec différents acteurs. Son manque d’entretien depuis de nombreuses années pose désormais la question de son usage. Des investissements très couteux seront nécessaires pour poursuivre la navigation de tourisme. Or, les besoins de consommation d’eau des écluses pour le tourisme estival sont importants mais incompatibles avec la protection de la ressource face au changement climatique et à l’impact sur la biodiversité. En effet, les ouvrages ne permettent pas le transit sédimentaire et piscicole. Les prélèvements dans les cours d’eau nuisent aux équilibres écologiques. En revanche le vélo-tourisme est un exemple d’adaptation climatique et soucieux des milieux avec son déploiement « le long de l’eau ». Il nécessite une accélération de la coordination des différents schémas cyclables touristiques des différentes collectivités avec signalétiques, cartographies et applications harmonisées, haltes-réparation-abris réparties sur les trajets.

Mai 2023

Sécheresses plus longues et intenses, pollutions, conflits d’usage autour de la ressource, le bilan sur la ressource en eau est inquiétant. Après la présentation du plan « Eau » du gouvernement, les rapports sur un changement radical dans la gestion de l’eau se multiplient (Anses, CESE, rapport interministériel). Contrairement au plan « Eau », ils soulignent l’urgence d’une transformation des pratiques agricoles : sobriété en eau, solutions offertes par la Nature (agroforesterie…) et sortie des pesticides. Cette refonte des usages, avec la lutte contre le gaspillage, contribue aux stratégies climatiques. En Conseil métropolitain, les élu-es EELV ont défendu deux mesures pour le Projet de Territoire et le futur Plan Climat Air Énergie : gestion de la rareté de l’eau et végétalisation massive de la ville. C’est d’autant plus indispensable que notre territoire dépend de la ressource et de la solidarité des territoires voisins pour satisfaire les besoins des habitants de Dijon et sa métropole.

Avril 2023

Les fortes mobilisations pacifiques pour demander le retrait de la réforme des retraites témoignent d’une expression qui fait partie de la vitalité démocratique. En dépit de la défiance accumulée face aux institutions, les citoyens manifestent, pétitionnent et échangent beaucoup. Cette aspiration à se faire entendre, à participer au débat public est visible dans tout le pays. À Dijon, les citoyens s’organisent pour une ville plus verte et moins dense. Face à la brutalité d’un 49.3 qui force la décision sans même le vote des parlementaires, les écologistes promeuvent une démocratie rénovée. Celle-ci crée les conditions d’une véritable écoute, d’une meilleure compréhension des citoyens pour qu’ils interviennent dans les choix. C’est une des réponses face aux colères, aux frustrations et aux incompréhensions générées par des gouvernants à tous les échelons. Dijon doit prendre sa part, ouvrir les ateliers de quartiers aux attentes des habitants : urbanisme, nature, vélo, zéro déchet…

Mars 2023

Sur le front de la sècheresse, le répit n’existe plus. La période hivernale est normalement essentielle pour recharger les nappes phréatiques en prévision de l’été. Les déficits de pluie accumulés depuis plusieurs années et notamment lors des deux hivers 2022 et 2023 questionnent déjà nos modes de vie et l’organisation d’activités économiques et agricoles ayant de grands besoins en eau. Cette faible pluviométrie montre le changement climatique bouleversant les saisonnalités connues. Notre modèle de gestion de l’eau doit être revu globalement. Face aux pénuries, il s’agit de mettre la sobriété et le partage au cœur des politiques de l’eau. Si le Plan National Eau envisage des mesures, certes insuffisantes, les collectivités locales, de façon coordonnée, doivent également prendre le part dans chacune des décisions. La préservation des espaces naturels du Suzon, en abandonnant le programme immobilier, en est un exemple pour sauvegarder la fonction de stockage de l’eau des zones humides.

Février 2023

Un an après l’invasion russe en Ukraine, le conflit s’enlise. Véritable séisme géopolitique, il a également révélé notre vulnérabilité énergétique. Elle est due au retard colossal du développement des énergies renouvelables, du fait entre autres d’un lobbying anti-éolien et pro-nucléaire, et des économies d’énergie dans les logements. Cela impacte aujourd’hui le pouvoir d’achat. Notre sécurité énergétique dépend d’un approvisionnement local. C’est une des vertus majeures des énergies renouvelables d’être produites localement. Et d’ailleurs, cette proximité constitue une assurance pour un déploiement garant de l’équilibre des écosystèmes et d’un choix partagé par les habitant·es. Loin du nucléaire coûteux, dangereux et dont « l’excellence » technique, avec un parc à l’arrêt, est aujourd’hui questionnée. L’emballement climatique est actuel et les inégalités sociales explosent. Nous défendons alors le choix réaliste, et scientifiquement prouvé, d’une énergie sûre et donc 100% renouvelable.

Janvier 2023

La France est en retard sur la transition énergétique : surtout sur l’isolation des logements et les énergies renouvelables. L ‘arrêt d’une partie du parc nucléaire crée de fortes tensions sur le réseau électrique. La faiblesse de cette transition conduit à des injonctions aux éco-gestes alors que la surconsommation des uns repose sur la pénurie des autres. Pour garantir l’accès à l’énergie de tous, il nous faut des politiques publiques cohérentes de lutte et d’adaptation climatique : transports, urbanisme, agriculture, déchets. Si Dijon agit pour les énergies renouvelables, au global le compte n’y est pas. Ainsi l’avis récent du Conseil de développement sur le projet métropolitain : trop d’actions pour le climat sont éludées, végétalisation, mobilités actives, eau, alimentation, déchets. Alors que les habitant-es sont prêts au changement, nous appelons à intégrer les propositions du Conseil de développement pour une ville garante d’une sobriété énergétique choisie et solidaire.

Décembre 2022

Après la COP 27 en Égypte, Les États ont échoué à sortir un plan réduisant drastiquement les émissions de gaz à effet de serre. Même si la création d’un fonds pour financer les pertes et dommages est une avancée pour les pays les plus vulnérables. Si la France s’est montrée critique, elle n’est pas exemplaire : refus d’augmenter le budget de l’État en faveur de l’isolation des bâtiments, du ferroviaire et de la taxation des superprofits pour financer une économie renouvelable, recours aux énergies fossiles justifié pour faire face à la pénurie d’énergie… Ces renoncements laissent peu de marges au rôle d’amortisseur social et écologique des collectivités. Elles-mêmes confrontées à l’inflation et à la hausse du coût de l’énergie, elles subissent une double peine. Elles ne bénéficient d’aucun bouclier tarifaire pour payer leurs factures et sont contraintes à des économies budgétaires. Dans ce contexte, le budget dijonnais 2023 devra traduire des choix écologiques et sociaux clairs !

Novembre 2022

Face à la crise énergétique, nous devons garantir le droit à l’énergie pour toutes et tous, sans nuire à la biodiversité, ni à la santé et concilier le court et le long terme. L’enjeu est de réduire notre consommation et de partager l’usage de l’énergie. Cette sobriété juste implique de taxer les super profits pour financer les efforts de sobriété demandés aux plus précaires (chèque énergie de 1 000 euros, gratuité des premières quantités d’énergie, absorber la hausse des factures dans le logement social…). De plus, l’accès aux services publics doit être garanti. Si le plan de sobriété dijonnais (baisse de la température dans les gymnases, dans le tram…) est une démarche salutaire, des efforts s’imposent : 14 % d’économie d’énergie réalisées en 2020 alors que l’objectif fixé est de 20 %. C’est pourquoi, nous demandons l’extinction généralisée des lumières dans les magasins, pour les vitrines et toutes les enseignes, d’une heure à six heures du matin, avec l’ambition d’aller au-delà. Cette obligation légale n’est pas appliquée alors que l’éclairage nocturne est un poste important de consommation électrique sur Dijon.

Octobre 2022

Nous vivons une crise de l’énergie inédite. Notre pays, ses territoires y sont mal préparés ! Nous payons aujourd’hui un défaut d’anticipation majeur : celui du retard pris dans la rénovation thermique des bâtiments et du déploiement des énergies renouvelables, au profit du nucléaire dont l’arrêt de 26 réacteurs illustre l’échec des choix antérieurs. Dijon n’est pas épargnée par ce retard. Certes, la transition énergétique n’y est pas totalement absente. Un réseau de chaleur chauffe déjà des logements et bâtiments communaux. Un programme d’économies d’énergies sur les bâtiments a été mis en place mais, selon les propos de la municipalité, l’objectif n’est malgré tout pas atteint. Nous avons toujours demandé plus d’ambition dans ce programme. Pourtant, il aura fallu attendre 2022 en pleine crise énergétique pour lancer enfin un programme de rénovation des écoles qui s’étalera sur dix ans. Concernant l’éclairage nocturne, nos propositions répétées de le moduler et de l’éteindre presque partout se voient opposer une fin de non-recevoir. Si Dijon veut être une vraie ville écologique, il faut multiplier les espaces verts au plus fin dans tous les quartiers à l’aide d’un plan de végétalisation du centre-ville et de désimperméabilisation des sols, au-delà des cours d’écoles, pour rafraichir la ville. De plus, les habitant·es attendent un réseau cyclable sécurisé permettant à la ville de se retrouver dans les premières places des villes cyclables – elle est 13e actuellement –. Toutes ces mesures sont économes en énergie et réduisent la facture des collectivités comme des ménages. L’accompagnement aux changements de comportements doit également être une priorité. Elle nécessite du personnel qualifié. Le gouvernement doit alors y mettre les moyens ! Dans ces conditions, nous partageons le choix de la municipalité de ne plus présenter la candidature de Dijon au concours « Capitale verte européenne », afin d’éviter un nouvel échec et se concentrer concrètement sur un plan d’accélération des mesures en faveur d’une véritable ville verte, sobre et citoyenne.

Septembre 2022

L’été caniculaire, avec ses épisodes de sécheresse sans précédent et la rareté des pluies, a gravement impacté la ressource en eau en Côte-d’Or comme ailleurs. La Tille était totalement asséchée et l’Ouche placée en seuil d’alerte. 80 % des communes ont été soumises à des mesures de restrictions des usages de l’eau. Comme la violence des feux de forêts, la pénurie d’eau qui touche toute la France confirme que nous sommes dorénavant dans un nouveau régime climatique. Face à cela, notre réponse collective est d’une part de tout faire pour réduire drastiquement nos émissions de CO2 afin de limiter l’ampleur des bouleversements à venir, et d’autre part d’organiser des politiques d’adaptation pour préserver l’habitabilité de nos territoires. En effet, l’eau devient rare. Les menaces qui planent sur la ressource nous conduisent à redéfinir sa gestion, ses usages acceptables et son partage. Ce qui s’impose pour l’énergie, vaut pour l’eau : engager des politiques de sobriété. Dans cet objectif, mais aussi pour réduire les coûts, nous défendons le principe d’un retour à une gestion publique des contrats d’eau comme l’a fait la Métropole de Lyon grâce aux élus écologistes. De plus, nous alertons sur les fausses bonnes solutions en matière d’irrigation. Si la sécheresse est un drame pour les agriculteurs, les dispositifs qui consistent à stocker de l’eau en surface sont un leurre. Afin de préserver la ressource, il est indispensable que l’eau aille dans les sols -ce qui les maintient vivants- pour favoriser l’infiltration dans les nappes phréatiques : notamment grâce à des systèmes agricoles basés sur l’agronomie avec la culture de variétés économes en eau, et sans chimie. C’est pourquoi, nous sommes opposés à toutes formes de retenues d’eau puisant dans la nappe de Dijon sud particulièrement vulnérable… Concernant l’hypothèse de retenues ayant recours à l’eau de pluie, elles doivent être expérimentées sous maîtrise publique, uniquement destinées à du maraîchage biologique et s’inscrivant dans le cadre du Plan Alimentaire Territorial.

Juillet-Août 2022

Nous avons vécu un printemps de tous les bouleversements. L’accélération du changement climatique s’est manifesté par des épisodes de canicule précoce. C’est un avant-goût de ce que le dérèglement climatique va provoquer dans les années qui viennent. Si ce phénomène météorologique nous rappelle l’urgence à agir, l’arrivée de 23 élu-es écologistes à l’Assemblée Nationale, auprès des 131 députés de la coalition NUPES, suscite un espoir. Le combat pour gagner la bataille du climat sera représenté dans l’hémicycle. La dynamique de rassemblement des forces de gauche et des écologistes, lors de la campagne des législatives, a démontré la pertinence du projet de transformation écologique et sociale en répondant à des aspirations profondes notamment de la jeunesse et des plus modestes. À Dijon, d’ailleurs c’est ce rassemblement qui est arrivé en tête des suffrages. C’est un signal positif en faveur d’une écologie de rupture, au détriment de celle des petits pas. Cette rupture nous la défendons depuis les élections municipales et que notre groupe EELV est le seul à défendre au sein du conseil municipal. Le calcul peu républicain d’Emmanuel Macron, privilégiant le RN en tant qu’adversaire principal s’est retournée contre lui tout en renforçant cette formation. Cette attitude cynique n’a pourtant pas empêché le désaveu du macronisme, grand perdant de cette élection législative. Elle a de plus favorisé l’abstentionnisme, mis en danger notre démocratie et en incapacité à agir pour le climat et les solidarités.

Juin 2022

8 millions de personnes sont touchées en France par la précarité alimentaire dont 4,3 millions dépendent de l’aide alimentaire. Dijon et sa métropole ne font malheureusement pas exception à ce terrible constat. Les politiques alimentaires doivent œuvrer vers un modèle qui permet à chacun et chacune d’accéder de façon libre et permanente à l’alimentation de son choix et de qualité, tout en respectant l’environnement. Quant aux paysannes et paysans, leur activité n’est plus rémunératrice, victime d’une agriculture mondialisée et conventionnelle, qui détruit le vivant et contribue au réchauffement climatique.

Dans ce contexte, la Cité de la gastronomie et du vin (CIGV) doit être, au-delà de son attrait touristique et d’une vitrine haut de gamme, un projet pour une alimentation de qualité accessible à toutes les Dijonnaises et Dijonnais. Lors d’un conseil municipal, nous avons proposé que la CIGV offre aux habitantes et habitants des activités du quotidien économiquement accessibles en lien avec l’alimentation : cours de cuisine, éducation au goût, formation sur la connaissance des aliments et de la nutrition, et jardinage…

De plus, conscients que l’alimentation est à la croisée des chemins entre justice sociale et environnementale, les denrées alimentaires vendues à la CIGV à des prix frôlant l’indécence ne doivent pas uniquement représenter le luxe alimentaire réservé aux porte-monnaie des touristes.Au contraire, la CIGV est une opportunité pour que toutes les familles dijonnaises puissent accéder à des produits de qualité et locaux, permettant de diversifier leur alimentation. Ainsi, la CIGV pourrait devenir un levier pour accélérer le développement des filières biologiques et locales, et non un simple marché alimentaire haut de gamme, et ainsi jouer un rôle positif pour lutter contre les fléaux de l’obésité et de la malbouffe.

Mai 2022

La campagne présidentielle a confirmé, une fois de plus, les fractures de notre société. C’est un véritable signal d’alerte. Changement climatique, pandémie, guerre en Ukraine rendent encore plus vulnérables celles et ceux qui n’ont plus les moyens de boucler les fins de mois. Fin du monde et fin de mois, nous n’avons pas à choisir !

L’écologie est la seule solution pour redonner du pouvoir d’achat, mettre fin à la détresse sociale et protéger les plus fragiles. Le temps n’est plus aux demi-mesures mais à des réformes d’ampleur dans le domaine du logement, des déplacements, de l’alimentation, de l’énergie et du travail. Ces politiques appellent à des ruptures pour que l’amélioration des conditions de vie soit une réalité et que les moyens de subsistances de chacune et chacun soient garantis.

Depuis toujours, les écologistes ont défendu le principe d’un « treizième mois écologiste » grâce aux économies d’énergie réalisées dans des logements mieux isolés. Certes, Dijon est engagée dans cette démarche. Nous attendons désormais que la Ville se mobilise auprès de l’État pour qu’il déploie les moyens ambitieux afin que les villes, les intercommunalités, les Régions accélèrent les politiques locales de réhabilitation des logements. Avec la flambée des prix des carburants, la transition vers des déplacements non polluants, pas chers et accessibles à toutes et tous, est une urgence cruciale. S’il faut accélérer le développement des infrastructures, des aménagements en faveur du vélo, de la marche, des transports en commun, la question d’une refonte de la tarification sociale doit être posée pour aller bien au-delà des dispositifs existants.

Depuis 2020, les écologistes dijonnais appellent à accélérer les transitions vers plus de justice sociale et environnementale, plus que jamais ces choix radicaux s’imposent.

Avril 2022

Face à la guerre d’invasion russo-ukrainienne, nous réaffirmons notre solidarité au peuple ukrainien et saluons la résistance qui ne cède rien sur la liberté et la démocratie. Cette guerre illustre aussi de manière dramatique à quel point l’énergie, l’alimentation et l’agriculture européennes, l’élevage industriel en particulier, sont dépendants d’importations : engrais de synthèse et pesticides, fabriqués à partir de gaz et de pétrole en partie importés de Russie, céréales et oléagineux importés d’Ukraine pour l’alimentation animale.

En raison, des ruptures d’approvisionnement, les coûts de production flambent et les prix vont s’envoler. Parallèlement, la dépendance de l’Europe aux énergies fossiles va faire basculer 80 millions d’Européens dans la précarité énergétique en raison de la flambée des prix. Cette dépendance finance la guerre et accélère le changement climatique.

La seule solution pour assurer notre sécurité énergétique et alimentaire est d’accélérer la transition écologique : voiture partagée, massification de l’usage du train, transports en commun et modes actifs, plan Marshall pour l’isolation des bâtiments couplé au déploiement des énergies renouvelables. Enfin, notre autonomie alimentaire implique de sortir de l’élevage industriel au profit d’un système combinant production de protéines végétales, élevage extensif, pâturages et prairies permanentes favorables également à l’adaptation climatique. L’inaction climatique a accéléré notre vulnérabilité face aux crises, désormais des choix radicaux de société s’imposent pour préserver la paix.

Mars 2022

L’écologie est la solution pour améliorer les conditions d’habitabilité des villes et des campagnes après plusieurs décennies d’urbanisation. La préservation des terres agricoles garantes d’une ville nourricière ne doit pas pour autant priver les habitant/es d’espaces de respiration et d’équipements de proximité.

C’est pourquoi, le projet écologiste dijonnais ne cesse de défendre à la fois une densification des zones industrielles face au développement des ZAC Beauregard et EcoParc aménagés sur de bonnes terres agricoles et la conversion des friches à Dijon en espace de nature pour freiner la densification urbaine.

Notre approche de bon sens a eu un écho favorable. En effet, nous nous réjouissons que la municipalité ait repris une des mesures du projet écologiste issue des municipales 2020 : l’abandon d’un programme immobilier en face du lycée Carnot au profit d’un jardin public, le square Samuel Paty. Cette victoire écologiste doit appeler la création d’autres espaces de nature et de convivialité, dans l’ensemble des quartiers denses de la ville d’autant plus quand c’est une aspiration des habitant-es: Jardins de l’engrenage, Jardins des lentillères, Maison du colonel et plus récemment le parc du quartier Montmuzard. Ces projets s’inscrivent dans une refonte de la politique d’urbanisme où nous demandons la mise en place d’un moratoire des programmes immobiliers et l’organisation d’un vaste débat démocratique pour redéfinir les projets d’aménagements à partir des besoins des Dijonnaises et Dijonnais.

Février 2022

Chaque année, il y a près de 70 000 décès prématurés en France dus à la pollution de l’air. Après 2 ans de pandémie de la COVID-19, on sait également que la pollution de l’air est un facteur de comorbidité. Malgré ce constat l’inaction de la France perdure. Ainsi, elle est régulièrement recadrée par les instances européennes pour non-respect de ses obligations de protection des citoyen-nes contre la mauvaise qualité de l’air.

C’est dans ce contexte que 45 agglomérations de plus de 150 000 habitants, et qui dépassent les valeurs limites de qualité de l’air, devront mettre en place des zones à faibles émissions (ZFE) d’ici fin 2024.

Dijon métropole est concernée. La métropole doit dès à présent anticiper le développement des actives : aménagements cyclables sécurisés et continus, facilitation de la marche, valorisation des transports en commun sécures, communication ambitieuse sur l’intermodalité des déplacements. Dans la ZFE où la circulation des véhicules les plus polluants sera restreinte, un plan d’actions soucieux de la santé des habitant-es et du pouvoir d’achat des plus modestes, et des possibilités de se déplacer alternatives à la voiture individuelle, devra être rapidement élaboré pour une mise en œuvre immédiate et efficace dès 2024.

Janvier 2022

Cette nouvelle année que nous vous souhaitons la plus belle possible, sera celle de l’élection présidentielle et des élections législatives. Ces élections constitueront une étape majeure pour réconcilier les françaises et les français. En effet, face aux enjeux de l’adaptation au changement climatique, il faut rassembler largement pour agir efficacement, tout en faisant vivre les solidarités et la justice sociale. Nous ne partons pas de rien. Dans les territoires, des entreprises, des collectivités, des associations, des collectifs de citoyens agissent déjà pour la transition écologique de notre société, de nos villes, de nos campagnes avec la protection du vivant et des droits humains et sociaux. De plus, le projet écologiste comporte des actions face aux conséquences de la pandémie due au Covid-19 qui impactent nos vies. Ce message d’espoir guide notre implication au conseil municipal. De notre mobilisation collective, toutes et tous rassemblé.es, dépend la mise en œuvre de l’écologie des solutions. C’est à ce projet fédérateur que nous travaillons pour faire gagner l’espoir au printemps.

Groupe Horizons et indépendants

Avril 2024

Le printemps est synonyme de travaux de rénovation, d’amélioration du cadre de vie. Cela occasionne des difficultés de circulation et de stationnement mais une fois terminé nous retrouvons le chemin de nos commerces, restaurants et terrasses et profitons de notre patrimoine commun. L’axe Monge-Bossuet, rénové, arboré demain, sera une source supplémentaire d’attractivité touristique. Le futur parc Eiffel, accessible et musical, le nouveau Centre Dauphine composé de commerces et bureaux, créeront une synergie entre les quartiers Port du Canal et centre-ville de Dijon. Armons-nous de patience aujourd’hui pour mieux profiter demain. Ces travaux contribuent à l’économie de notre territoire car essentiellement réalisés par les entreprises locales.

Mars 2024

Dijon ne fait pas exception à la tension immobilière nationale. La hausse des taux d’intérêts a engendré une baisse des transactions et a généré une crise du marché de la construction. Dans le même temps, les passoires énergétiques, le coût de l’énergie, l’augmentation des prix des loyers ont débouché sur un état du mal logement qui est sans appel. Dijon, ville étudiante, ville entreprenante, ville de sport et de culture, se hisse aujourd’hui au rang des communes les plus attractives. Pour relever les défis humains, économiques et écologiques, Dijon, capitale régionale, a le devoir de poursuivre sa politique d’offre de logements avec une construction raisonnée, l’aide à la rénovation du bâti existant et le soutien au secteur du bâtiment.

Février 2024

De centre droit, nous sommes convaincus que ce n’est pas dans l’opposition acharnée mais dans la participation active que nous contribuerons à faire avancer notre ville. Nous adhérons aux valeurs d’effort individuel et collectif, de responsabilité, de solidarité et d’humanisme. Nous soutenons une ville qui fait le choix du développement économique et qui assure la transition écologique de nos quartiers, une ville qui s’engage pour son attractivité culturelle, touristique, sportive, solidaire des personnes qui souffrent et qui sont isolées, une ville qui augmente ses effectifs de policiers municipaux et qui reste à l’écoute des difficultés de ses habitants, en résumé une ville qui n’oppose pas les Dijonnais les uns contre les autres.

Groupe Dijon AutrementDroite, centre et indépendants

ADRESSE ET CONTACT

Avril 2024

Le CHU de Dijon (que nous nous plaisons à continuer à appeler « Le Bocage ») tout comme le Centre George-François Leclerc sont des établissements de grande qualité, qui participent à l’attractivité de notre métropole. Mais, les conditions de stationnement pour s’y rendre sont détestables. Le parking est cher, et régulièrement saturé. Les abords sont encombrés. Les solutions pour les personnels ne sont pas pratiques. La situation devrait encore se compliquer avec l’ouverture à proximité du plus grand centre de dialyse de la région. Nous voulons donc que le projet de construction d’un nouveau parking silo sur le site, qui a été avancé de façon floue l’an dernier, soit confirmé, précisé, accéléré, et soutenu avec vigueur par la Ville de Dijon.

Mars 2024

Il y a 20 ans, Dijon comptait 4 EHPAD municipaux. Désormais, elle n’en compte plus que 2, alors que les besoins n’ont jamais été aussi grands. Après des années de manque d’entretien, les foyers des Marguerites et du Port du Canal ont fermé. Les personnes âgées qui y résidaient ont été transférées dans un immeuble de l’ancien site Terrot, dans un quartier en construction, sans verdure, sans stationnement pour les familles. Les chambres y sont plus petites. Les loyers ont été revus en forte hausse. Si le personnel fait ce qu’il peut, les décisions prises par la municipalité ont été brutales. Nous aurions agi différemment. Nous privilégions des établissements « à taille humaine », qui maillent les quartiers et donnent la priorité aux seniors.

Février 2024

Alors que dans toutes les villes de France, c’est le Maire, seul légitime, qui le fait, à Dijon, la 1ère adjointe PS anime depuis plusieurs semaines, avec les moyens municipaux, une série de réunions publiques. L’initiative sent bon la « tournée pré-électorale ». L’annonce (positive au demeurant) de la transformation d’un parking en petit square au centre-ville ne compensera ni la privatisation du parc de l’Hôtel Bouchu dit d’Esterno, ni les dizaines de jardins détruits depuis des années par les constructions intensives dans nos quartiers. À nos yeux, la 1ère adjointe devrait se concentrer sur les dossiers dont elle a la charge, à commencer par la sécurité, car la situation à Dijon est préoccupante et mérite une mobilisation totale.

Janvier 2024

Nous vous présentons nos meilleurs vœux pour l’année 2024. Avec vous, nous formulons le souhait que Dijon soit une ville toujours plus belle, plus dynamique, plus unie. Les propositions que nous formulons en Conseil municipal vont dans ce sens, car l’intérêt général de notre ville et de ses habitants doit toujours primer. Alors que la 1ère adjointe se disperse dans une communication immodérée, nous faisons le choix du travail et de la persévérance, au service de tous. Nous continuons à plaider pour une ville plus mobilisée pour la sécurité de ses habitants ; qui repense sa politique de construction intensive pour laisser plus d’espaces à la verdure ; qui soutienne toujours plus les acteurs économiques et l’emploi ; qui soit plus mobilisée dans le quotidien (propreté, entretien de la voirie, espaces verts…). Nous soutenons les classes moyennes, grandes oubliées des politiques municipales, en souhaitant notamment qu’elles ne soient pas toujours les seules à payer « plein pot » les impôts et les services municipaux. Fidèles à nos valeurs et aux engagements pris devant les électeurs, vous pouvez compter sur nous pour vous défendre. N’hésitez pas à nous contacter. Belle et heureuse
année.

Décembre  2023

L’actualité internationale est grave. Relayant l’initiative nationale portée par le Président du Sénat et la Présidente de l’Assemblée Nationale, un rassemblement contre l’antisémitisme a été organisé place de la République à Dijon. Tous les élus du Conseil municipal auraient dû y être présents. Certaines absences sont regrettables. À grands tambours de communication, la 1ère adjointe (PS) au Maire de Dijon a présenté un projet d’aménagement de la place du 30 octobre. Nous confirmons le besoin d’une transformation pour sécuriser les différents usagers, en particulier les cyclistes. Elle mérite d’être embellie ; la plantation d’arbres est positive. Nous alertons néanmoins sur la capacité d’absorber le flux automobile et de garantir l’accès aux commerces, et regrettons l’absence de connexion à des pistes cyclables sur les boulevards tout comme la suppression superflue de stationnements. Dijon accueillera l’élection de Miss France en décembre. Nous ne partageons pas les critiques des élus EELV, et pensons qu’il s’agit d’un spectacle populaire qui permet de faire parler de Dijon. Nous regrettons seulement le prix élevé des places (80 euros).

Novembre 2023

Le Maire a lancé deux projets que nous appelions de nos vœux : l’embellissement du Port du Canal et le réaménagement de la rue Monge. On trouve dans ce qui a été présenté des idées intéressantes, par exemple la plantation d’arbres. Compte-tenu des sommes engagées (5,3 millions pour la rue Monge et 9 millions pour le Port du Canal), ce sera forcément plus joli après qu’avant. Nous regrettons toutefois que le réaménagement de la rue Monge ne soit pas global et se limite à trois parties de rue. Par ailleurs, pourquoi encore choisir ce béton bouchardé qui n’est pas le plus esthétique ? S’agissant du Port du Canal : il est déjà un poumon vert de notre ville. Son embellissement est le bienvenu, mais il est tiré par les cheveux de parler de « création d’un parc urbain ». Nous espérons que le marché du mercredi et la Fête du Port du Canal seront conservés.
Dans le même quartier, nous demandons que soit abandonnée la vélorue de l’avenue Jean Jaurès, trop accidentogène. Elle est un échec de la municipalité. Il est temps de séparer les voies dédiées aux voitures, aux vélos et aux piétons, pour la bonne sécurité de tous. Fidèles à notre ville et à nos convictions, nous continuons à vous servir avec persévérance.

Octobre 2023

Le nouveau réseau Divia, imposé fin août, présente d’évidentes imperfections. D’abord,
l’augmentation forte du prix de « l’open payment » (paiement par carte bancaire directement dans le tram) est incompréhensible. Ensuite, plusieurs quartiers ont perdu leur ligne de bus pour un transport à la demande à certaines heures. Enfin, une partie du réseau a été désorganisée pour faire de la Cité de la Gastronomie un point de passage obligé. Tout cela ne va pas dans le bon sens. Pour encourager les Dijonnais à emprunter les transports en commun, mieux vaut suivre leurs besoins plutôt qu’essayer de les formater. Plus largement, la politique de déplacements est très perfectible.
Il ne faut pas vouloir à tout prix éliminer la voiture, mais rechercher le point d’équilibre entre les transports. Nous demandons l’abandon de la voiture LAPI, qui contrôle automatiquement le stationnement, ainsi que la mise en place d’un tarif réduit de stationnement pour les professionnels.
Nous souhaitons l’accélération de l’aménagement d’un réseau de pistes cyclables vraiment sécurisées.
Nous attendons un « plan piétons » pour faciliter la marche à pied, avec des mesures concrètes pour les protéger contre les trottinettes.

Septembre 2023

Nous vous souhaitons à tous une bonne rentrée, en particulier aux petits Dijonnais qui reprennent le chemin de l’école. Comme vous le savez, la Ville a la responsabilité des 76 écoles publiques. Au Conseil municipal, nous agissons pour que les investissements nécessaires y soient réalisés. Il est urgent de supprimer les préfabriqués, de prévenir les canicules qui sont insupportables aux petits comme aux équipes pédagogiques, et de sécuriser les abords des établissements. Nous voulons aussi des tarifs de restauration scolaire et d’accueils périscolaires plus raisonnables pour les classes moyennes. Nous souhaitons l’organisation d’actions de prévention contre les risques des réseaux sociaux et d’une trop grande exposition aux écrans. La rentrée, c’est aussi la rentrée politique. Nous continuons à vous défendre tant sur le terrain, dans nos quartiers, qu’au Conseil municipal. Élus en 2020 sur une liste voulant une alternative à la majorité PS actuelle, nous poursuivons notre travail d’opposition, claire et constructive, de droite et du centre. C’est le mandat que vous nous avez confié. Tournés vers l’avenir, nous serons fiers de formuler des propositions au service de notre ville.

Juillet-août 2023

Depuis le début de l’année, les parents ont pu constater une forte augmentation de leur facture pour la restauration scolaire et l’accueil périscolaire de leurs enfants. Sachez que nous nous étions vivement opposés à cette hausse des tarifs voulue par la majorité municipale, d’autant qu’après un calcul alambiqué, elle touche plus fortement les classes moyennes.

D’une façon générale, la Ville de Dijon doit changer de braquet : elle doit faciliter davantage la vie des personnes qui travaillent, et qui font la vitalité de notre métropole.
Pour le Maire et sa 1ère adjointe, les problèmes s’accumulent. Ainsi, le DFCO relégué en National, la Ville se retrouve avec un stade de 19 000 places sur les bras. Les aménagements faits sur le rond-point d’Ahuy permettent un léger mieux mais sont très loin de résorber les embouteillages sur la LINO. L’insécurité continue d’inquiéter. Les causes en sont multiples, mais la politique d’urbanisme et de construction massive n’y est pas étrangère.
Pendant ce temps, faisant fi des grincements de dents internes, la 1ère adjointe se concentre sur sa propre communication : La voici visitant un salon pour séniors ; la voici animant une réunion sur les écoles ; la voici inaugurant pour la 2e fois le même parc. Elle devient finalement « 1ère adjointe à tout ». Elle devra donc rendre des comptes… sur tout !

Juin 2023

La Cité de la gastronomie a soufflé sa première bougie. Maintenant qu’elle est là, il faut en faire un succès. Nous reconnaissons volontiers ce qui fonctionne déjà bien, comme La Cave de la Cité. Nous avions regretté que les tarifs du cinéma soient trop élevés. Ils ont été abaissés. L’équipement, flambant neuf, gagne à être connu. En revanche, le pôle « culturel », c’est-à-dire la partie « musée », laisse les visiteurs sur leur faim. Il faut reconnaître que n’obtenir qu’une seule étoile au Guide Vert n’est pas à la hauteur des ambitions. Les expositions doivent prendre de l’envergure. Le « village » évolue progressivement vers un « food court à la Dijonnaise ». S’il pouvait être tous les soirs aussi vivant que lors du week-end anniversaire, le pari serait gagné. Pour cela, il faudrait l’ouvrir sur la ville, résoudre les problèmes de chaleur et d’aération dans les allées. N’oublions pas la partie « immobilière » de la Cité ! Nous demandons l’abandon de la construction d’immeubles, et proposons l’aménagement d’un parc le long de l’Ouche. Enfin, curieusement nous voyons peu Mme Koenders parler de la Cité. Nous avons pourtant droit à la 1ère adjointe PS à toutes les sauces dans la communication municipale. Mme Koenders à vélo, Mme Koenders au musée, Mme Koenders inaugurant deux fois de suite le même jardin, … Ne nous coupez pas trop vite l’appétit !

Mai 2023

Nous nous sommes prononcés pour la levée des restrictions à l’encontre des bars à ambiance musicale du quartier République. Dans une ville universitaire de 40.000 étudiants, on ne peut pas anesthésier la vie nocturne. Est-ce en fermant les bars qu’on va résoudre les problèmes d’insécurité à Dijon ? À l’évidence, non. Le mal dont souffre notre ville est plus profond. Dijon est confrontée à la montée de l’insécurité. Tout le monde a en tête la guérilla « tchétchène » du printemps 2020. Ces derniers jours, la ville est systématiquement mentionnée par les médias nationaux comme théâtre de violences par des casseurs. Plutôt que de s’en prendre aux étudiants qui veulent profiter des beaux jours, n’est-il pas temps de s’attaquer aux vrais coupables ? L’État a la charge de la sécurité publique, et les annonces de Gerald Darmanin vont dans le bon sens. Mais, à ses côtés, le Maire de Dijon devrait se sentir concerné. Sa 1ère adjointe, en charge justement de la tranquillité publique, au lieu de passer sa vie à « communiquer », devrait agir. En effet, il est grand temps que la Ville consacre plus de moyens à la sécurité, en pensant global (l’urbanisme, l’organisation des transports participent à la sécurité) et surtout en renforçant sans pudeur sa police municipale et ses moyens (vidéoprotection, armement…).

Avril 2023

Lors du dernier conseil municipal, notre groupe a confirmé son opposition déterminée et constructive au Maire. Le dossier du Parc des Expositions a encore occupé les débats. Une gestion déléguée à une association constituée de chefs d’entreprises locaux donnait satisfaction. Pour sortir de l’imbroglio juridique dans lequel il s’est lui-même enfermé, le Maire a créé une Société Publique Locale, par définition 100% publique. Gérer un équipement comme celui-là est un métier. La nouvelle société devra donc trouver les compétences pour s’en sortir. Lors de ce même conseil municipal, nous avons regretté la fusion des écoles maternelles des Marmuzots et Victor Hugo, car il est préférable d’avoir des établissements à taille humaine. Nous craignons aussi un énième programme immobilier sur le terrain libéré. À propos des enfants, la démarche « Génération Dijon», lancée à grands renforts de communication, est « la montagne qui accouche d’une souris ». Nous aurions préféré qu’elle aboutisse à des actions concrètes. Notre équipe a aussi fait des propositions pour que le passage de la flamme olympique au printemps 2024 soit une grande fête populaire et permette la promotion du sport dans la ville. Elle a salué l’organisation du festival VYV cet été, en souhaitant des mesures pour protéger le site de la Combe à la Serpent. Enfin, elle a demandé que les Dijonnais ne soient pas privés de l’Hôtel d’Esterno, mis à la disposition de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin pendant 50 ans, et qu’il soit régulièrement ouvert aux visites.

Mars 2023

Dijon doit être une ville ouverte à tous. Or, plus de la moitié des foyers dijonnais ne comptent qu’une seule personne. De plus en plus de familles font le choix de quitter la ville pour aller s’installer en périphérie. La cause de ces départs ? Un quotidien devenu compliqué, en particulier avec des enfants à la maison. Trouver un logement avec un jardin ou des espaces verts à proximité est de plus en plus rare en raison du « bétonnage » de nos quartiers. Se déplacer en voiture est devenu trop cher et trop compliqué, a fortiori avec l’extension des zones payantes et l’insuffisance de stationnement prévu dans les nouvelles copropriétés. Le manque de propreté saute aux yeux dans plusieurs quartiers résidentiels. Les faits répétés d’insécurité inquiètent, notamment les parents d’adolescents et de jeunes adultes. Hélas, des décisions de la majorité municipale de gauche accentuent cette défiance envers les familles. Par exemple, la récente augmentation des tarifs des restaurants scolaires, des activités périscolaires et extrascolaires, calculés selon un trop complexe « taux d’effort », aboutit à faire payer très cher les classes moyennes. Il faut rééquilibrer les choses. La vision que nous portons est celle d’une ville accueillante pour tous (familles, séniors, parents solos, …) qui « facilite la vie » des Dijonnais, et les accompagne (vraiment !) dans leur quotidien.

Février 2023

Comme les autres métropoles de France, Dijon doit se doter d’une Zone à faibles émissions (ZFE) d’ici le 1er Janvier 2025. C’est une obligation légale, bien que la qualité de l’air dans notre agglomération soit plutôt satisfaisante. Dans une ZFE, les véhicules les plus polluants (identifiés par les vignettes Crit’Air 5, 4 et 3) ne pourront plus circuler. Le Maire n’a pas encore donné d’informations à ce sujet. Le périmètre, le calendrier et les modalités envisagés à Dijon ne sont pas connus malgré l’approche du basculement. De nombreux professionnels (artisans, entreprises utilisant des engins, déménageurs…) espèrent des dérogations et n’ont aucune réponse à leurs questions. Nous sommes réservés sur les ZFE. Il y a bien d’autres façons d’agir pour la qualité de l’air et la santé. Avec les ZFE, les plus modestes, qui n’ont pas les moyens de changer de voiture, ne pourront plus aller et venir librement à Dijon, ce qui aura des conséquences négatives pour tous (accès aux commerces, aux grands équipements, à l’hôpital…). En outre, il faut souligner qu’une ZFE entrainera des coûts importants pour le budget de la Métropole (achat de portiques…) et donc pour les contribuables. Nous voulons donc y voir clair sur la façon dont Dijon va s’organiser. Pour notre part, nous souhaitons que la future ZFE soit souple, que des dérogations utiles soient mises en place, afin qu’elle ne devienne pas une « Zone à forte exclusion ».

Janvier 2023

Mesdames, Messieurs, À l’aube de cette nouvelle année, nous vous présentons des voeux très chaleureux. Nous formulons aussi des voeux collectifs pour Dijon, notre ville, que nous aimons tant, et pour laquelle nous voulons le meilleur. Élus de l’opposition, nous sommes amenés à critiquer certains choix du Maire. Nous le faisons de manière argumentée et constructive, pour créer le débat, ce qui n’est pas toujours évident tant il peine à supporter la contradiction. Par exemple, nous nous opposons à l’augmentation des tarifs de stationnement ainsi qu’au passage de 1 273 places supplémentaires au statut payant. Face à cela, nous avons formulé 3 propositions :

  • Annuler l’augmentation injustifiée des tarifs du 1er octobre dernier.
  • Mettre en place un tarif « professionnels » à bas prix pour les actifs (commerçants, artisans, salariés…).
  • Instaurer la 1ère heure de stationnement gratuite, pour soutenir le centre-ville face aux pôles commerciaux périphériques.

Il y a beaucoup à dire sur les déplacements ! La refonte annoncée du réseau Divia va pénaliser des quartiers résidentiels. L’idée d’une voie réservée au covoiturage sur la rocade est une hérésie. La circulation des trottinettes doit d’urgence être organisée pour protéger les piétons. Le réseau cyclable manque toujours de cohérence… Vous le voyez, dès les premiers jours de 2023, nous sommes mobilisés à votre service. Nous le demeurerons pour que Dijon soit toujours plus belle, solidaire et attractive !

Décembre 2022

Notre groupe porte une vision globale et cohérente sur l’ensemble des sujets municipaux. Nous sommes pleinement mobilisés pour la sécurité. Nous avons porté le vœu d’une présence accrue de la Police nationale en soirée et la nuit place de la République, qui semble avoir été entendu par le nouveau Préfet. Il y a malheureusement encore de nombreux points de la ville à « reprendre » aux délinquants. Alors que les zones de stationnement payant s’étendront encore le 1er janvier, nous proposons la mise en place d’un abonnement à tarif préférentiel pour les actifs qui travaillent dans les rues concernées (commerçants, artisans, salariés, agents publics…) sans quoi ceux-ci devront payer chaque mois des sommes déraisonnables. Par ailleurs, nous prônons un urbanisme moins agressif, où « construction » rime avec « respiration ». La transition écologique suppose de laisser plus de place à la nature dans les quartiers. Nous sommes aussi attentifs à la démarche « Génération Dijon ». Elle révèle les attentes très fortes des parents d’enfants et adolescents : Il y a encore des progrès à faire pour faciliter la vie des familles ! Enfin, alors que les contribuables ont reçu leurs avis de taxe foncière et ont pu constater l’augmentation inacceptable et injustifiée du taux de la métropole (+130 %), nous rappelons qu’une meilleure gestion permettrait la sobriété fiscale.

Novembre 2022

Les faits d’insécurité se multiplient à Dijon. Ne pas en parler, c’est laisser dans le désarroi les victimes. Chaque semaine, la presse relate des agressions, rodéos urbains, cambriolages… Les trafics de drogue aux Grésilles ont fait la « une » d’un grand journal national, qui a osé la comparaison avec Marseille. Triste image pour notre ville. Le Maire est en partie responsable. Sa 1ère adjointe, mise en avant de façon exorbitante par la communication institutionnelle, est justement chargée des questions de sécurité. Le mauvais bilan de la Ville dans ce domaine, c’est le leur. Lors du conseil municipal, après le passage à tabac de deux étudiants, nous avons déposé un voeu demandant la présence renforcée de la Police Nationale place de la République. La majorité a tout bonnement refusé de le mettre aux voix. Révélateur ! Si Dijon peine à recruter des policiers municipaux, c’est parce que les jeunes qui sortent de l’école préfèrent rejoindre des villes où ils seront bien rémunérés, bien équipés, armés à toute heure de la journée. Nous pensons aussi que l’urbanisme doit être repensé, pour éviter les quartiers trop denses, fermés sur eux-mêmes, qui sont des foyers potentiels d’insécurité. Par des propositions claires, nous nous engageons pour que Dijon redevienne une ville sûre, partout et pour tous.

Octobre 2022

Après une période où les débats les plus médiatisés ont été nationaux, il est bon que les problématiques locales reprennent une place importante. Dijon le mérite ! Dans cette perspective, notre groupe municipal a fait sa rentrée dans un esprit nouveau. Il a changé de nom pour devenir « Dijon Autrement ». Son objectif est de mener un travail d’opposition franc mais constructif à la majorité de gauche qui s’essouffle. Il entend être « agitateur d’idées » et porteur d’avenir pour Dijon. Ses membres partagent les valeurs de la droite et du centre. Sur cette base claire, chacun d’eux demeure libre de ses engagements. Nous respectons les sensibilités, et nous inscrivons dans une dynamique de large rassemblement. Sur le fond, nous nous opposons à l’urbanisme agressif imposé par François Rebsamen. Il est possible de construire autrement, avec moins de béton, plus de respiration, plus de verdure et aussi plus d’espaces de proximité dédiés à la culture et au sport. De même, nous constatons avec inquiétude la dégradation de la sécurité. L’agression au collège Malraux, les violences répétées place de la République, la multiplication des cambriolages à Montchapet, hélas, le confirment. Les élus doivent refuser la fatalité, et s’engager sans faiblir contre l’insécurité. Nous défendons une plus grande implication de la ville dans ses missions du quotidien. L’entretien des voieries, l’enfouissement des réseaux, et la propreté sont autant de sujets auxquels elle devrait s’atteler davantage. Les Dijonnais peuvent compter sur notre engagement sérieux et fidèle à leurs côtés.

Septembre 2022

Nous vous souhaitons à tous une belle rentrée. Nous pensons bien sûr aux enfants des écoles. Nous continuons à défendre la modernisation des établissements : suppression des préfabriqués, sécurisation des abords, installation de la climatisation dans au moins une salle par site, etc. À l’heure du bilan de l’été, nous nous inquiétons des premiers retours de la Cité de la gastronomie. Le manque de fréquentation est manifeste. Réagissons ! Mettons-nous vite autour de la table, pour corriger ce qui peut l’être et faire réussir ensemble ce projet. Toujours à propos de l’identité gastronomique de Dijon, si nous nous réjouissons de l’arrivée de l’Organisation internationale de la vigne et du vin, nous regrettons la privatisation à son attention de la salle des actes de l’Hôtel de Grandmont (ancien Rectorat), qui aurait dû rester un lieu d’expositions piloté par la ville. Surtout, nous regrettons la fermeture du square de la rue Brulard, espace de fraicheur dans un centre-ville qui en compte peu. Enfin, nous nous opposons à la forte augmentation des prix du stationnement, en surface comme dans les parkings. C’est un coup porté au pouvoir d’achat des Dijonnais. Il intervient au mauvais moment, alors que l’inflation les pénalise déjà. Nous défendons une autre vision de la ville, où l’on facilite la vie des Dijonnais plutôt que de la contraindre, où l’on fait venir des familles plutôt que de les repousser en zones périphériques. Dijon sera toujours plus accueillante, dynamique et rayonnante, si elle rassemble tous ses habitants.

Juillet-Août 2022

Dijon doit mieux s’adapter à la multiplication des canicules et au changement climatique. Certes, la municipalité a installé 12 brumisateurs dans des parcs. Elle reprend ainsi un projet de bon sens de l’opposition municipale présenté en juillet 2019… qu’elle avait raillé à l’époque. Il faut aller beaucoup plus loin ! Ainsi, nous proposons l’installation d’un climatisateur dans au moins une salle de chaque école (salle commune, restaurant scolaire) pour protéger facilement les enfants en cas de très forte chaleur. Nous souhaitons que soit étudié l’aménagement d’un réseau de fraicheur urbain. Équivalent du réseau de chaleur, il achemine de l’eau glacée, amenant de la fraicheur aux équipements et immeubles qui lui sont connectés. Il faut enfin changer radicalement la politique d’urbanisme. Les revêtements de sol doivent être repensés car ils emmagasinent la chaleur. Les immeubles qui sont construits doivent l’être de façon moins dense, pour laisser plus d’espaces à la nature, à l’eau et à la verdure. Enfin, les constructions à énergie positive ne doivent plus être des exceptions, ce qui suppose un urbanisme moins quantitatif et plus qualitatif. Alors que les élus EELV se fourvoient lamentablement dans une alliance de gauche extrême, ne leur laissons pas le monopole de l’écologie. Parce qu’ils sont plus raisonnables, confiants en la science,

Juin 2022

Nous aimons Dijon et nous voulons le meilleur pour elle. Nous appelons de nos vœux une ville dynamique sur le plan économique, qui attire de nouvelles entreprises et favorise la création d’emplois durables. À cet égard, nous attendons beaucoup de la nouvelle agence d’attractivité « Dijon Bourgogne Invest » dont l’efficacité devra être à la hauteur des moyens importants qui lui sont dévolus.

Une des premières missions d’une ville, c’est la construction et l’entretien des écoles publiques. Dijon en compte 78. Il appartient à la municipalité d’offrir les meilleures conditions de travail possibles aux élèves, avec des bâtiments à taille humaine, rénovés, excluant enfin les préfabriqués. Dans le domaine de l’urbanisme, nous pensons que Dijon fait de mauvais choix. Nous ne sommes pas opposés par principe à la construction. Nous critiquons la densification brutale qui est imposée avec des immeubles trop nombreux, trop hauts, pas toujours beaux. Enfin, même si la sécurité relève d’abord de l’État et qu’il serait déraisonnable de faire porter au Maire la responsabilité du moindre fait divers, nous pensons que la Ville pourrait agir mieux, en se dotant d’une police municipale plus nombreuse et armée à toute heure de la journée. La création d’une police intercommunale des transports, qui avait fait consensus lors des dernières élections municipales, doit être enclenchée. Alors que les élections nationales concentrent l’attention, soyez assurés que nous poursuivons avec rigueur notre travail d’élus municipaux.

Mai 2022

La Cité de la gastronomie et du vin ouvrira ses portes le 6 Mai. Nous souhaitons le succès de ce nouvel équipement qui doit contribuer au rayonnement de notre ville. Nous espérons sincèrement que le million de visiteurs attendu chaque année sera atteint et cela, sur la durée. Nous espérons que les touristes seront au rendez-vous malgré la concurrence rude de la Cité des Vins de Beaune. Nous espérons que les établissements pilotés par le chef étoilé Éric Pras et les commerces alimentaires haut de gamme réussiront à cohabiter avec un cinéma « grand public » et l’offre de restauration urbaine qui y est généralement accolée. Nous n’aurions pas adopté la même stratégie pour ce site. Néanmoins, nous souhaitons sa réussite. Nous portons des propositions, par exemple le nécessaire traitement de la rue Monge, qui sera le trait d’union entre la Cité de la Gastronomie et le centre-ville.

Nous regrettons les excès du programme immobilier de l’avenue de l’Ouche. Un quartier agréable et verdoyant aurait pu être aménagé, avec un nombre raisonnable de logements. Hélas, sont sortis de terre des immeubles trop hauts, trop proches les uns des autres. Nous continuons à souhaiter l’abandon de la deuxième phase du programme de construction qui se situe le long de la rivière, au profit d’une promenade ouverte au public. Nous proposons un parc d’environ trois hectares, qui dévoilerait la façade ouest de l’ancien hôpital général, valoriserait l’Ouche et préfigurerait un embellissement du quartier « Port du Canal ».

Avril 2022

À l’heure où nous écrivons ce texte, la guerre fait rage en Ukraine. Nous tenons à exprimer notre solidarité au peuple ukrainien. Nous soutenons les nombreuses initiatives prises à Dijon et dans toute la France pour lui venir en aide. Malgré cette terrible actualité, la vie municipale continue. L’intense densification de la ville se poursuit, mettant à mal l’identité de nos quartiers. À la Motte Giron, rue de la Fontaine au Cayen, un bailleur social va construire deux immeubles dans une ancienne carrière préservée. Rue de Larrey, ce sont un verger et un terrain dédié au petit maraichage qui vont être détruits.

Deux exemples parmi de nombreux autres qui montrent la contradiction entre le discours affiché par le Maire sur la nature en ville et la réalité de sa politique. D’autre part, nous nous inquiétons du projet d’explosion de la taxe foncière à la métropole (+131 %). Dans le contexte économique actuel, ce serait une grave erreur qui porterait atteinte au pouvoir d’achat des Dijonnais. C’est d’ailleurs bien pour préserver ce pouvoir d’achat que nous avons déposé un voeu au conseil municipal pour que la première heure de stationnement à Dijon devienne gratuite. Cette mesure simple contribuerait aussi à améliorer l’attractivité du centre-ville. Nous avons une conviction : d’autres choix sont possibles à Dijon. Le modèle d’une ville toujours plus peuplée, toujours plus bétonnée, toujours plus crispée ne nous fait pas rêver. La ville idéale, c’est une ville où il fait bon vivre, « à taille humaine », où chacun est respecté.

Mars 2022

Le rapport de la commission d’enquête publique sur la première modification du PLUI-HD valide les vives inquiétudes que nous exprimons lors des conseils municipaux sur la politique d’urbanisme du Maire. Elle relaie les multiples témoignages d’habitants, de collectifs et d’associations, aux profils très divers, qui s’inquiètent de la prolifération de constructions massives dans nos quartiers.

Dans ses conclusions, la commission met en garde (sic) : « La production de logements doit être adaptée au juste besoin et ne doit pas conduire à saturer certaines zones au détriment de la qualité de vie des habitants. » Cette première révision du PLUI est en effet critiquable. Elle augmente le nombre de nouvelles constructions voulues entre 2020 et 2030 tant à Dijon que dans la Métropole. Elle ne supprime toujours pas la 2ème tranche du quartier des Maraîchers que le Maire s’était pourtant engagé à passer en terres maraichères. Elle tire un vrai signal d’alarme sur l’explosion des nouveaux logements boulevard Voltaire.

La procédure de « modification » du PLUI est insuffisante. Nous appelons de nos vœux une procédure de « révision », juridiquement différente, qui permettrait de changer les orientations générales, de renoncer à certains projets démesurés, de projeter de nouveaux parcs urbains et des zones laissées à la nature. Il faut que l’outil du PLUI permette de rompre avec l’urbanisme gris et agressif, pour aller vers des constructions de qualité, à taille humaine, où il fait bon vivre.

Février 2022

Lors du Conseil municipal, nous avons déposé un vœu pour bannir l’écriture inclusive des actes, courriers, délibérations et offres d’emplois de la Ville de Dijon. L’écriture inclusive, c’est cette lubie qui consiste à utiliser un point médian pour faire apparaitre simultanément les formes féminines et masculines d’un mot. Par exemple : « Les citoyen-ne-s dijonnais-e-s ». C’est l’usage du pronom « iel », contraction de « il » et « elle » pour évoquer une personne quel que soit son genre. Hélas, la majorité municipale a balayé notre vœu.

Édouard Philippe, alors Premier Ministre, avait demandé à ses Ministres de proscrire l’écriture inclusive. Pourtant, c’est toute la majorité municipale, y compris les élus LREM et MODEM, qui a voté contre notre vœu. Une adjointe a même expliqué qu’il faut (sic) « pratiquer une démasculinisation des mots et du langage dans le sens où le masculin a pris une place dingue ». Pour notre part, nous combattons sans ambiguïté l’écriture inclusive. Elle fait obstacle à la lecture et à la compréhension de l’écrit. Elle crée une barrière supplémentaire pour les personnes souffrant de certains handicaps (non-voyants utilisant des synthèses vocales, dyslexiques…). La prise de position idéologique de la municipalité n’est pas anodine. Elle est contreproductive pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Elle appelle une grande vigilance contre une potentielle dérive wokiste. C’est sûr de nos valeurs, guidés par le bon sens, que nous continuerons à vous servir.

Janvier 2022

À l’aube de l’année 2022, nous vous présentons nos vœux les plus chaleureux.

Premier groupe de l’opposition municipale, nous sommes à votre écoute. N’hésitez jamais à nous contacter. Nous travaillons en équipe pour contrôler l’action de la municipalité de gauche, critiquer ce qui doit l’être, faire des propositions, défendre une autre vision de Dijon et de sa métropole. Nous portons une attention particulière aux plus petits. F. Rebsamen restera comme le Maire qui a fermé des écoles : fermeture de l’école Baudelaire en 2015, fermeture des Hauts-de-Montchapet en 2018 et, aujourd’hui, regrettable volonté de fermeture de la maternelle des Marmuzots pour la remplacer par un énième programme immobilier. Quel dommage pour les enfants qui ont besoin de structures à taille humaine pour s’éveiller. Quant à la suppression des préfabriqués, il y a 20 ans que le Maire la promet ! Les enfants qui étaient concernés la première fois qu’il en a parlé ont plus de 18 ans aujourd’hui ! En vérité, elle ne sera pas achevée avant… 2031 ! A nos yeux, il faut agir autrement, investir davantage et plus régulièrement dans les écoles qui doivent demeurer des établissements de proximité. Nous continuerons à vous défendre, pour stopper le bétonnage et promouvoir un urbanisme raisonnable, pour renforcer la sécurité, pour que les classes moyennes ne soient plus considérées comme les « vaches à lait », pour accompagner les associations, la culture et le sport.

Comptez sur notre détermination à vous servir !

Groupe Agir pour Dijon

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Avril 2024

L’évolution des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de la ville de Dijon nous préoccupe. Nous souhaitons un débat sur le devenir des sites du Port du Canal et des Marguerites. Les résidents sont désormais concentrés sur deux sites en location, les Bégonias et les Jardins Voltaire. La situation financière est inquiétante, avec une hausse brutale des tarifs. Des dysfonctionnements sont constatés. Nous exigeons un audit et plus d’attention portée à nos ainés.

Mars 2024

Oui à la régulation du stationnement, non au racket ! Les places payantes, plus de 10 000, ont doublé en cinq ans. Tous les tarifs ont augmenté en 2022 : redevances, FPS, parkings. Des voitures radars et 489 horodateurs sont déployés. Au total, les recettes en surface dépasseront 10 M€ en 2024, multipliées par trois depuis 2017 ! Nous demandons une baisse des tarifs, une franchise de ½ heure ou une heure selon les zones, un délai de 10 jours pour le FPS minoré et des places d’arrêt minute.

Février 2024

L’évolution démographique est déséquilibrée à Dijon. La population a crû deux fois moins que celle de la France depuis 20 ans. Cette croissance résulte principalement d’un afflux d’étrangers, bien plus fort qu’au niveau national, ainsi que de nouveaux étudiants. Les naissances à Dijon ont baissé deux fois plus, depuis 20 ans, que dans notre pays. Le taux de pauvreté, stable en France, a augmenté de 20 % depuis 2012 à Dijon. Sommes-nous vraiment dans une trajectoire de développement durable ?

Janvier 2024

Notre taxe foncière connaîtra à nouveau une forte augmentation en 2024, avec une hausse de 18 % en trois ans (2022-2024) pour les contribuables dijonnais. Nous demandons de baisser son taux, pour effacer la hausse du taux de la ville de 5 % en 2016 et celle du taux de la métropole en 2022.
Nous souhaitons également le vote d’une exonération de la taxe foncière pendant 3 ans pour les
propriétaires réalisant des travaux de rénovation énergétique. Ces mesures sont nécessaires pour que le logement privé reste abordable à Dijon. Le suréquilibre du budget depuis 2016 permet de financer ces mesures. Nous demandons que les investissements soient ciblés sur les priorités, notamment l’entretien et la rénovation du patrimoine communal : écoles, voirie, monuments historiques. La trésorerie est énorme, alors que les retards s’accumulent. Il faut cesser de gaspiller l’argent public pour se donner bonne conscience ou se faire plaisir. Le mouvement Agir pour Dijon vous souhaite une excellente année 2024 !

Décembre 2023

Ouvert au public en 1956 pour la tenue de la Foire gastronomique, le Hall 1 du parc des expositions de Dijon présente une structure métallique exceptionnelle, sans aucun pilier de soutènement pour une surface couverte d’un seul tenant de 12000 m2, chaque arche pouvant soutenir plus de 60 tonnes.
Architecte de la ville de Dijon puis du département de la Côte-d’Or, son concepteur Roger-Martin Barade a vu nombre de ses réalisations classées monuments historiques – notamment l’Université de Bourgogne. Cet édifice s’inscrit dans la continuité des grandes constructions métalliques dont le Dijonnais Gustave Eiffel fut le fer de lance. Les Dijonnais sont fortement attachés à ce lieu historique. Nous demandons que la ville de Dijon engage une demande de protection au titre des Monuments historiques.

Novembre 2023

L’insécurité n’est pas qu’un sentiment à Dijon. La délinquance est en hausse de 13,4 % en 2022, avec 7280 crimes et délits recensés. Le nombre de plaintes déposées pour coups et blessures en dehors du cadre familial (622) a augmenté de 26 % sur un an et de 60 % depuis 2016. Pour les violences intrafamiliales (437 plaintes) l’augmentation est de 28 % sur un an et de 88 % depuis 2016.
Le nombre de plaintes pour violences sexuelles (261) a augmenté de 8,3 % sur un an, et de 237 % depuis 2016. Les cambriolages et les vols sans violence contre des personnes sont en recrudescence : + 32,4 % et + 20 % respectivement sur un an. Enfin le trafic de drogue est omniprésent et de plus en plus violent, avec 5 homicides par arme à feu et 20 tentatives d’homicides depuis 2017. Nous ne pouvons continuer ainsi !

Octobre 2023

Le nouveau réseau de bus Divia a été imposé fin août sans aucune concertation avec les usagers et sans débat démocratique. Recentré sur la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin, il ne répond pas aux problèmes identifiés depuis 2012 et dégrade au contraire le service. Des usagers sont contraints de prendre une correspondance au lieu d’un trajet direct. Les quartiers Bourroches et Valendons ne sont plus reliés directement au centre-ville et plusieurs arrêts disparaissent. Les lignes desservant la montagne Sainte-Anne, celle de Larrey et la colline de Montchapet ne seront accessibles que sur réservation la veille, à certains horaires. Les habitants sont fortement pénalisés. Nous demandons que le réseau soit corrigé en fonction des retours des usagers et soumis à l’assemblée délibérante.

Septembre 2023

Nous souhaitons une bonne rentrée 2023 aux élèves et à leurs familles, en restant mobilisés pour la remise à niveau des écoles dijonnaises. L’enveloppe de 75 M€ votée pour la période 2022-2031 est insuffisante au regard des surcoûts constatés (+ 50 % pour l’école Joséphine Baker). Nous déplorons également la réduction de moitié des crédits pour améliorer les cours et les abords des écoles.
Il est impératif que le calendrier soit accéléré. Les préfabriqués hors d’âge représentent un réel danger, confirmé par des incidents récents. Leur éradication complète devrait être prioritaire pour le mandat en cours (2026). Nous demandons un audit de sécurité et de respect des normes, une programmation détaillée du retrait des préfabriqués et des opérations de rénovation d’écoles, un schéma directeur des écoles.

Juillet-août 2023

La municipalité avait annoncé en 2022 le projet aberrant d’une tour de 15 étages sur le site de la Cité internationale de la gastronomie et du vin (CIGV), entre la plus belle façade de l’ancien hôpital général et la rive de l’Ouche. Si elle renonce aux 15 étages, elle persiste néanmoins dans son projet avec une tour de 10 étages, une hauteur qui reste excessive. Nous lui demandons d’éviter toute construction d’immeubles sur cette emprise de 2 hectares restant à aménager et d’opter pour un parc sur cet espace remarquable. Pour s’adapter au réchauffement climatique, créons de nouveaux parcs, préservons les espaces verts existants et végétalisons les espaces publics

Juin 2023

Les mobilités douces ne le sont pas toujours. La cohabitation est de plus en plus difficile entre les piétons, les vélos, les trottinettes et les véhicules à moteur. Il est urgent de prendre en compte les usagers les plus vulnérables, à commencer par les personnes à mobilité réduite. Le résultat de notre enquête sur la mobilité à Dijon (voir agirpourdijon.fr) est sans appel : tous les usagers se sentent en insécurité. Le code de la route, qui s’adresse aux véhicules à moteur, ne suffit plus. Nous proposons d’adopter, à Dijon, un code de la rue qui s’adresse à tous les usagers. Le but est d’exposer les règles applicables, d’améliorer la signalisation et de renforcer les contrôles, avant qu’il ne soit trop tard.

Mai 2023

La construction des halles de Dijon débutait il y a un siècle et demi, selon des plans inspirés par le projet de Gustave Eiffel. Au centre de la ville, les halles sont un lieu de vie unique, un formidable atout auquel les Dijonnais sont attachés. Menacées de destruction, elles ont finalement été protégées en 1975 puis rénovées à deux reprises, en 1977 et 1995. Mais nos halles pâtissent aujourd’hui d’un manque d’entretien désolant et présentent des signes de vétusté, quand toutes les villes prennent soin des leurs. Une restauration et un retour aux sources sont nécessaires pour conforter la pérennité et l’authenticité de nos halles, qui abritent un marché qui a toujours été apprécié par les Dijonnais.

Avril 2023

La baisse du nombre d’enfants à Dijon est préoccupante. Comme alertait l’Insee dès 2017, les étudiants s’installent à Dijon, les familles dans sa périphérie. Le nombre d’élèves dans les écoles publiques dijonnaises est passé de 10 346 à la rentrée scolaire 2017 à 9 741 pour la rentrée 2022 : 625 enfants en moins, une baisse de 6 %. Il devrait encore diminuer d’une centaine d’élèves à la rentrée 2023. Les perspectives sont plutôt sombres, car le nombre de naissances domiciliées à Dijon est passé de 1804 à 1464 en 2021 : 340 bébés en moins, un recul d’environ 20 %. C’est un véritable décrochage, qui contredit le discours officiel de la municipalité et remet en cause sa politique de peuplement et d’habitat.

Mars 2023

Nous demandons depuis des années la restauration de l’ancienne église Saint-Philibert. C’est indispensable, sauf à tourner le dos à nos racines. Construite au XIIe siècle, Saint Philibert est le seul édifice religieux roman de Dijon. C’est le berceau des libertés communales : c’est ici que la charte de commune fut octroyée aux habitants de Dijon en 1187 par Hughes III, duc de Bourgogne. Le maire de Dijon fut longtemps élu sur son parvis. Elle était aussi la paroisse et le siège des vignerons, plus du quart de la population active dijonnaise : un atout capital au titre du classement Unesco des Climats de Bourgogne. « Qui prend le passé pour racine, a pour feuillage l’avenir » disait Victor Hugo.

Février 2023

La gestion par la majorité municipale de l’évolution du parc des expositions et des congrès de Dijon est à ce jour un fiasco retentissant, résultat d’un manque d’investissement, d’un défaut d’anticipation et d’une improvisation stupéfiante. Le parc des expositions est délabré, sans délégataire pour l’avenir suite à l’interruption subite de la procédure d’attribution, et avec des projets de travaux mal définis. La foire gastronomique de Dijon est en péril. Nous demandons de prolonger pour toute l’année 2023 le gestionnaire historique, l’association Dijon Congrexpo, et d’engager les études d’un projet de rénovation complète du hall principal, pour valoriser son intérêt architectural et patrimonial remarquable.

Janvier 2023

La politique de mobilité à Dijon est pénalisante et ruineuse pour les Dijonnais. Nul se soucie du piéton, pourtant le maillon faible. Les trottoirs sont impraticables, ou envahis par les vélos et les trottinettes. Le réseau de bus a été déstructuré par le retour du tramway, puis la volonté de rediriger les lignes vers la Cité de la gastronomie. L’automobiliste est la vache à lait, avec + 60 % de places rendues payantes et + 50 % de forfaits post stationnement (FPS) annoncés en 2023 (objectif : 135 000), en plus des hausses de tarifs. Champions de France des « PV » ! Nous souhaitons, au contraire, la conciliation de tous les modes de déplacements. Et surtout vous souhaitez une bonne année 2023 !

Décembre 2022

L’insécurité préoccupe les Dijonnais. Les causes en sont l’explosion du trafic de stupéfiants, les bandes organisées, la multiplication des migrants clandestins et des marginaux. Les manifestations sont les vols, l’hyperviolence, le harcèlement de rue et les agressions sexuelles. Plus de 30 agressions physiques place de la République depuis juillet ! Les villes qui réussissent ont une politique municipale volontariste. Faisons preuve de fermeté, sans complaisance ni clientélisme électoral, soutenons les victimes, responsabilisons les jeunes et les familles. Donnons-nous les moyens d’agir, avec 150 policiers municipaux (doublement de l’effectif), des postes de police par quartier, une police métropolitaine des transports.

Novembre 2022

Préoccupons-nous des piétons à Dijon. La ville n’a toujours pas adopté le plan d’accessibilité de la voirie prévu par la loi. Les trottoirs sont de plus en plus encombrés ou impraticables : les personnes avec fauteuils roulants, déambulateurs, poussettes, caddies ou valises se retrouvent souvent sur la chaussée. La cohabitation avec les vélos et trottinettes se dégrade dans les rues piétonnes et sur les trottoirs. Il est temps de rappeler les règles à respecter ! Les abus les plus flagrants doivent être verbalisés : rouler sur les trottoirs, rouler à plus de 10 km/h en zone piétonne, griller des feux rouges… Nous préconisons également un aménagement du réseau cyclable plus sécurisant pour tous. Participez à notre consultation sur les préoccupations des piétons à Dijon sur notre site Internet :
http://agirensemblepourdijon.com/index.php/pietonsdijon

Octobre 2022

Près d’un vélo sur cinq serait volé chaque année à Dijon. Pour endiguer ce fléau, nous avons proposé, en mai dernier, d’organiser une campagne de marquage de tous les vélos de la métropole, tant pour faciliter leur restitution que pour confondre les voleurs. Le marquage généralisé serait complété par la vidéosurveillance des arceaux à vélos, le traitement des plaintes et une cellule de restitution des vélos au sein de la police municipale. Agissons !

Septembre 2022

Les animaux domestiques sont les fidèles compagnons de nombreux Dijonnais. Ils ont leur place dans notre ville, dans le respect de tous. Nous proposons l’installation d’espaces canins délimités de grande superficie dans les parcs et jardins, ainsi que la multiplication des distributeurs de sacs. Également, plus de moyens pour stériliser les chats errants ainsi que des abris pour les accueillir. Aimons et protégeons les animaux de compagnie !

Juillet-août 2022

Redisons avec force l’urgence de s’adapter au réchauffement climatique pour le bien-être des Dijonnais. Lutter contre les îlots de chaleurs, végétaliser la voirie et les espaces publics, éradiquer rapidement les préfabriqués et les passoires thermiques dans les écoles, accélérer la rénovation thermique des bâtiments publics, ouvrir dans chaque quartier une salle rafraîchie pour les aînés et les plus fragiles en période de canicule. Agissons !

Juin 2022

La municipalité poursuit une politique de bétonisation totalement excessive. Sur le seul secteur de l’avenue du Drapeau, d’une longueur de 1,5 km, nous avons recensé 14 opérations immobilières, pour plus de 1700 nouveaux logements ! Les pavillons et espaces verts sont remplacés par des immeubles et un canyon urbain. Les problèmes d’îlots de chaleur, de délinquance et de stationnement sont amplifiés. Nous vous invitons à consulter notre vidéo à ce sujet, sur notre site : agirensemblepourdijon.fr

Mai 2022

La municipalité se dit « progressiste ». Chacun son avis. Est-ce nécessairement un progrès quand, à Dijon :

  • Le taux des impôts locaux augmente de 30 % en 20 ans ?
  • Les agressions physiques et le trafic de drogue augmentent de 50 % en dix ans ?
  • La densification urbaine supprime arbres et espaces végétaux ?
  • Le taux de chômage (recensement Insee) augmente de 50 % entre 2006 et 2018 ?
  • Le taux de pauvreté atteint 15 % en 2019 ?
  • Le nombre d’étrangers augmente de 50 % (+ 5 000) entre 2010 et 2018 ?

Avril 2022

La majorité municipale a tranché : la taxe foncière des Dijonnais augmentera de 5 % en 2022, un record depuis plus de 20 ans ! Le taux additionnel affecté à la métropole s’envole littéralement, avec un bond de + 130 %. Notre amendement pour baisser le taux de la ville de Dijon de 5 % a été rejeté. C’est d’autant plus incompréhensible que le budget de la ville est en suréquilibre et que le maire avait promis de ne pas augmenter les impôts durant son mandat.

Mars 2022

Pour le dixième anniversaire du retour du tramway à Dijon, succès technique incontestable, nous souhaitons que soient également évoqués les effets secondaires sur la mobilité ou encore la regrettable politique des « canyons urbains ». Nous y reviendrons. Nous proposons qu’à cette occasion chacune des 33 rames de tramway soit associée à un personnage emblématique de notre ville, Dijonnaises ou Dijonnais célèbres. Faites-nous part de vos suggestions !

Février 2022

De nombreux Dijonnais s’étonnent du mauvais état de la voirie. Nous demandons plus d’efforts d’entretien et de propreté.
Nous proposons aussi un grand projet d’adaptation de nos voies publiques aux enjeux du XXIe siècle : la végétalisation et la désimperméabilisation des sols, des cheminements piétons sécurisés, un vrai réseau de pistes cyclables, un plan de circulation cohérent, une harmonie paysagère et l’enfouissement des réseaux aériens.

Lançons les états généraux des voies publiques à Dijon !

Janvier 2022

Nous vous souhaitons, de tout coeur, une bonne et heureuse année 2022 !

L’un de nos nombreux voeux est de ne pas alourdir le fardeau de la taxe foncière en 2022.
La revalorisation forfaitaire des bases en fonction de l’inflation devrait atteindre un record de 3,4 %, jamais vu depuis le début du XXIe siècle !
La seule solution est de baisser le taux de 3,4 %.

Cela rapprocherait le taux dijonnais de la moyenne des grandes villes françaises.

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