Tourisme

Dijon, une référence en vin et gastronomie

Plus de 3 M de visiteurs foulent les rues de Dijon chaque année. Et pour cause ! Dijon, « ville d’art et d’histoire » est de surcroît distinguée par l’Unesco. Les Dijonnaises et Dijonnais peuvent être fiers de leur cœur de ville, également reconnu comme un « bien culturel à valeur universelle ».

Le Repas gastronomique des Français

L’histoire commence dans les coulisses de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires. Le 16 novembre 2010, elle a obtenu de l’Unesco que le Repas gastronomique des Français soit inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. De cette inscription est donc né le réseau français des Cités de la gastronomie.

Parmi ses composantes importantes figurent notamment : le choix attentif des mets, le mariage entre mets et vins, l’achat de produits du terroir, la décoration de la table, le plaisir de cuisiner ensemble, une gestuelle pendant la dégustation (humer et gouter), le discours gastronomique (parler à table de ce que l’on mange et boit). Le Repas gastronomique des Français doit ainsi respecter un schéma caractéristique : Apéritif – Entrée – Poisson et/ou viande avec des légumes – Fromage – Dessert – Digestif.

Les Climats du vignoble de Bourgogne

Vignoble de la Ville de Dijon
Vignoble dijonnais situé dans les coteaux de la Motte Giron à Dijon.

Les Climats du vignoble de Bourgogne ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, en tant que paysage culturel, en juillet 2015. sur cette fine bande de 50 km de long à peine, s’étendant de Dijon à la côte de Beaune, on produit moins de 1% du vin mondial. Pourtant ce vin-là est l’un des plus connus et convoités au monde. Les Climats forment une incroyable mosaïque de parcelles viticoles, donnant donc naissance à des nectars d’exception, tous différents les uns des autres. Pendant deux millénaires, la production de ces vins uniques au monde a par ailleurs façonné les paysages et les cités.

L’Unesco reconnaît ainsi la valeur universelle de ces Climats et à travers eux une culture spécifique à la Bourgogne historique et à Dijon.

Approfondissez vos connaissances sur les Climats du vignoble de Bourgogne

Et découvrez un parcours relatif au Climats ou amusez-vous, en famille, avec Les Climats à Dijon, série Les explorateurs, deux livrets conçus par Dijon, Ville d’art et d’histoire.

Le centre historique de Dijon partie intégrante des Climats

Maison à colombages dans le centre ville historique de Dijon
Maison Philippe Le Bon dans le centre ville historique de Dijon

Les quelques 100 hectares du site patrimonial remarquable de Dijon (correspond à l’ancienne dénomination « secteur sauvegardé ») font d’ores et déjà partie intégrante du périmètre inscrit au patrimoine de l’humanité. L’Unesco reconnaît ainsi l’empreinte de la viticulture dans l’héritage architectural de la ville. On trouve aussi, au détour des rues et des hôtels particuliers, l’empreinte des moines, des ducs de Bourgogne, des négociants ainsi que des vignerons qui ont façonné, protégé et promu les Climats au fil des siècles.

Dijon vignes, sept lieux emblématiques

Tout d’abord, il faut dire que le centre historique de Dijon regorge d’une multitude de signes de son histoire viticole. Il suffit pour cela, de lever les yeux. Ici, le « Bareuzai », statue d’un vigneron foulant le raisin, au beau milieu de la place François Rude… Et là, juste derrière les gargouilles de l’église Notre-Dame, cette frise figurant des vignes ! Pour conclure, plus loin, ce cellier voûté d’ogives, construit par les moines de Clairvaux, pour stocker le vin…

Découvrez aussi « Dijon vignes » en sept lieux capitaux :

27, boulevard de la Trémouille

Édifié au XIIIe siècle par l’abbaye de Clairvaux, rappelant l’importance des moines dans le développement du vignoble, le cellier abritait les précieux nectars de Dijon, Talant, Fontaine…

Rue Danton

Édifice roman reconstruit au XIIe, bâti sur une ancienne basilique mérovingienne, principale paroisse des vignerons au Moyen-âge, idéalement située au départ de la Côte et depuis 2011 un lieu d’exposition.

Place de la Libération

Le palais ducal faisait briller le meilleur des vins de Bourgogne. En 1441, Philippe le Bon fait pratiquer l’arrachage des petites vignes de gamay ne donnant pas un vin de qualité pour les remplacer par le pinot noir.

8 rue de la Chouette

Édifié au XVIIe par la famille Bouhier, une des prestigieuses lignées de parlementaires dijonnais qui acquit en 1622 le vignoble de la Perrière de Fixin.

3-5, rue de l’École de droit

Ses collections regorgent de trésors et documents relatifs à l’histoire qui unit Dijon au vin, dont des manuscrits cisterciens enluminées du XIIe.

Créée début du XXe, communément appelée place du Bareuzai en référence à son illustre statue qui présente sur un piédestal un fouleur du raison.

Rue du Palais

Au XVIe, les parlementaires y édictaient entre autres règles, celles destinées à garantir la qualité des vins locaux. La « Chambre dorée », ornée de ses 35 caissons couleur or était la salle d’audience réputées la plus belle du royaume.

Et amusez-vous avec Les Climats à Dijon, série Les explorateurs, livret conçu par la Direction de la valorisation du patrimoine de la ville de Dijon

La route des grands crus

La route des grands crus débute à hauteur du site de l’ancien hôpital général. Créée en 1937 par le Conseil départemental de la Côte d’Or, elle traverse Dijon et Beaune ainsi que 37 villages renommés. Figurent parmi eux Gevrey-Chambertin, le village aux neuf grands crus et 26 premiers crus. Mais également Vougeot, Vosne-Romanée, Nuits-Saint-Georges, Aloxe-Corton, Pommard, Meursault ou encore Chassagne et Puligny-Montrachet. Un parcours remarquable de 60 kilomètres pour découvrir le meilleur de la production viticole bourguignonne.

Que faire à Dijon ?

L’office du tourisme de Dijon métropole

La notoriété internationale liée à une offre patrimoniale et culturelle de grande qualité, attire de nombreux visiteurs chaque année. Ainsi, Dijon bénéficie aujourd’hui de la reconnaissance Unesco au titre des Climats du vignoble de Bourgogne et du Repas gastronomique des Français. La Cité internationale de la gastronomie et du vin renforce d’autant plus le rayonnement de la ville. Sans oublier le musée des Beaux-Arts de Dijon, au cœur du Palais des ducs de Bourgogne. Enfin, située à un carrefour autoroutier, Dijon bénéficie, avec cinq lignes TGV, d’une belle desserte ferroviaire.

L’office de tourisme, situé rue des Forges, en centre-ville, vous aiguille dès votre arrivée sur les incontournables de la destination. Il a pour vocation de valoriser Dijon, ville d’art et d’histoire, la « destination Dijon », ses villages anciens et son patrimoine naturel et viticole.

Touriste en visite pour quelques jours, cadre en voyage d’affaires ou nouvel arrivant, retrouvez toute l’actualité touristique de Dijon : évènements, visites guidées (assurées en plusieurs langues), bons plans, produits souvenirs de Dijon, circuits dans le vignoble !

Rendez-vous sur le site Destination Dijon de l’office de tourisme de Dijon métropole. Vous y trouverez les horaires, ainsi que les informations pratiques pour séjourner dans la ville. Sans oublier le programme complet des visites et activités.

Comment venir à Dijon ?

Dijon, l’accessible

Pour venir à Dijon, rien de plus simple, il s’agit d’une capitale régionale attractive, hautement accessible. Découvrez la route qui vous correspond dans le plan ci-après :

Carte d'accessibilité Dijon
Les multiples accès touristiques de Dijon par autoroute, train, aéroports.

Tous les moyens sont bons pour venir à Dijon

Passerelle d'accès au quai de la gare de Dijon
Gare de Dijon, passerelle d’accès au quai

TGV – Dijon à grande vitesse

Quatre lignes TGV se rencontrent à Dijon (une aubaine pour le tourisme) : le TGV Sud-Est connecte Paris en 1h35, à raison de 15 allers-retours quotidiens ; les services Lyria desservent les villes suisses (Bâle, Zürich, Lausanne) ; le TGV Méditerranée, venant de l’axe Luxembourg– Metz – Nancy, relie directement Lyon, Marseille, Montpellier et Nice ; le TGV Rhin-Rhône offre des liaisons rapides vers Besançon, Mulhouse et Strasbourg.

Cliquez pour en savoir plus sur  la gare de Dijon.

Car – Liaisons nationales et internationales

Les liaisons interurbaines par autocar se sont rapidement développées à Dijon, avec des lignes régulières depuis Bordeaux, Marseille, Nantes, Strasbourg ou Lyon, sans oublier les liaisons internationales vers les pays d’Europe de l’Est, l’Allemagne, la Suisse, l’Espagne ou le Maroc.

Autoroute – Le carrefour commercial de la France

Les quatre autoroutes desservant Dijon, toutes connectées à la rocade, permettent d’arriver aisément des quatre coins de l’Europe favorisant ainsi le tourisme. A38 en provenance de Paris, A6-A311 en provenance du sud, A39 en provenance de l’Est (Suisse, Allemagne et Italie) et A31 en provenance du nord (Bénélux) : Dijon est au cœur d’une étoile autoroutière.

Aéroport – Dijon-Bourgogne

L’aéroport Dijon-Bourgogne est spécialisé dans l’accueil d’avions d’affaires, avec plus de 700 mouvements (décollages et atterrissages) par an. Il constitue une porte d’entrée indispensable en Bourgogne pour les vols privés et les vols d’affaires. Au total, l’aéroport enregistre près de 10 000 mouvements par an. Des hommes d’affaires en visite pour le business ou les loisirs, des vedettes en tournée ou encore des équipes sportives en déplacement transitent par l’aéroport Dijon-Bourgogne. L’aéroport accueille aussi les vols sanitaires : hélicoptères du Samu et de la gendarmerie, vols « Transplant » (transport d’organes) pour les hôpitaux de la région.

L’aéroport de Dijon est en capacité d’accueillir des vols 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, et ce toute l’année. Un équipement indispensable pour garantir l’accessibilité de Dijon, en complément du TGV et du réseau autoroutier.

Des aéroports internationaux à proximité : À quarante kilomètres de Dijon, l’aéroport Dole-Jura permet des connexions « low-cost ». Et le TGV permet de rejoindre les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle, Lyon-Saint-Exupéry et Bâle-Mulhouse.

Parking-Relais en entrée de ville

Stationnement en entrée de ville : des parking-relais permettent aux visiteurs de stationner leur voiture avant de poursuivre leur chemin en tramway – une offre parfaite pour le tourisme, à laquelle sont particulièrement sensibles les touristes en provenance d’Allemagne, du Bénélux ou des pays scandinaves.

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