Le musée des Beaux-Arts
Un fleuron des Beaux-Arts au cœur de la ville
Le musée des Beaux-Arts est un des plus important musées d’art en France.
Installé comme le Louvre dans un palais, il déroule le fil de plus de vingt siècles d’histoire de l’art au sein d’un monument historique prestigieux, en plein cœur d’un secteur inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Des collections riches et exhaustives
Parmi les plus anciens musées de France, il conserve les trésors de l’art bourguignon du Moyen-Âge, tout en laissant la place à la création artistique de l’Antiquité à nos jours, à travers 50 salles d’exposition permanente.
Le parcours de visite, organisé en huit séquences chronologiques, débute avec les collections antiques, présentées comme une source d’inspiration au fil de l’histoire de l’art. Outre les Tombeaux des Ducs de Bourgogne, la sélection médiévale offre une découverte des chefs d’œuvre provenant de la Chartreuse de Champmol, et une collection de peintures exceptionnelles, entre « La Nativité » de Robert Campin et un ensemble unique de retables suisses et rhénans.
L’époque moderne propose une collection de peinture italienne où sont représentées Titien et Véronèse, française avec « Le Souffleur à la lampe » de Georges de La Tour ou des écoles du Nord, avec « Le Château de Mariemot » de Jan Brueghel de Velours.
La salle des Statues ou le salon Condé plongent le visiteur dans les origines du musée au XVIIIe siècle, autour de l’École de Dessin de Dijon, tandis que la section XIXe explore les grands courants artistiques de l’époque, avec les œuvres d’Eugène Delacroix, Gustave Moreau ou encore Claude Monet.
Les XXe et XXIe siècles sont également à l’honneur avec les œuvres des cubistes Juan Gris et Robert de La Fresnaye, la série des « Footballeurs » de Nicolas de Stael, les productions de Maria-Helena Vieira Da Silva, Charles Lapicques et les œuvres monumentales de Yan Pei-Ming.
Toutes les informations sur : beaux-arts.dijon.fr
Le musée Rude
Le musée Rude est aménagé en 1947 pour accueillir le moulage du Départ des Volontaires (1792), dit La Marseillaise, sculpture monumentale réalisée par François Rude sur le pied droit de l’Arc de Triomphe de Paris.
Le moulage, grandeur nature, est extrêmement impressionnant, avec ses 13 mètres de haut ! D’autres moulages des œuvres de François Rude sont exposés dans ce musée. Les originaux sont conservés au musée des Beaux-Arts.
Les fondations du chœur de l’église du XIe siècle, l’élévation du XVe siècle et une importante partie du mur du castrum gallo-romain du IIIe siècle sont toujours visibles dans le chœur de l’église Saint-Étienne.
Pour en savoir plus, consultez le site des musées de Dijon.
Le musée archéologique
Dans le décor médiéval de l’ancienne abbaye bénédictine Saint-Bénigne, le musée archéologique propose une plongée à travers les âges, à la recherche des témoignages de la présence humaine en Côte-d’Or depuis la Préhistoire jusqu’au Moyen Âge.
Les collections
Le musée archéologique conserve les traces de l’époque gallo-romaine dans la salle gothique de l’ancienne abbaye et propose des collections issues de fouilles locales.
La présentation d’ensemble patrimoniaux remarquables comme le dépôt de Blanot, les fouilles de la villa gallo-romaine de Selongey ou le site antique de Mâlain. permettent d’évoquer la vie quotidienne de la Préhistoire au Moyen Âge.
Un musée passionnant
Tout au long de l’année, le musée propose des visites thématiques et des ateliers créatifs. Retrouvez les informations pratiques et le programme culturel sur archeologie.dijon.fr/histoire
Le musée de la Vie Bourguignonne
Voyage au cœur des traditions bourguignonnes et dijonnaises du XIXe siècle
En pénétrant dans l’enceinte du monastère des Bernardines, c’est une découverte à plusieurs facettes qui est offerte au visiteur, entre la présentation des collections d’ethnographie rurale régionale du siècle dernier et les évolutions du site patrimonial au fil du temps.
Des reconstitutions grandeur nature
Au rez-de-chaussée est présenté un patrimoine ethnographique rural et bourguignon de la fin du 19e siècle, issu de l’importante collection du fondateur du musée, Maurice Perrin de Puycousin. Vitrines et reconstitutions d’ambiances vous invitent à découvrir le mobilier, les objets et les costumes de cette période.
Des commerces d’époque
Le premier étage est consacré à l’évocation de la vie quotidienne à Dijon de la fin du 18e siècle à la seconde guerre mondiale. Onze commerces installés autrefois au cœur de la cité sont reconstitués avec leur devanture d’origine : pharmacie, chapellerie, fourreur, épicerie, marchand de jouets, …
Ce voyage dans le temps est complété par des vitrines thématiques. Elles permettent d’en savoir plus la faïence, la moutarde ou encore les hommes célèbres de la région, qu’ils soient artistes ou encore ingénieurs comme Gustave Eiffel.
Le musée d’art sacré
Un musée au cœur d’un monument historique
Le site du monastère des Bernardines, l’église Sainte-Anne, datant de la fin du XVIIe siècle, abrite depuis 1980 le musée d’Art sacré.
Il rassemble les collections d’œuvres d’art et d’objets religieux initialement déposées par diverses églises de Côte- d’Or, mais aussi par le Centre Hospitalier Universitaire de Dijon.
La sauvegarde de ce patrimoine est due à l’initiative conjointe des instances religieuses de la Ville, et du ministère de la Culture et a permis de créer un des très rares musées français dédié à l’art religieux.
Œuvres et objets religieux retracent l’histoire
Les œuvres d’art, sculptures, peintures et l’orfèvrerie exposées font revivre l’histoire artistique de la province du 12e au 20e siècles.
Elles reflètent l’évolution des pratiques religieuses au cours des siècles et évoquent le quotidien des communautés féminines de différentes familles spirituelles (cisterciennes, carmélites…).
Une des pièces maîtresses de la collection est un autel en marbre et bois polychrome, réalisé par le sculpteur dijonnais Jean Dubois (1625-1694).
Le 1204, Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine
En mai 2022, la ville de Dijon a ouvert son centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine au cœur de la Cité internationale de la gastronomie et du vin. Le 1204 constitue le point de départ idéal pour explorer la ville de Dijon, doté du label Ville d’art et d’histoire depuis 2008.
Ses paysages, son histoire ou son identité architecturale s’y déploie à travers un parcours sensible, didactique et ludique. Outre l’histoire de la ville, l’histoire de l’ancien hôpital avec, en pièce maîtresse, l’ancienne apothicairerie et sa collection de 138 pots en faïence y est conté.
Enfin, un parcours patrimonial de la Cité vous invite à découvrir ce site remarquable sans manquer la chapelle Sainte-Croix de Jérusalem, bijou médiéval et plus ancien bâtiment conservé du site.
Retrouvez les informations pratiques et le programme culturel de Dijon, Ville d’art et d’histoire sur patrimoine.dijon.fr
La Cité internationale de la gastronomie et du vin
Désuet et en péril le Repas gastronomique des Français ?
Détrompez-vous avec les parcours d’expositions À la table des Français !
Trois expositions permanentes et une exposition temporaire vous entraînent dans un voyage aussi alléchant que vivant à travers le bien manger et le bien boire.
Tous les publics se côtoient à la Cité pour se cultiver, se régaler, se former à la cuisine et à l’œnologie.
Rendez-vous au kilomètre premier de la Route des grands crus pour vivre une expérience unique.
Le muséum
Un espace dédié à l’histoire du vivant et de la biodiversité
L’ancienne caserne des arquebusiers, belle construction à arcades du XIXe siècle, abrite le muséum et ses 100 000 visiteurs annuels. C’est un espace pour apprendre et pour comprendre.
Un lieu où la muséographie permet de s’interroger sur les enjeux fondamentaux de la biodiversité. Reconstitutions, maquettes, spécimens naturalisés, fossiles, multimédias, moulages… illustrent les messages scientifiques. Ils permettent de découvrir la richesse, la diversité du vivant et de prendre conscience de la fragilité de notre environnement. Ce parcours, adapté à tous les publics, s’appuie sur des présentations à la fois scientifiques, interactives et ludiques pour mieux comprendre la diversité des êtres vivants sur la Terre.
Au planétarium, les expositions temporaires, conçues selon la même philosophie, constituent un complément à cette présentation permanente.
Du local au global… Au muséum, la faune et la flore de Bourgogne sont le prétexte à un voyage passionnant dans la diversité du vivant.
Toutes les informations sur le museum sur Le Jardin de l’Arquebuse
Le planétarium
Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles
- Une salle unique dans le grand Est de la France.
- Une programmation de films à vocation scientifique, accessibles à tous.
- Des projections et une exposition permanente pour comprendre l’Univers, le système solaire et la naissance de la Terre, là où la vie a pu se développer
- Prenez place dans la grande salle du planétarium de Dijon, « tout numérique » sous un dôme de 10 mètres de diamètre ! Sous vos yeux, un spectacle impressionnant d’une durée moyenne de 35 minutes : Le voyage de Darwin, les dinosaures au crépuscule, voyage dans le système solaire, les origines de la vie, l’Eau : une aventure cosmique, Polaris et un conte pour enfant « L’aveugle aux yeux d’étoiles » où sera expliqué le pourquoi du jour et de la nuit..
- La nouvelle programmation du planétarium est ainsi une parfaite introduction à votre visite au Jardin de l’Arquebuse.
- Avec cette nouvelle technologie numérique, vous êtes au centre de l’action et de la science, en immersion totale grâce à une projection à 360°.
- Confortablement installé, la tête dans les étoiles, admirez le spectacle, avant de découvrir l’exposition permanente « De l’étoile au minéral ». Le ciel et la Terre n’auront alors plus de secrets pour vous !
Toutes les informations sur le planetarium sur Le Jardin de l’Arquebuse
Le musée Magnin
Installé dans l’un des plus beaux hôtels particuliers de Dijon, le musée Magnin abrite une remarquable collection d’œuvres et d’objets d’art, présentée dans un cadre raffiné…
Un écrin raffiné : l’hôtel Lantin
Le musée Magnin est installé dans l’hôtel Lantin, l’un des plus beaux hôtels particuliers du XVIIe siècle de Dijon. Il a été construit dans les années 1650. L’hôtel passa en différentes mains et fut acquis en 1829 par Jean-Hugues Magnin, maitre de forges à Brazey-en-Plaine. Il adjoignit en 1851 un étage aux écuries situées au fond de la cour dans un style Louis XV.
Le bâtiment fut plus tard la propriété de Maurice, son petit-fils. Ce dernier engagea dans les années 1930 des travaux d’aménagement intérieurs dans les communs en vue d’en faire un musée. Ces travaux furent confiés à Auguste Perret.
Les Magnin, collectionneurs passionnés
Le musée doit son existence à la collaboration de Maurice et de sa sœur Jeanne. Ces deux collectionneurs passionnés réunirent un remarquable ensemble de peintures, dessins et objets. Ils en firent don à l’État en 1938. Selon leurs vœux, le musée (désormais national) a gardé son esprit de cabinet d’amateur. Il présente des œuvres italiennes, nordiques et surtout françaises de la fin du 16e à la fin du 19e siècle.
De remarquables peintures de Sébastien Bourdon, Laurent de la Hyre et Eustache Le Sueur évoquent en particulier l’art parisien du deuxième tiers du XVIIe siècle. L’originalité de cette collection et son cadre raffiné en font un lieu de délectation au cœur du Dijon historique.
Retrouvez le musée Magnin sur son site internet et suivez les actualités du musée sur la page Facebook officielle.