Septembre 2024
Les élections législatives ont mis en lumière un fait saillant. Les décisions doivent être prises au niveau le plus proche des citoyens impactés. L’échelon local devrait orienter les débats politiques et la mise en œuvre des politiques publiques. De nombreux engagements nationaux relèvent essentiellement de l’action des exécutifs locaux pour leur réalisation, soulignant la pertinence d’une décentralisation accrue. L’exemple de la gestion des services publics locaux illustre ce besoin. Les services tels que l’éducation, la santé, la gestion des déchets et les transports publics sont souvent régulés par des politiques nationales, mais leur efficacité et leur adaptation aux besoins locaux reposent sur les exécutifs locaux. Ces derniers connaissent mieux les spécificités et les exigences de leur territoire et sont donc mieux placés pour personnaliser l’application de ces politiques afin de maximiser leur impact. Dans un paysage politique fragmenté avec une Assemblée Nationale sans majorité stable, l’efficacité des initiatives nationales peut être grandement améliorée par une gestion plus autonome au niveau local. Plus encore, l’engagement programmatique des extrêmes en faveur d’une politique budgétaire expansive tyrannise nos finances locales. Un exemple: la hausse du salaire minimum à 1600 euros conduirait nécessairement à une explosion de la masse salariale de notre ville (+ 6 millions d’euros). Une telle hausse des dépenses de personnel se traduirait immédiatement par une baisse des investissements, un endettement accru de la ville et au final par une augmentation des impôts des ménages dijonnais. Aussi, nous soutenons une augmentation des compétences des exécutifs locaux, afin qu’ils puissent non seulement adapter mais aussi innover en matière de gestion des services publics à l’échelle locale. Cette approche est indispensable non seulement pour l’efficacité des politiques mais aussi pour assurer une stabilité politique pérenne dont nous avons tant besoin.
Juillet – Août 2024
On mesure l’humanité d’une société à sa capacité à accueillir dignement les plus vulnérables d’entre nous. Dans notre ville, sous l’autorité du Maire, nous déployons une politique d’accueil du jeune enfant inclusive et de qualité. Elle répond au besoin des familles, quelle que soit leurs origines ou leurs modèles familiaux. Cette politique s’inscrit dans un cadre national et transversal; un continuum de politiques publiques qui offre des activités et un cadre de vie épanouissant aux tout-petits et un soutien à leurs parents (solidarité, éducation, culture, santé, …). La Petite Enfance est un instrument de justice sociale : elle constitue un moment à part entière d’éducation, au même titre que l’École. Parallèlement à la garde d’enfants, un chantier majeur, nous oeuvrons au travers de notre programme éducatif « Génération Dijon », de la qualité de l’accueil des tout-petits dans nos 17 crèches, nos 5 relais municipaux et nos 10 crèches partenaires. Nous défendons une offre de soutien aux parents. Elle est porteuse de grands bénéfices sociaux et vectrice d’égalité, surtout pour les familles les plus précaires et monoparentales, avec à leur tête principalement des femmes. Dans cet esprit, nous avons simplifié le processus d’inscription et d’admission pour une demande d’accueil en crèche ou chez un ou une assistant(e) maternel(le) par le biais d’une démarche innovante fondée sur la co-construction. Aussi, nous avons développé des critères d’attribution avec la CAF, notre principal financeur. Nous pouvons désormais pré-qualifier une demande de place à travers des critères sociaux, économiques et familiaux définis et ajustés au besoin réel des familles et aux moyens de notre collectivité. Ces critères ont été votés lors du dernier conseil municipal et permettent une meilleure lisibilité sur l’attribution des places. A l’heure où notre Ville devient autorité organisatrice du Service public de la petite Enfance à compter du 1er janvier 2025, conformément à la loi, nous sommes prêts.
Juin 2024
« Pour toutes ces raisons, nous pensons que les Dijonnaises et Dijonnais mériteraient qu’à travers l’édition 2023 ou 2024 du Tour de France, nous puissions mettre en valeur au niveau mondial, nos habitants, notre patrimoine extraordinaire, nos paysages sublimes, notre gastronomie et nos savoir- faire. » C’est par ces mots que notre groupe politique des élus démocrates a déposé un voeu lors du conseil municipal de décembre 2020, en pleine crise du COVID-19. Notre ambition était claire : faire de Dijon une étape du Tour de France pour des lendemains qui redonnent le sourire. La graine était plantée. Aujourd’hui, cette vision devient réalité. En ce mois de juin 2024, Dijon est prête à accueillir une étape du Tour de France, un événement sportif de renommée mondiale. Nous pouvons également saluer l’action du Département de la Côte-d’Or qui a oeuvré pour obtenir deux étapes supplémentaires dont un fabuleux contre la montre entre Nuits-Saint-Georges et Gevrey-Chambertin. À Dijon, nous voulions démontrer le dynamisme de notre ville. En accueillant le Tour de France, nous mettons en scène et en récit la vitalité de notre ville, la beauté de nos paysages, et la richesse de notre patrimoine, une véritable bibliothèque vivante. Après 27 ans d’absence, c’est une chance de réunir passionnés de cyclisme, habitants, touristes et curieux autour du retour d’un événement aussi fédérateur. Nos commerçants, hôteliers et restaurateurs sont préparés pour cet événement qui mettra Dijon et ses forces vives en lumière. Le Tour de France, c’est une fête populaire qui rassemble les gens de tous horizons. C’est une célébration de la culture, du sport, de la convivialité et de la fraternité. Nous sommes fiers de voir Dijon vibrer au rythme du Tour de France, reflétant notre optimisme pour l’avenir. Célébrons ensemble cet événement exceptionnel qui met en avant notre patrimoine, notre qualité environnementale, notre gastronomie et l’esprit convivial de notre ville. Vive Dijon, vive le sport, et vive le Tour de France !
Mai 2024
Le 09 juin prochain se tiendront les élections européennes, qui, rappelons-le, est un scrutin à un seul tour. Il ne s’agira donc pas de faire valoir son mécontentement, par un premier vote de contestation, pour revenir, une seconde fois, à un vote de raison. Un seul tour, et notre avenir commun sera fixé pour les 5 années qui viennent. L’enjeu, dans le contexte géopolitique et économique actuel, est trop important pour choisir de le confier à ceux qui détestent, depuis toujours, l’idée d’une Europe forte, et aspirent même à sa dislocation. Ce qui enchanterait assurément Vladimir Poutine, en fragilisant, ainsi, la communauté qui ose encore s’opposer à son expansionnisme meurtrier. Nous méritons collectivement, quelles que soient nos différences de point de vue, mieux que cela ! Bien sûr que l’Europe est, sous plusieurs aspects, insatisfaisante dans son fonctionnement, bien sûr qu’elle est perfectible ! Ce n’est, cependant, sûrement pas en s’abstenant de voter qu’on fera évoluer le système, ce n’est pas, non plus, en le laissant à la main de l’extrême droite qu’on le rendra meilleur. L’Europe est à l’image de l’intérêt que l’on lui porte. Or, nous avons un intérêt commun dans une Europe à la fois plus attentive aux besoins des Etats qui la composent, et plus intelligente dans la construction de cet idéal de peuple européen. Un intérêt commun dans une défense européenne qui ne confie pas son avenir au bon vouloir d’un tiers, et dans une politique commune qui nous affranchisse de notre dépendance énergétique aux Etats totalitaires, comme aux Etats opportunistes. Il est incongru de se désintéresser de l’Europe, au point de la laisser aux mains de ceux qui veulent purement sa ruine, pour finalement lui reprocher de ne pas satisfaire aux attentes que l’on placera ensuite en elle. Et incongru, plus encore, de leur confier délibérément le pouvoir, en imaginant qu’ils la fassent évoluer dans l’intérêt du bien commun. L’Europe se construit par notre vote, d’abord et avant tout !
Avril 2024
Il y a cinquante ans, le Portugal était le théâtre d’un événement historique qui allait changer le cours de son histoire et inspirer des mouvements démocratiques à travers le monde: la Révolution des OEillets. Le 25 avril 1974, les militaires portugais renversaient sans violence et avec le soutien de tout un peuple, un régime autoritaire et inaugurait une ère nouvelle de liberté et de démocratie. La Révolution des OEillets a été saluée pour son aspect pacifique et son succès à renverser le régime autoritaire en place. Après le coup d’État, le Portugal a rapidement entamé une transition vers la démocratie, marquée par la libération des prisonniers politiques, la fin de la censure et la tenue d’élections libres. Cette révolution fut bien plus qu’un simple changement de régime politique ; c’était une affirmation de la volonté populaire pour la liberté, la justice et la dignité humaine. Cinquante ans plus tard, la communauté portugaise de Dijon ainsi que toute la ville grâce à sa forte relation avec la ville de Guimarães, s’apprêtent à célébrer autour d’évènements culturels et associatifs, ce fort moment de l’Histoire du Portugal. En effet, la Révolution des OEillets demeure un rappel poignant de l’importance de la démocratie en Europe et dans le monde entier. Elle nous rappelle que la démocratie n’est pas un acquis, mais un travail constant et une responsabilité partagée. En cette ère où les valeurs démocratiques sont parfois remises en question, il est essentiel de se souvenir de la bravoure des hommes et des femmes qui ont lutté pour la liberté avec « la fleur au fusil ». Les leçons de la Révolution des OEillets doivent nous guider alors que nous continuons à défendre et à promouvoir les principes démocratiques à travers le vieux continent, et plus loin encore. En célébrant le cinquantième anniversaire de la Révolution des OEillets à Dijon, honorons la mémoire de tous ceux qui se sont sacrifiés pour la liberté et réaffirmons notre engagement envers une Europe unie, démocratique et libre.
Mars 2024
Alors que les périodes de sécheresse et les conditions de stress hydrique sont susceptibles de devenir plus fréquentes et plus sévères, le changement climatique inflige des dommages considérables à la végétation urbaine. Les arbres deviennent plus vulnérables aux maladies, exacerbant les défis auxquels fait face la biodiversité en milieu urbain. Ces enjeux s’inscrivent dans une dynamique de long terme, dans laquelle la croissance d’un arbre, par essence lente, se voit compromise par le double défi que représentent le changement climatique et l’artificialisation des sols. Conscients de ces réalités, nous agissons. Force de proposition, nous favorisons la désimperméabilisation des sols. Celle-ci permet à l’eau de s’infiltrer et à la terre de respirer. Elle est essentielle. Depuis 2020, nous reconfigurons notre approche de la plantation d’arbres. Il s’agit de diversifier les espèces plantées. Précédemment nous nous limitions à cinq ou six espèces. Aujourd’hui, nous en introduisons désormais plus de trente. Cette diversification s’inscrit dans un effort d’adaptation, qui ne déracine pas pour autant les espèces traditionnelles. Cette transition vers un kaléidoscope d’essences se construit dans la durée. Pour l’instant, nous avons mis en oeuvre un plan de gestion singulier, envisageant la gestion de notre patrimoine arboré sur le modèle d’une forêt. Bien que cette stratégie semble moins immédiate que la création de micro-forêts urbaines, comptant plus de 50 000 plantations, à l’image de la Forêt des enfants, elle n’en reste pas moins cruciale. L’obtention du label ÉcoJardin pour plusieurs de nos parcs illustre une autre facette de notre engagement. Ce label témoigne de notre progression vers une gestion plus durable de la biodiversité. Ainsi, nous sommes pleinement engagés dans cette lutte pour un environnement urbain plus résilient et diversifié, répondant aux défis posés par le changement climatique tout en enrichissant la qualité de vie de nos citoyens.
Février 2024
Dijon se dresse aujourd’hui comme une véritable incarnation de l’esprit européen, un espace où se concrétisent les valeurs et les ambitions de l’Union européenne. En son coeur bat l’âme d’une mosaïque de citoyens qui, ensemble, tissent le tissu d’une ville dynamique et ouverte sur le monde. Cependant, alors que nous nous apprêtons à participer aux élections européennes, nous sommes confrontés à une question cruciale : comment renforcer le lien entre les citoyens et ce projet européen, si ambitieux et pourtant mal compris ? La réponse à cette interrogation réside dans une approche double : d’une part, reconnaître et valoriser les effets positifs de l’Union européenne sur notre quotidien à Dijon, et d’autre part, réveiller une citoyenneté européenne souvent endormie. Les politiques européennes jouent un rôle majeur à l’échelle locale, apportant des opportunités économiques, culturelles et sociales. Le projet « Dijon Mobility », porté par Dijon Métropole, illustre cette dynamique. Il consiste en la construction de deux stations hydrogènes qui permettront l’avitaillement des bus et des bennes à ordures de la métropole avec un carburant propre et produit localement. Ce projet, soutenu par la Commission européenne, démontre l’importance de l’Europe dans notre bassin de vie. Plus encore, nous devons célébrer cette diversité européenne qui enrichit notre quotidien et renforce notre sentiment d’appartenance communautaire. De même, notre réseau international démontre un volontarisme européen. Il se compose de villes partenaires européennes. Mais ce tableau est assombri par la montée des populismes et un sentiment de déconnexion vis-à-vis des institutions européennes. Le sentiment d’une distance entre Bruxelles et les réalités citoyennes a alimenté une défiance vis à vis de l’Europe. Il est de notre responsabilité de démystifier l’Europe, de rendre ses actions plus visibles et ses décisions plus compréhensibles pour les citoyens. En tant qu’élus, nous nous engageons à promouvoir cette vision d’une Europe plus proche, plus transparente et plus participative
Décembre 2023
Le 12 novembre dernier, plus de 180 000 personnes ont défilé contre l’antisémitisme à travers tout le pays. À Dijon, nous nous sommes rassemblés Place de la République contre l’antisémitisme. Les Dijonnaises et les Dijonnais, dans un élan de fraternité, ont répondu présents à l’appel, incarnant unité et dignité face à la montée de la haine. Nous appartenons à une famille politique qui croit au dépassement des clivages et au consensus. Au delà des partis politiques, il s’agissait d’adresser nos pensées aux victimes de l’antisémitisme et du racisme, à Dijon comme ailleurs. Les actes antisémites se multiplient. Suite à l’agression perpétrée par le Hamas envers Israël le 7 octobre, une vague d’antisémitisme s’est propagée en France. Il s’agit de plus de 4000 signalements d’incidents antisémites rapportés à la plateforme Pharos. Ce ne sont pas de simples statistiques, ces chiffres représentent des vies affectées, des communautés ébranlées et des valeurs fondamentales mises à l’épreuve. Notre combat contre l’antisémitisme doit être universaliste. Il doit reposer sur des valeurs partagées d’égalité, de respect et de justice pour tous. Cet universalisme doit être la source de solidarités, agissant sur le tissu social et citoyen. La haine de l’autre, quelle que soit sa forme, doit être rejetée avec la plus grande fermeté. À Dijon, cet élan humaniste doit se traduire par des actions concrètes : éducation, sensibilisation, et une collaboration accrue avec les forces de l’ordre pour assurer la sécurité de tous. C’est ensemble, et seulement ensemble, que nous pourrons ériger des barrières inébranlables contre l’antisémitisme. Nous devons promouvoir une culture de la mémoire, qui n’oublie pas les leçons du passé et qui s’en sert pour éclairer l’avenir. Nos institutions doivent être vigilantes et réactives face à l’antisémitisme. Nous, élus du groupe des élus Démocrates, Écologistes, Centristes et Citoyens de Dijon, réaffirmons fermement nos valeurs républicaines.
Novembre 2023
100 000 arméniens ont fui le « nettoyage » ethnique suite à la « guerre éclair » menée par l’Azerbaïdjan en septembre dernier dans le Haut Karabakh. Les élus démocrates de Dijon se doivent d’être solidaires de ce peuple chrétien du Caucase. Son histoire tragique se répète depuis la répression sanglante de 1896 suivie du 1er génocide du 20e siècle perpétré par les
turcs en 1915. L’incorporation stalinienne perverse en 1923 du Haut Karabakh – peuplé à 94% d’Arméniens – à la république socialiste et soviétique d’Azerbaïdjan a, quant à elle, conduit à la « désarménisation ». Et l’agression militaire azérie de 2020 a permis l’occupation d’une partie du territoire arménien et le blocus du corridor de Latchine, ce dans l’ insouciance quasi générale. « Assez d’indifférence, de complaisance et de lâcheté, l’Arménie doit vivre! » clamait le 3 octobre dernier le député Bourlanges à l’Assemblée Nationale, comme Jaurès fin 1896. Nous, Elus de la majorité municipale dijonnaise, ne pouvons ignorer les liens séculaires unissant la France et l’Arménie, que symbolisera en 2024 l’entrée au Panthéon de Missak Manouchian , exécuté en 1943, pour défendre NOTRE liberté. Aucun contrat gazier avec l’Azerbaïdjan ne justifie le comportement actuel du pouvoir azéri! Désormais abandonnée par la Russie du fait de son adoption d’un régime démocratique et de son ouverture à l’Europe occidentale, l’Arménie peut souffrir du deuxième acte de cette guerre, à savoir l’abolition de sa démocratie libérale et une atteinte définitive à sa souveraineté territoriale. Au-delà, il s’agit d’ « invisibiliser » les Arméniens, en détruisant leur patrimoine historique et religieux. Ce processus doit être stoppé !
La position des Démocrates est républicaine, humaniste et universaliste face à la barbarie subie par les Arméniens, les Ukrainiens et dans sa répétition tragique par les Israéliens. Plus que jamais, nous avons besoin d’une Europe forte et solidaire pour faire triompher la Démocratie et la Liberté !
Octobre 2023
Il est indiscutable que la crise du changement climatique et la crise de la gestion de l’eau sur notre territoire s’interpénètrent et agissent de concert pour former une situation de grande ampleur qui dépasse ce que nous pouvions imaginer. La baisse très importante du niveau des nappes phréatiques est liée à l’augmentation de la température et à la baisse du nombre de jours de pluie, mais par contre pas du volume d’eau déversé, qui bien souvent ruisselle. Aussi, bien que cette situation de l’eau sur notre territoire soit non réversible à court terme et non réparable, elle est adaptable. En effet cette grande quantité d’eau déversée qui part directement à la rivière et qui ne s’infiltre pas dans nos sols, c’est notre chance et cela fait l’objet de travaux d’expérimentation importants dans le bassin du Rhin, où le syndicat des eaux a transformé les polders de gestion de crues en champs d’infiltration. Tout comme celui de la Garonne vers Toulouse, où la même expérimentation a lieu. Le protocole qui permet de créer ces réserves vise à éviter de pomper dans les nappes l’été, avec des engagements des agriculteurs sur la réduction
des prélèvements. C’est un modèle vertueux qui incite le monde agricole à la sobriété. On utilisera moins d’eau en s’appuyant sur des réserves faites à des moments de disponibilité de la ressource. À une moindre échelle, la désimperméabilisation des surfaces goudronnées dans notre ville procède de la même volonté. Mais tous ces travaux futurs d’adaptation nécessiteront d’importants coûts supportés par nos syndicats des eaux qui ne sont pas dimensionnés pour répondre à cela. Rien que sur le bassin métropolitain il y en a 4, à l’échelle du département plus de 20 ! Idéalement il ne nous faudrait pas plus de 3 ou 4 syndicats des eaux : un métropolitain, un nord Côte-d’Or et un beaunois pour avoir les moyens d’engager ces travaux d’envergure. Il est primordial de faire passer l’urgence climatique au premier plan
Septembre 2023
Nous vivons dans un pays où les impôts et les dépenses publiques sont très élevés. C’est le modèle français, modèle que personne ne copie d’ailleurs.
L’endettement de notre pays croit régulièrement, durablement sans que la qualité du service s’améliore significativement et sans qu’aucune réforme ne parvienne à freiner cette frénésie de dépenses publiques qui ne peuvent être financées qu’en accroissant la dette publique. Chaque année depuis 1974, le budget des administrations publiques est présenté et exécuté en déficit. La dette atteint désormais plus de 3000 milliards d’euros en valeur absolue. Un endettement record en volume qui équivaut à plus de 112 % du PIB et qui menace les comptes de l’État confronté à une hausse de ses taux d’intérêts.
Pour établir son budget 2024, réduire le déficit, ne pas augmenter voire baisser les impôts et en même temps investir dans la transition écologique, l’État va certainement mettre à contribution les collectivités. Notre ville, heureusement depuis 2008, n’a eu de cesse de baisser son endettement, le passant de 236 millions d’euros à 120 millions d’euros. Cette baisse continue nous laisse des marges de manœuvre. Aussi, depuis 6 ans, la majorité municipale dijonnaise a voté 0 % d’augmentation des taux d’imposition de la taxe foncière. C’est un effort important et profitable aux Dijonnaises et aux Dijonnais qui ne nous a pas empêché, dans le même temps, cette année de réaliser des investissements au montant record : plus de 60 millions d’euros réinvestis dans l’économie locale. Contrairement à beaucoup d’autres villes,
nous n’avons pas baissé l’enveloppe destinée aux associations, au contraire nous les avons accompagnées pour passer au mieux la crise. Durant cette crise économique et sociale difficile que nous traversons, avec le retour d’une inflation forte, nous ne pouvons que nous réjouir de la gestion financière de notre ville, qui nous permet d’aborder l’avenir avec un peu plus de sérénité que beaucoup d’autres collectivités de notre pays.
Juin 2023
Le 12 avril, notre ville accueillait sur le quartier de la Fontaine d’Ouche, Élisabeth Laithier, rapporteure générale de la concertation sur le service public de la petite enfance. La veille, était rendu public le rapport de l’Inspection générale des Affaires Sociales (IGAS), commandé par le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, sur la qualité de l’accueil et la prévention de la maltraitance dans les crèches, suite au décès d’une petite fille dans une micro-crèche de Lyon. Si le rapport pointe des dysfonctionnements et comportements professionnels inadmissibles et insupportables sur lesquels il faut agir rapidement, ne jetons pas l’opprobre sur tout un secteur composé à 95% de femmes. Réjouissons-nous du fait que la petite enfance redevienne un sujet politique. Les recommandations formulées dans le rapport de l’IGAS permettent, enfin, de placer la qualité de l’accueil et des conditions de travail, sans augmentation du coût pour les familles, comme boussole de toute politique d’accueil du tout-petit. La question du nombre de places disponibles devient secondaire, et cela fait toute la différence, dans une société où la lutte contre les inégalités de destin et le renforcement de l’attractivité des métiers du soin sont urgentes à traiter, tant nationalement que localement. À Dijon, le bien-être des enfants, des familles et des professionnels est au coeur des projets de direction et d’établissements, des formations, des conseils de crèche et de parents, et de tous les événements que nous proposons. La seconde édition de la journée Petite Enfance et Nature prévue le 1er juillet, au Jardin de l’Arquebuse, en est un exemple concret, plébiscité par les professionnels et les parents.
Le degré d’humanité d’une société se mesure à sa capacité à accueillir dignement les tout-petits et les plus âgés d’entre nous : à Dijon, ville solidaire et où il fait bon vivre, la qualité d’accueil des tout-petits est et restera une priorité !
Mai 2023
La Cité internationale de la Gastronomie et du Vin « CIGV » de Dijon souffle sa première bougie. Que de chemin parcouru depuis 1204, année de création de l’Hôpital du Saint-Esprit par le Duc de Bourgogne Eudes III. Que de chemin parcouru depuis l’inscription du Repas gastronomique des Français sur la liste du patrimoine immatériel de l’Humanité. En effet, en 2010, l’UNESCO classait cette pratique sociale coutumière des Français, destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes tels que naissances, mariages, communions, anniversaires, succès et retrouvailles. En 2015, le dernier patient quittait les services de l’hôpital général qui fermait définitivement ses portes. En mai 2023, un an après son ouverture, la CIGV enregistre déjà plus de 800 000 visiteurs et s’inscrit comme la nouvelle destination patrimoniale, culturelle, touristique et économique de Dijon. Ce formidable outil d’attractivité pour nos territoires est d’ailleurs mis en exergue dans de nombreuses revues nationales et internationales, encore tout dernièrement dans le prestigieux hebdomadaire américain Time qui a classé Dijon dans sa liste des 50 meilleurs endroits du monde à visiter en 2023. En une année, à l’écoute des visiteurs, la CIGV a su évoluer : gratuité de la Chapelle des Climats et des Terroirs, transformation des espaces commerciaux en food court, création de brunchs dominicaux, ateliers de cuisine et de pâtisserie avec des chefs prestigieux, des chefs étoilés, des MOF (meilleurs ouvriers de France)… Toutes ces évolutions attirent de plus en plus les Dijonnais, les habitants de la Métropole et de la Côte d’Or qui représentent à eux seuls plus de 60 % des visiteurs. La CIGV continue à se développer et dernièrement a été créé un Fonds de dotation pour le mécénat des activités culturelles et éducatives afin de rendre l’accès à la culture et au bien manger accessible à toutes et tous. Pour résumer, il se passe toujours quelque chose à la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin de Dijon !
Avril 2023
La « nouvelle économie » est liée à l’utilisation des technologies à l’exemple du web, du cloud, du smartphone, de l’intelligence artificielle et du fameux agent conversationnel, ceci à l’adresse des citoyens, des entreprises et des territoires. Avec la vitesse érigée en principe, elle désigne une croissance économique qui a des répercussions considérables sur la productivité et le gain de nouveaux marchés, mais aussi par la réduction du temps et de l’espace sur nos cadres de vie et de travail. Elle est portée dans notre ville, pour une part très prometteuse, par les « Jeunes entreprises innovantes », communément appelées startups ou jeunes pousses. Ces dernières, bien qu’encore trop peu nombreuses, font par leur flamme entrepreneuriale rayonner Dijon. Grâce à elles, les progrès induits sont indéniables tant en faveur de la transition écologique, préoccupation majeure de notre majorité municipale, que dans des secteurs comme l’agro-alimentation et la santé, deux filières d’excellence de notre métropole. Mais le fourmillement d’idées nouvelles, les avancées technologiques au sein de ces start-ups doivent aussi permettre à Dijon comme ailleurs de renforcer l’éthique sociale et d’allier « destruction créatrice » et « construction humaniste ». Il revient à chacun d’en être conscient et aux élus de défendre cette position et de l’ériger en principe d’action ! Ainsi par exemple, à partir du constat d’une inégalité de genre encore plus forte pour les jeunes entreprises innovantes que pour les entreprises classiques avec seulement 20 % de Femmes fondatrices et 12 % des levées de fonds, Dijon métropole a organisé le forum LADYj.Tech- Entreprendre et Innover au féminin, dans le cadre du Mois de l’Égalité. Cet événement a mobilisé l’ensemble des parties prenantes de l’innovation, issues des milieux académiques, de la recherche, des entreprises, de la finance, associatifs, institutionnels… Action de sensibilisation à visée universaliste et non communautariste, mise en lumière de start-uppeuses qui conjuguent avec talent, science et entrepreneuriat, invitation à modifier
Mars 2023
Les femmes votent, travaillent, elles peuvent désormais accéder à tous les métiers. Si l’on compare la situation des femmes aujourd’hui en France à celle du début du siècle, il est certain que des caps importants ont été franchis : l’avortement est légal, le viol est un crime, l’égalité femmes-hommes est un principe constitutionnel. Mais si l’égalité a bien progressé en droit, il reste encore beaucoup trop de domaines où les inégalités persistent. 87 % des victimes de violences conjugales sont des femmes, les femmes gagnent en équivalent temps plein 22 % de moins que les hommes, les femmes salariées consacrent quotidiennement 1h20 de plus que les hommes aux tâches domestiques. Les stéréotypes sexistes ne reculent pas non plus : ses manifestations les plus violentes s’aggravent, particulièrement chez les jeunes générations, d’après le dernier rapport du Haut conseil à l’Égalité. Lutter contre le sexisme est un travail quotidien, et ce dès le plus jeune âge, pour déconstruire les idées reçues. C’est ce à quoi nous sommes particulièrement engagés avec Génération Dijon, dès la petite enfance et tout au long du parcours des enfants et des jeunes Dijonnais, sur tous les temps de leur vie. C’est tout le sens des actions que notre ville coordonne toute l’année avec en point d’orgue le Mois de l’Égalité, autour du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes. Nous poursuivons notre mobilisation avec l’ensemble de nos partenaires locaux, pour passer d’une égalité de droits à une égalité de fait. Pour visibiliser les inégalités dans toutes les sphères de la vie et, ainsi, contribuer à les éradiquer, à l’échelle locale. Le 8 mars, ça n’est pas la fête des femmes, c’est une journée pour mettre en lumière l’actualité des droits des femmes, des droits souvent menacés, jamais acquis. Les risques de recul sont réels, en ce qui concerne notamment le droit à l’avortement ou la situation des femmes les plus pauvres qui ne cesse de s’aggraver. En 2023, à Dijon, continuons à nous mobiliser pour l’égalité !
Févier 2023
La situation géopolitique actuelle nous a fait prendre conscience de notre dépendance comme de notre fragilité énergétique. Elle aura eu pour effet de précipiter la nécessaire sortie des énergies fossiles. Ainsi, la stratégie énergétique de la France – qui ambitionnait la neutralité carbone à l’horizon 2050 – trouve une nouvelle dynamique, alors même qu’entre 2012 et 2017 nous réduisions seulement nos émissions de 1 %, et peinions à dépasser les 2 % depuis 2019. L’avenir se construit désormais sur les énergies renouvelables et décarbonées. La ville de Dijon n’a pas attendu pour s’inscrire dans ce futur plus responsable et plus respectueux pour la planète. Notre ville est déjà en passe de devenir la première métropole à hydrogène de France, avec la construction de deux stations à hydrogène, dont la première a été mise en service début 2022, avec une capacité de recharge quotidienne de 440 kg d’hydrogène. La seconde sera mise en service courant 2023, avec le double de capacité de recharge, ce qui permettra – d’ici 2030 – de fournir de l’énergie, produite localement, à quelques 200 bus, 50 bennes à ordures, et 250 véhicules légers. Parallèlement, les progrès continus de nos connaissances scientifiques en la matière, nous permettent d’envisager un prochain bond technologique, permettant ainsi de produire plus écologiquement et à très grande échelle (sans avoir recours à des terres rares), comme en atteste la récente découverte d’une équipe de chercheurs de l’université des Sciences de Tokyo, qui, à partir de déchets organiques et de rouille (oxyde de fer), est parvenue à générer 25 fois plus d’hydrogène qu’avec le dioxyde de titane, très largement employé aujourd’hui. La ville de Dijon, capitale verte et référence européenne en matière écologique, seule grande ville française en phase avec les normes de qualité de l’air édictées par l’OMS, offre déjà un taux de pollution aux particules fines très bas, grâce à une politique volontariste de sa municipalité, qui promeut les moyens de transport écologiques et les mobilités douces, qui créé des réseaux de chaleur urbains, qui étend ses zones piétonnes tout en multipliant ses projets d’éco-quartiers.
Janvier 2023
Depuis 2020, nous travaillons à mettre en œuvre la politique pour laquelle vous nous avez fait confiance, lors des dernières élections municipales. 2 ans et demi que nous travaillons à faire de Dijon, une ville douce à vivre pour toutes et tous. Dans l’ensemble des quartiers, à travers notre politique du logement pour tous, à travers nos politiques de services publics et de solidarité, nous poursuivons nos engagements pour que notre ville soit accessible. Dijon est aussi une ville sportive. Labellisée « ville active et sportive » et auréolée de la plus haute distinction, Dijon propose une offre importante d’équipements et d’activités qui répondent aux attentes de tous les publics et de tous les niveaux de pratique. Avec plusieurs sportifs et équipes au plus haut niveau, notre ville développe depuis de nombreuses années une véritable culture sportive grâce à la mobilisation de tous ses partenaires. Forte de ses 40 000 adhérents, la ville de Dijon, labellisée « Terre de jeux » et centre de préparation aux Jeux Olympiques, confirme le dynamisme de notre politique sportive. La culture est aussi un pilier qui permet de caractériser notre ville. Vous avez accès à un panel important de lieux culturels avec le Zénith, le Musée des Beaux-Arts, l’Opéra, le Théâtre, La Vapeur, La Minoterie qui accueillent chaque année des milliers de spectateurs ainsi que de grands artistes. Dijon est une ville attractive et touristique. L’année 2022 a été marquée par l’ouverture tant attendue de la Cité internationale de la gastronomie et du vin, le 6 mai dernier. Depuis, elle a déjà accueilli de nombreuses expositions, de nombreux chefs cuisiniers et pas moins de 440.000 visiteurs. Cet été, les touristes sont venus en nombre dans notre ville, ce qui lui permet d’ailleurs d’afficher des résultats encourageants, à la hauteur de ceux de 2019, période avant-covid. Dijon c’est aussi une ville innovante qui accueille chaque année de nombreuses délégations nationales et internationales pour son beau projet OnDijon. Nous pouvons être fiers de ce dispositif unique en France, qui vise à faciliter la gestion de l’espace public, à mutualiser les équipements urbains, à faciliter votre quotidien, à améliorer votre cadre de vie tout en accompagnant la transition écologique. Le cadre de vie passe aussi par la tranquillité publique et la sécurité. Comme nous nous y étions engagés, nous poursuivons le recrutement de policiers municipaux tout en ayant étendu leurs horaires d’intervention jusqu’à 3h du matin et armé les équipes du soir. À notre demande, dans le cadre du contrat de sécurité intégrée, notre ville a vu ses effectifs de policiers nationaux renforcés. La sécurité c’est aussi la protection des écoliers aux abords des écoles. Nous avons étendu le dispositif de zones 30km/h à 20 nouveaux groupes scolaires cette année. Désormais, 43 groupes sur 51 profitent de cet aménagement rassurant qui sera généralisé dès l’année prochaine. Il permet de réduire les risques d’accident et les émissions de gaz à effet de serre. L’éducation est au coeur de notre projet municipal. Le plan de Grande ambition éducative voté en fin d’année dernière prévoit 75 millions d’euros d’investissement d’ici à 2030 dans nos écoles. Il permettra par exemple la suppression de l’ensemble des préfabriqués, la débitumisation et la végétalisation des cours d’école, la rénovation des bâtiments. En 2023, la nouvelle légumerie alimentera la cuisine centrale en légumes bio et locaux, grâce à laquelle nous poursuivrons le développement d’une alimentation de qualité pour nos écoliers. Dijon, désignée ville la plus verte de France en 2019 par le magazine Forbes et finaliste de Capitale verte européenne en 2022 est profondément engagée dans l’écologie urbaine. Reconstruire la ville sur elle-même nous permet de sauvegarder nos terres agricoles et de planter par exemple, des arbres et des vignes comme sur le Plateau de La Cras. Que cette nouvelle année nous invite à la découverte du vivant dans tous les quartiers afin que chacun d’entre nous puisse profiter des capacités d’émerveillement mais aussi d’atténuation des changements du climat, que la biodiversité nous offre. Qu’elle nous rapproche d’une société plus respectueuse des femmes, des hommes et des animaux, quelque soit leur milieu et leur situation. Au cours de l’année 2023, le parc de la Colombière fera l’objet d’une revalorisation de la nature présente et de son lien avec le monde animal, l’occasion pour nous de fêter ses 350 ans en 2024. La majorité municipale vous souhaite à toutes et tous une excellente année 2023 !
Décembre 2022
Avec un objectif de sobriété énergétique pour cet hiver, la ville de Dijon fait le maximum pour que nous puissions passer les fêtes le plus normalement possible. En premier lieu, une bonne nouvelle, le programme d’illuminations qui se déroulera du 3 décembre 2022 au 1er janvier 2023 a été intégralement reconduit. Mais il durera une semaine de moins qu’en 2021. Avec une nouveauté cette année : la Cité internationale de la gastronomie et du vin sera également investie de décorations et d’illuminations. La patinoire de la place de la République est maintenue mais sa surface sera divisée par deux. De par ces choix, nous économisons suffisamment d’énergie pour que les fêtes se déroulent de façon optimale. Par ailleurs, la ville poursuit ses investissements en matière d’énergie, à commencer par l’extension du réseau chaleur urbain qui se sert d’énergie renouvelable à 70 % et qui alimente l’équivalent de 28 000 logements. Mais aussi le projet RESPONSE qui est actuellement testé dans le quartier de la Fontaine d’Ouche et qui pourrait être une solution pour les villes en matière de production et de consommation d’énergie. Parallèlement, le Haut-commissaire au plan, François Bayrou, travaille sur un projet de géothermie dite de surface, qui ne nécessite pas un forage de grande profondeur et ne mettrait donc pas en danger nos sols. Contrairement à la géothermie dite « profonde », ce procédé pourrait fournir une énergie propre, renouvelable et abondante avec une mise en place rapide et sans rejet de gaz à effet de serre et avec un rendement électrique équivalant à 5 tranches de 1000 mégawatts nucléaires. Ce serait une opportunité d’avoir de très bons résultats sur trois objectifs : la neutralité carbone, la sortie des énergies fossiles et la souveraineté énergétique. De plus, si ce type d’action ambitieuse est mis en place, ce sera générateur d’un très grand nombre d’emplois pérennes, directs et indirects.
Nous vous souhaitons de très bonnes fêtes de fin d’année.
Novembre 2022
La fin de l’année approche doucement, et si elle est synonyme de fête, elle ne doit pas nous faire oublier de prendre soin de notre santé. Les campagnes nationales telles qu’Octobre Rose pour le dépistage gratuit du cancer du sein, dont le CHU de Bourgogne et le centre Georges-François Leclerc prêtent activement leur concours, en sont un exemple fort. La Cité internationale de la gastronomie et du vin de Dijon, partenaire de l’institut de cancérologie de Bourgogne, y a pris également part en organisant de nombreuses animations, sans compter toutes les actions menées par diverses associations dijonnaises telles « A.v.e.c. la Deuche Rose », actions réalisées avec le concours de la ville de Dijon. Il est nécessaire de rappeler qu’une femme sur huit sera touchée par cette maladie qui survient surtout entre 40 et 50 ans. Quand le dépistage est précoce, les chances de survie sont de 90 %. Le cancer se soigne de mieux en mieux s’il est dépisté tôt ! La recherche à Dijon est précurseur dans ce domaine. En effet, une thérapie révolutionnaire a été testée au mois de juin de cette année.
Autre cancer à prévenir, celui des poumons qui touche essentiellement les fumeurs. La campagne du mois sans tabac, en novembre, est l’occasion de nous sensibiliser sur le sujet pour réduire sa consommation ou l’arrêter. Il s’agit aussi d’épargner l’entourage qui subit le tabagisme passif. Enfin, l’hiver est propice aux virus et promouvoir la vaccination n’est pas inutile pour se protéger et protéger les plus fragiles. Alors plus que jamais, prenez soin de vous et de votre entourage.
Octobre 2022
Les beaux jours se terminent, avec la menace d’un hiver potentiellement froid, dans un contexte géopolitique qui impacte notre accès à l’électricité, au gaz et au carburant. Après un été particulièrement sec et caniculaire, où les phénomènes climatiques ont été notoirement violents, chaque dijonnais·e a pris pleinement conscience de l’enjeu de la transition écologique, qui passera indéniablement par une modification importante de nos usages, aussi bien à l’intérieur de nos foyers, que dans nos entreprises, nos collectivités. Ces changements, au vu l’urgence climatique comme de la conjoncture, doivent s’opérer à court terme. L’enjeu de cette fin d’année sera donc particulièrement concentré sur notre sobriété énergétique – un des piliers majeurs de cette transition écologique – de façon à réduire les pics de consommation qui pèseront fortement sur nos réserves. L’État a pris ses responsabilités, en assurant les stocks de gaz, malgré des difficultés d’approvisionnement et une production d’électricité nucléaire ralentie par les maintenances du parc français. Il est à saluer le bouclier tarifaire mis en place, dispositif le plus important d’Europe, pour contenir l’envolée des prix des énergies. Cette mesure, à plus de 30 milliards d’euros, absorbe les hausses de plus de 40 % que nous pouvons voir chez nos voisins européens. Notre collectivité s’engage également dans des efforts constants afin de réduire la consommation énergétique avec des raccordements d’un plus grand nombre au réseau de chaleur urbain, la rénovation des bâtiments publics dont plusieurs écoles, le projet hydrogène qui est l’un des plus complets et structurant du territoire français. La sobriété énergétique et la transition écologique sont l’affaire de toutes et tous, et chaque dijonnais·e doit pouvoir trouver les solutions comme les moyens de faire mieux en la matière.
Septembre 2022
Après un hiver et un printemps très doux atteignant parfois des températures jamais enregistrées à Dijon, les températures estivales se sont envolées. Adapter les villes à la chaleur devient une nécessité afin de réduire son impact sanitaire. La prévention des risques sanitaires dus aux canicules passe par l’adoption de comportements individuels adéquats et aussi par des actions sur l’environnement pour réduire la chaleur en ville. Une étude publiée en 2020 par Santé Publique France montre que les risques de mortalité liés à la chaleur sont plus faibles dans les communes ayant le plus de végétalisation, d’arbres et des sols moins artificialisés. Du point de vue de la santé publique, la végétation joue sur la chaleur mais également sur la pollution de l’air, le bruit, l’incitation à avoir une activité physique et crée du lien social. Bien sûr, cette végétalisation doit prendre en compte les effets négatifs en évitant les essences allergisantes. La végétalisation n’est pas la seule option. Les actions sur l’environnement urbain sont à coupler avec des mesures de prévention comme le confort thermique des bâtiments. À ce titre, la ville de Dijon participe au projet européen Response avec la réhabilitation de bâtiments à la Fontaine d’Ouche. La diminution des déplacements motorisés et la desserte par les transports en commun ainsi que l’usage de modes actifs doux tels que le vélo ou la marche permettent de lutter contre ces îlots de chaleur générés par la concentration d’activités humaines en ville. Pour répondre à la question de comment se rafraîchir dans la cité des Ducs, la municipalité a déployé 12 brumisateurs dans les parcs de la ville. La municipalité propose aussi sur son site Internet la liste des lieux où l’on peut trouver de la fraîcheur : musées climatisés, parcs et jardins, lieux de baignade. Par ailleurs, il a été décidé, en période de fortes chaleurs, de prolonger jusqu’à minuit les horaires d’ouvertures de certains parcs et jardins notamment ceux pourvus d’un point d’eau. Le groupe Démocrates, Écologistes, Centristes et Citoyens continuera à agir sur l’environnement de la ville afin de protéger la santé des Dijonnaises et des Dijonnais et nous adapter au changement climatique.
Juillet-Août 2022
Une analyse, publiée en date du 1er juin 2022 sur le site de l’Observatoire des inégalités, rapporte que, d’après l’institut des politiques publiques, « les inégalités entre les deux extrémités de l’échelle de revenus ont significativement augmentées ». Le pouvoir d’achat des Français s’est encore récemment dégradé avec la guerre russe en Ukraine, qui a conduit à une augmentation très importante de certaines dépenses du quotidien. Aujourd’hui, 9 personnes sur 10 affirment avoir ressenties personnellement l’augmentation des prix, et 62 % des interrogés estiment que leur pouvoir d’achat baissera encore dans les prochains mois. Cependant, un certain nombre de mesures ont été prises : « D’abord, les moins favorisés qui travaillent ont bénéficié de la hausse de la prime d’activité (qui représente pour l’État un budget de 2,7 milliards d’euros par an). Le minimum vieillesse et l’allocation adulte handicapé ont aussi été revalorisés (+ 1,3 milliard au total). […] La réforme du barème de l’impôt sur le revenu a diminué l’imposition des classes moyennes […] ». Néanmoins, les fins de mois sont de plus en plus difficiles pour un certain nombre de nos concitoyen.ne.s et la désespérance des Français.e.s en un avenir qui serait moins difficile, se traduit par un absentéisme électoral inédit, ou s’exprime dans la croyance envers des idées et propositions politiques des plus extrêmes. Ainsi, il convient de réinvestir massivement en matière de lutte contre la pauvreté, comme dans les services publics de santé, de police, de justice, d’éducation, et d’opérer une véritable politique de rupture en faveur de l’écologie. Il y a urgence ! Le groupe Démocrates, Écologistes, Centristes et Citoyens défendra et portera toutes les politiques gouvernementales en la matière, et s’inscrira localement dans cette dynamique qu’elle appelle de ses voeux.
Juin 2022
Les 10 et 24 avril 2022, les électeurs français se sont rendus aux urnes pour élire le président de la République. Emmanuel Macron est arrivé en tête au premier et au deuxième tour en France comme à Dijon. Les Français ont fait le choix de la démocratie face à l’obscurantisme et à l’extrémisme. On ne peut que s’en féliciter et remercier tous les électeurs. Malheureusement, nombreux sont celles et ceux qui ne se sont pas déplacés pour voter. 28,01 % des inscrits ne se sont pas rendus aux urnes. La Côte-d’Or et la ville de Dijon ne sont pas épargnées.
L’abstention prend de plus en plus d’ampleur en France dans toutes les élections, qu’elles soient locales ou nationales. Plusieurs facteurs à cette abstention ressortent des études d’opinions : les partis politiques se sont transformés en outils de conquête du pouvoir ne cherchant plus à convaincre mais à séduire un électeur. Les électeurs ne se retrouvant plus dans l’offre politique, ils pensent que leur vote ne sert à rien et considèrent que les promesses des élus ne seront pas mises en œuvre. Les enquêtes montrent également que l’abstention peut être sociale : plus la catégorie sociale est élevée, plus l’abstention est faible. Il existe aussi un entraînement de couple, les célibataires se déplaçant moins pour voter.
On note également un fort taux de non-inscrits chez les jeunes. Le gouvernement a commencé à agir contre l’abstention en facilitant les procurations ainsi que les inscriptions sur les listes électorales. Toutefois, il nous faut encore aller plus loin pour lutter contre ce fléau démocratique. Afin de renforcer la participation électorale, il faut garantir le pluralisme en introduisant une dose de proportionnelle. Chacun doit ressentir que sa voix compte ! La voix des citoyens qui ne soutiennent aucun candidat doit aussi être entendue par l’introduction du vote blanc. Il faut moderniser le vote en organisant le vote par correspondance. En effet, en période de crise sanitaire, cela aurait permis à de nombreuses personnes de participer aux scrutins. Toutes ces réformes sont destinées à rendre confiance en la politique. « L’abstention est un poisson qui tue, doucement mais sûrement, la démocratie » (Tahar Houhou, enseignant poète).
Avril 2022
Dans la nuit du 24 février dernier, le président russe, Vladimir Poutine, a décidé d’attaquer l’Ukraine, par une première série de frappes militaires, qualifiées honteusement par ce dernier « d’opération militaire spéciale », pour ne pas avouer à ses concitoyens l’insoutenable réalité de la guerre.Dès lors, la souveraineté de l’Ukraine est menacée, ses ressortissants sont quotidiennement bombardés, des villes entières sont rasées, des femmes et des enfants sont massivement contraints à l’exil.
Déjà plus de 3 millions de personnes ont passé les frontières de l’Europe, laissant un parent, un mari, un fils, derrière elles. Un sac à dos contenant tout ce qui leur reste. La majeure partie des gouvernements du monde condamne très fermement cette agression, et appelle à un cessé le feu immédiat. Notre groupe condamne également cette offensive abjecte, et apporte tout son soutien au peuple ukrainien. Nous condamnons tout autant la désinformation et toutes les affirmations nauséabondes qui circulent sur la toile concernant la raison de cette invasion, comme les positions minables de certains candidats à l’élection présidentielle qui, lorsqu’ils ne trouvent pas simplement de circonstances atténuantes à Vladimir Poutine, préféreraient sortir de l’OTAN, ou laisser nos voisins et amis ukrainiens à leur triste sort. Très loin de ces considérations, les peuples européens se sont spontanément mobilisés, et ont aussitôt montré leur solidarité envers la population ukrainienne, se regroupant sur les places, organisant des collectes de dons, proposant des hébergements…
Les habitants de notre région, les Dijonnais et les Dijonnaises, se sont également fortement mobilisés pour apporter leur aide, tout comme les élus de la ville de Dijon, qui ont souhaité débloquer une première enveloppe de 100 000 €, destinée à l’aide humanitaire. La ville de Dijon a également commencé à accueillir des réfugiées ukrainiennes. En la matière, nous avons tous pleinement conscience qu’il faudra faire beaucoup plus, et au plus vite. Notre groupe continuera à agir, toujours en faveur de la démocratie, de la liberté et de la paix.
Mars 2022
Du fait de leur proximité avec les populations, les collectivités locales disposent d’un pouvoir d’action considérable pour instaurer une égalité réelle dans la société. C’est tout l’enjeu de la délégation à l’égalité femmes-hommes et à la lutte contre les violences faites aux femmes qui a été confiée par le Maire de Dijon à une de ses adjointes, membre de notre groupe politique.
L’objectif du « Mois de l’Égalité », qui est prévu tout au long du mois de mars, et qui porte en son sein le 8 mars, la Journée internationale des Droits des femmes, est de sensibiliser les habitantes et habitants de notre Ville, avec les acteurs associatifs locaux, aux enjeux de l’égalité et de la lutte contre toute forme de discrimination en « allant vers », dans les quartiers, pour dialoguer et enrichir les actions de notre municipalité au service du mieux vivre ensemble. Cette action rentre en complète résonance avec notre politique de démocratie participative et vient nourrir nos Labels « Égalité et Diversité ».
La signature de la Charte européenne de l’égalité entre les femmes et les hommes dans la vie locale par le Maire de Dijon est une preuve supplémentaire de l’engagement constant de notre municipalité dans la lutte pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, aussi bien en tant qu’acteur public qu’employeur. Cet engagement entre en complémentarité avec les dispositifs mis en place par l’Etat, qui a fait des droits des femmes une priorité. Qu’il s’agisse de la prévention et de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, grande cause du quinquennat, de l’égalité professionnelle et de l’autonomie économique des femmes, de l’accès à la santé, aux droits sociaux et politiques comme l’extension de la gratuité de la contraception pour toutes les femmes jusqu’à 25 ans et le service public des pensions alimentaires, de la promotion d’une culture de l’égalité dès le plus jeune âge, de la place des femmes dans les médias, le sport et la culture, ou encore de l’égalité entre les femmes et les hommes dans les territoires.
Bon Mois de l’Égalité à toutes et à tous !
Février 2022
« Un gain de pouvoir d’achat pour les personnes modestes grâce au carburant écologique. » L’année 2022 débute et une question stratégique reste au cœur de l’actualité : comment concilier maintien du pouvoir d’achat et les hausses des prix de l’énergie ?
Nous en convenons tous, les prix des énergies fossiles ne devraient cesser d’augmenter dans les prochaines années. Si les considérations climatiques, écologiques et sanitaires nous conduisent à trouver des alternatives aux énergies fossiles, elles restent pour la plupart encore trop onéreuses pour les classes populaires et moyennes. L’hydrogène, par exemple, est très attendu mais les véhicules à hydrogène risquent de ne pas être à la portée des plus modestes avant une dizaine d’années. Cependant, des alternatives accessibles émergent notamment dans les domaines des carburants automobiles : le bioéthanol(E85) dont le prix à la pompe est 50% plus bas que les autres carburants. Actuellement, ce carburant se présente sous forme liquide et est adapté à certains moteurs à essence avec quelques adaptations chez un garagiste.
De ce fait, le gouvernement a publié cette année un arrêté élargissant l’installation de boîtiers de conversion homologuée à une large catégorie de véhicules, dont le coût unitaire avoisine les 800 €. Encore faible il y a trois ans, le réseau de distribution a passé le cap des 2300 stations-service en 2021, dont 11 sur l’aire métropolitaine dijonnaise. Déjà présent dans les carburants essences distribués en France : 5 % dans le SP95 et le SP98 et 10 % dans le SP95-E10, le bioéthanol a un bilan carbone de production neutre puisque les végétaux à son origine consomment du CO2 lors de leurs pousses.
En effet, le bioéthanol est un biocarburant produit à base de céréales ou de betterave cultivés en France et en Europe. Il s’agit du rare carburant de provenance naturelle qui ne nécessite pas de forage et d’extraction de ressources fossiles. Les experts estiment que le bioéthanol permet de réduire de près de 50% les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux carburants fossiles Enfin, en orientant une partie de nos efforts agricoles français et européens vers la production de biocarburants, et en attendant des véhicules à hydrogène accessibles à tous, nous gagnerons aussi notre indépendance face à des pays producteurs d’énergies fossiles dont les intérêts sont différents.
Les élus du groupe MoDem, Centriste et Écologiste resteront engagés dans ces combats cruciaux. Que l’année 2022 soit une année pleine d’ambitions pour nous et les générations futures.
Janvier 2022
En juin 2020, vous nous avez fait confiance pour faire de Dijon une ville toujours plus rayonnante, attractive, écologique, diversifiée et accessibles à toutes et à tous.
Dans leur immense majorité, les engagements pris autour des 7 défis sont concrètement lancés. Certains sont d’ores et déjà complètement tenus.
En ce qui concerne votre pouvoir d’achat, dès avril 2021, le prix de l’eau a diminué de 16%. Les musées, les bibliothèques, le temps d’activité périscolaire et la navette électrique DiviaCity restent bien évidemment gratuits. Attachés à ce que nos services publics municipaux soient accessibles à toutes et à tous, nous avons maintenu leur tarification selon vos revenus. Pour la restauration scolaire de vos enfants, nous avons abaissé le tarif du repas pour les familles les plus modestes à 0,50 €. Pour le sport, nous avons étendu la prise en charge totale des licences sportives aux familles dont les revenus sont inférieurs à 1200 €/mois et aux dijonnais de plus de 60 ans.
La municipalité poursuit son engagement contre le changement climatique avec la rénovation énergétique des bâtiments publics. En ce qui concerne la production d’énergie, Dijon possède désormais la plus grande centrale photovoltaïque de Côte d’Or capable d’alimenter 8000 habitants en électricité. Le réseau de chaleur urbain, alimenté par de l’énergie renouvelable, continue son extension et permet à nombre d’entre-vous de réaliser des économies. Le grand projet hydrogène, lui, permettra d’alimenter dès 2022 une partie des bus et des bennes de la métropole. Côté plantation, plusieurs arbres et vergers urbains ont été plantés, d’autre verront le jour et la légumerie ouvrira ses portes fin 2022.
Pour lutter contre la pauvreté qui s’est fortement accentuée avec la crise sanitaire, nous nous étions engagés à reconstruire la résidence Abrioux qui accueille quotidiennement des personnes précaires mais aussi des enfants et femmes victimes de violences conjugales : nous l’avons fait puisqu’elle est ouverte depuis mars 2021. Nous avons maintenu le budget du CCAS, qui a été au cœur de la solidarité pendant la crise, et nous avons mis en place un grand plan d’urgence sociale de 1,3 millions d’euros.
L’accès à l’éducation, à la culture et aux sports, sont essentiels au bon fonctionnement de notre société. Pour l’éducation, nous investissons massivement dans la rénovation thermique des bâtiments pour offrir de bonnes conditions de travail aux élèves. Nous avons lancé, pour les dix prochaines années, un grand plan d’investissement de 75 millions d’euros dans les écoles qui prévoit la suppression des préfabriqués, la désimperméabilisation progressive des cours d’école et d’importants travaux de rénovation dans plusieurs écoles.
Pour la pratique sportive, le stade municipal Trimolet fait peau neuve. La nouvelle base nautique du Lac Kir sera opérationnelle en 2023 et accueillera des athlètes lors des JO de 2024. Le programme « Comme un poisson dans l’eau » destiné à l’apprentissage gratuit de la natation pour les enfants de plus de 7 ans est un véritable succès qui sera réitéré l’année prochaine. En parallèle, plusieurs gymnases de la ville sont ouverts le week-end à la pratique sportive libre.
Le Grand théâtre, construit en 1810 est actuellement en cours de rénovation. Pendant la crise, la municipalité a maintenu les subventions aux associations culturelles, y compris pour celles qui n’ont pas eu d’activité lors de la crise sanitaire. Pour les étudiants qui avaient acheté la carte culture 2020-2021, elle est renouvelée gratuitement en 2022 pour profiter pleinement de l’ensemble des équipements culturels dijonnais.
Nous nous sommes engagés à faciliter et à améliorer votre quotidien. Afin d’accompagner les jeunes en difficulté, la majorité municipale a décidé de remettre en place des éducateurs de rues, préalablement supprimés par le département. En ce qui concerne la tranquillité publique, nous poursuivons le recrutement de policiers municipaux afin de porter leur nombre à 100 agents tout en revalorisant leur salaire. Leurs horaires d’intervention sont élargis et les patrouilles de soirées sont désormais armées. Avec un nouveau fonctionnement, les commissions de quartiers se renouvelleront en 2022. Pour les commerçants du centre-ville, nous avons mis en place 4 collectes de carton à vélo réalisées par des personnes en réinsertion. Dès 2022, une déchetterie mobile viendra récupérer sur demande les déchets des personnes ne pouvant se déplacer. À propos de l’accessibilité, les quais de la gare SNCF font peau neuve et vous permettent désormais d’accéder simplement à votre train.
Du côté des quartiers, comme nous nous y étions engagés, la nouvelle MJC Montchapet a été inaugurée en mai dernier et permet désormais d’accueillir de nouveaux espaces d’accueils, des salles polyvalentes, un relais de la petite enfance. Le grand projet de rénovation urbaine du quartier de la Fontaine d’Ouche avance également et permet une profonde transformation au service de la transition écologique, pour vous offrir de meilleures conditions de vie.
Et puis, l’innovation et l’attractivité restent des priorités. Nous accueillons de nouvelles grandes écoles telles que l’ESTP et ESEO et continuons d’accompagner les étudiants dijonnais les plus précaires avec les bourses municipales allant de 500 € à 1 000 €. A travers son projet innovant OnDijon, Dijon métropole rayonne et attire de nombreuses délégations nationales et internationales. L’ouverture prochaine de la Cité Internationale de la Gastronomie et du vin viendra, elle aussi, accroître considérablement l’attractivité de notre ville et de notre métropole tout en mettant en lumière notre patrimoine culinaire et viticole bourguignon.
En 2022, grâce à la gestion saine de la municipalité, le budget de la ville permettra une hausse de nos investissements, la stabilité des taux d’imposition de la ville (depuis 6 ans), la poursuite du désendettement (qui atteindra son plus bas niveau depuis 1993) tout en maintenant un service public de qualité.
Ensemble, nous continuerons en 2022 à mener à bien nos politiques pour vous.
La majorité municipale vous souhaite à toutes et à tous, une très bonne année 2022 !