Juillet – Août 2024
Quelle tristesse de voir les bateaux quitter le port du canal au 1er juillet. Il va nous paraître bien vide. La municipalité a laissé le port à l’abandon depuis 2013 et n’a pas réfléchi à son avenir. Le projet du parc Eiffel est tout aussi incertain. La construction de prétendues guinguettes et d’une esplanade pour des rassemblements menace la tranquillité des riverains. Nous demandons avec eux la sécurisation du parc, son extension au sud de la CIGV et le maintien de places de parking autour.
Juin 2024
La municipalité fait preuve de double langage sur l’urbanisme. C’est l’arbre qui cache la forêt – de béton ! Elle n’a pas renoncé à une folle densification qui condamne tous les espaces verts existants. Par calcul électoral, elle recule parfois sur quelques m2. Le vrai changement politique qu’attendent les Dijonnais, pas dupes, c’est de sanctuariser tous les espaces verts subsistant à Dijon, en reconquérir de nouveaux, végétaliser massivement l’espace public et générer partout de l’harmonie.
Mai 2024
Dijon à la une des médias pour l’explosion du trafic de drogue et l’expansion du narcobanditisme. Un marché juteux, un trafic structuré, des règlements de compte sanglants : voilà le résultat de 23 ans de laxisme municipal. Déjà 5 homicides et 20 tentatives de 2017 à 2022. Puis 3 homicides et 7 tentatives du 22 novembre 2023 à fin mars 2024, en 4 mois. L’État a réagi avec vigueur. Mais le combat ne sera gagné dans la durée qu’avec une détermination sans faille de la municipalité. Vivement 2026 !
Avril 2024
L’évolution des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de la ville de Dijon nous préoccupe. Nous souhaitons un débat sur le devenir des sites du Port du Canal et des Marguerites. Les résidents sont désormais concentrés sur deux sites en location, les Bégonias et les Jardins Voltaire. La situation financière est inquiétante, avec une hausse brutale des tarifs. Des dysfonctionnements sont constatés. Nous exigeons un audit et plus d’attention portée à nos ainés.
Mars 2024
Oui à la régulation du stationnement, non au racket ! Les places payantes, plus de 10 000, ont doublé en cinq ans. Tous les tarifs ont augmenté en 2022 : redevances, FPS, parkings. Des voitures radars et 489 horodateurs sont déployés. Au total, les recettes en surface dépasseront 10 M€ en 2024, multipliées par trois depuis 2017 ! Nous demandons une baisse des tarifs, une franchise de ½ heure ou une heure selon les zones, un délai de 10 jours pour le FPS minoré et des places d’arrêt minute.
Février 2024
L’évolution démographique est déséquilibrée à Dijon. La population a crû deux fois moins que celle de la France depuis 20 ans. Cette croissance résulte principalement d’un afflux d’étrangers, bien plus fort qu’au niveau national, ainsi que de nouveaux étudiants. Les naissances à Dijon ont baissé deux fois plus, depuis 20 ans, que dans notre pays. Le taux de pauvreté, stable en France, a augmenté de 20 % depuis 2012 à Dijon. Sommes-nous vraiment dans une trajectoire de développement durable ?
Janvier 2024
Notre taxe foncière connaîtra à nouveau une forte augmentation en 2024, avec une hausse de 18 % en trois ans (2022-2024) pour les contribuables dijonnais. Nous demandons de baisser son taux, pour effacer la hausse du taux de la ville de 5 % en 2016 et celle du taux de la métropole en 2022.
Nous souhaitons également le vote d’une exonération de la taxe foncière pendant 3 ans pour les
propriétaires réalisant des travaux de rénovation énergétique. Ces mesures sont nécessaires pour que le logement privé reste abordable à Dijon. Le suréquilibre du budget depuis 2016 permet de financer ces mesures. Nous demandons que les investissements soient ciblés sur les priorités, notamment l’entretien et la rénovation du patrimoine communal : écoles, voirie, monuments historiques. La trésorerie est énorme, alors que les retards s’accumulent. Il faut cesser de gaspiller l’argent public pour se donner bonne conscience ou se faire plaisir. Le mouvement Agir pour Dijon vous souhaite une excellente année 2024 !
Décembre 2023
Ouvert au public en 1956 pour la tenue de la Foire gastronomique, le Hall 1 du parc des expositions de Dijon présente une structure métallique exceptionnelle, sans aucun pilier de soutènement pour une surface couverte d’un seul tenant de 12000 m2, chaque arche pouvant soutenir plus de 60 tonnes.
Architecte de la ville de Dijon puis du département de la Côte-d’Or, son concepteur Roger-Martin Barade a vu nombre de ses réalisations classées monuments historiques – notamment l’Université de Bourgogne. Cet édifice s’inscrit dans la continuité des grandes constructions métalliques dont le Dijonnais Gustave Eiffel fut le fer de lance. Les Dijonnais sont fortement attachés à ce lieu historique. Nous demandons que la ville de Dijon engage une demande de protection au titre des Monuments historiques.
Novembre 2023
L’insécurité n’est pas qu’un sentiment à Dijon. La délinquance est en hausse de 13,4 % en 2022, avec 7280 crimes et délits recensés. Le nombre de plaintes déposées pour coups et blessures en dehors du cadre familial (622) a augmenté de 26 % sur un an et de 60 % depuis 2016. Pour les violences intrafamiliales (437 plaintes) l’augmentation est de 28 % sur un an et de 88 % depuis 2016.
Le nombre de plaintes pour violences sexuelles (261) a augmenté de 8,3 % sur un an, et de 237 % depuis 2016. Les cambriolages et les vols sans violence contre des personnes sont en recrudescence : + 32,4 % et + 20 % respectivement sur un an. Enfin le trafic de drogue est omniprésent et de plus en plus violent, avec 5 homicides par arme à feu et 20 tentatives d’homicides depuis 2017. Nous ne pouvons continuer ainsi !
Octobre 2023
Le nouveau réseau de bus Divia a été imposé fin août sans aucune concertation avec les usagers et sans débat démocratique. Recentré sur la Cité Internationale de la Gastronomie et du Vin, il ne répond pas aux problèmes identifiés depuis 2012 et dégrade au contraire le service. Des usagers sont contraints de prendre une correspondance au lieu d’un trajet direct. Les quartiers Bourroches et Valendons ne sont plus reliés directement au centre-ville et plusieurs arrêts disparaissent. Les lignes desservant la montagne Sainte-Anne, celle de Larrey et la colline de Montchapet ne seront accessibles que sur réservation la veille, à certains horaires. Les habitants sont fortement pénalisés. Nous demandons que le réseau soit corrigé en fonction des retours des usagers et soumis à l’assemblée délibérante.
Septembre 2023
Nous souhaitons une bonne rentrée 2023 aux élèves et à leurs familles, en restant mobilisés pour la remise à niveau des écoles dijonnaises. L’enveloppe de 75 M€ votée pour la période 2022-2031 est insuffisante au regard des surcoûts constatés (+ 50 % pour l’école Joséphine Baker). Nous déplorons également la réduction de moitié des crédits pour améliorer les cours et les abords des écoles.
Il est impératif que le calendrier soit accéléré. Les préfabriqués hors d’âge représentent un réel danger, confirmé par des incidents récents. Leur éradication complète devrait être prioritaire pour le mandat en cours (2026). Nous demandons un audit de sécurité et de respect des normes, une programmation détaillée du retrait des préfabriqués et des opérations de rénovation d’écoles, un schéma directeur des écoles.
Juillet-août 2023
La municipalité avait annoncé en 2022 le projet aberrant d’une tour de 15 étages sur le site de la Cité internationale de la gastronomie et du vin (CIGV), entre la plus belle façade de l’ancien hôpital général et la rive de l’Ouche. Si elle renonce aux 15 étages, elle persiste néanmoins dans son projet avec une tour de 10 étages, une hauteur qui reste excessive. Nous lui demandons d’éviter toute construction d’immeubles sur cette emprise de 2 hectares restant à aménager et d’opter pour un parc sur cet espace remarquable. Pour s’adapter au réchauffement climatique, créons de nouveaux parcs, préservons les espaces verts existants et végétalisons les espaces publics
Juin 2023
Les mobilités douces ne le sont pas toujours. La cohabitation est de plus en plus difficile entre les piétons, les vélos, les trottinettes et les véhicules à moteur. Il est urgent de prendre en compte les usagers les plus vulnérables, à commencer par les personnes à mobilité réduite. Le résultat de notre enquête sur la mobilité à Dijon (voir agirpourdijon.fr) est sans appel : tous les usagers se sentent en insécurité. Le code de la route, qui s’adresse aux véhicules à moteur, ne suffit plus. Nous proposons d’adopter, à Dijon, un code de la rue qui s’adresse à tous les usagers. Le but est d’exposer les règles applicables, d’améliorer la signalisation et de renforcer les contrôles, avant qu’il ne soit trop tard.
Mai 2023
La construction des halles de Dijon débutait il y a un siècle et demi, selon des plans inspirés par le projet de Gustave Eiffel. Au centre de la ville, les halles sont un lieu de vie unique, un formidable atout auquel les Dijonnais sont attachés. Menacées de destruction, elles ont finalement été protégées en 1975 puis rénovées à deux reprises, en 1977 et 1995. Mais nos halles pâtissent aujourd’hui d’un manque d’entretien désolant et présentent des signes de vétusté, quand toutes les villes prennent soin des leurs. Une restauration et un retour aux sources sont nécessaires pour conforter la pérennité et l’authenticité de nos halles, qui abritent un marché qui a toujours été apprécié par les Dijonnais.
Avril 2023
La baisse du nombre d’enfants à Dijon est préoccupante. Comme alertait l’Insee dès 2017, les étudiants s’installent à Dijon, les familles dans sa périphérie. Le nombre d’élèves dans les écoles publiques dijonnaises est passé de 10 346 à la rentrée scolaire 2017 à 9 741 pour la rentrée 2022 : 625 enfants en moins, une baisse de 6 %. Il devrait encore diminuer d’une centaine d’élèves à la rentrée 2023. Les perspectives sont plutôt sombres, car le nombre de naissances domiciliées à Dijon est passé de 1804 à 1464 en 2021 : 340 bébés en moins, un recul d’environ 20 %. C’est un véritable décrochage, qui contredit le discours officiel de la municipalité et remet en cause sa politique de peuplement et d’habitat.
Mars 2023
Nous demandons depuis des années la restauration de l’ancienne église Saint-Philibert. C’est indispensable, sauf à tourner le dos à nos racines. Construite au XIIe siècle, Saint Philibert est le seul édifice religieux roman de Dijon. C’est le berceau des libertés communales : c’est ici que la charte de commune fut octroyée aux habitants de Dijon en 1187 par Hughes III, duc de Bourgogne. Le maire de Dijon fut longtemps élu sur son parvis. Elle était aussi la paroisse et le siège des vignerons, plus du quart de la population active dijonnaise : un atout capital au titre du classement Unesco des Climats de Bourgogne. « Qui prend le passé pour racine, a pour feuillage l’avenir » disait Victor Hugo.
Février 2023
La gestion par la majorité municipale de l’évolution du parc des expositions et des congrès de Dijon est à ce jour un fiasco retentissant, résultat d’un manque d’investissement, d’un défaut d’anticipation et d’une improvisation stupéfiante. Le parc des expositions est délabré, sans délégataire pour l’avenir suite à l’interruption subite de la procédure d’attribution, et avec des projets de travaux mal définis. La foire gastronomique de Dijon est en péril. Nous demandons de prolonger pour toute l’année 2023 le gestionnaire historique, l’association Dijon Congrexpo, et d’engager les études d’un projet de rénovation complète du hall principal, pour valoriser son intérêt architectural et patrimonial remarquable.
Janvier 2023
La politique de mobilité à Dijon est pénalisante et ruineuse pour les Dijonnais. Nul se soucie du piéton, pourtant le maillon faible. Les trottoirs sont impraticables, ou envahis par les vélos et les trottinettes. Le réseau de bus a été déstructuré par le retour du tramway, puis la volonté de rediriger les lignes vers la Cité de la gastronomie. L’automobiliste est la vache à lait, avec + 60 % de places rendues payantes et + 50 % de forfaits post stationnement (FPS) annoncés en 2023 (objectif : 135 000), en plus des hausses de tarifs. Champions de France des « PV » ! Nous souhaitons, au contraire, la conciliation de tous les modes de déplacements. Et surtout vous souhaitez une bonne année 2023 !
Décembre 2022
L’insécurité préoccupe les Dijonnais. Les causes en sont l’explosion du trafic de stupéfiants, les bandes organisées, la multiplication des migrants clandestins et des marginaux. Les manifestations sont les vols, l’hyperviolence, le harcèlement de rue et les agressions sexuelles. Plus de 30 agressions physiques place de la République depuis juillet ! Les villes qui réussissent ont une politique municipale volontariste. Faisons preuve de fermeté, sans complaisance ni clientélisme électoral, soutenons les victimes, responsabilisons les jeunes et les familles. Donnons-nous les moyens d’agir, avec 150 policiers municipaux (doublement de l’effectif), des postes de police par quartier, une police métropolitaine des transports.
Novembre 2022
Préoccupons-nous des piétons à Dijon. La ville n’a toujours pas adopté le plan d’accessibilité de la voirie prévu par la loi. Les trottoirs sont de plus en plus encombrés ou impraticables : les personnes avec fauteuils roulants, déambulateurs, poussettes, caddies ou valises se retrouvent souvent sur la chaussée. La cohabitation avec les vélos et trottinettes se dégrade dans les rues piétonnes et sur les trottoirs. Il est temps de rappeler les règles à respecter ! Les abus les plus flagrants doivent être verbalisés : rouler sur les trottoirs, rouler à plus de 10 km/h en zone piétonne, griller des feux rouges… Nous préconisons également un aménagement du réseau cyclable plus sécurisant pour tous. Participez à notre consultation sur les préoccupations des piétons à Dijon sur notre site Internet :
http://agirensemblepourdijon.com/index.php/pietonsdijon
Octobre 2022
Près d’un vélo sur cinq serait volé chaque année à Dijon. Pour endiguer ce fléau, nous avons proposé, en mai dernier, d’organiser une campagne de marquage de tous les vélos de la métropole, tant pour faciliter leur restitution que pour confondre les voleurs. Le marquage généralisé serait complété par la vidéosurveillance des arceaux à vélos, le traitement des plaintes et une cellule de restitution des vélos au sein de la police municipale. Agissons !
Septembre 2022
Les animaux domestiques sont les fidèles compagnons de nombreux Dijonnais. Ils ont leur place dans notre ville, dans le respect de tous. Nous proposons l’installation d’espaces canins délimités de grande superficie dans les parcs et jardins, ainsi que la multiplication des distributeurs de sacs. Également, plus de moyens pour stériliser les chats errants ainsi que des abris pour les accueillir. Aimons et protégeons les animaux de compagnie !
Juillet-août 2022
Redisons avec force l’urgence de s’adapter au réchauffement climatique pour le bien-être des Dijonnais. Lutter contre les îlots de chaleurs, végétaliser la voirie et les espaces publics, éradiquer rapidement les préfabriqués et les passoires thermiques dans les écoles, accélérer la rénovation thermique des bâtiments publics, ouvrir dans chaque quartier une salle rafraîchie pour les aînés et les plus fragiles en période de canicule. Agissons !
Juin 2022
La municipalité poursuit une politique de bétonisation totalement excessive. Sur le seul secteur de l’avenue du Drapeau, d’une longueur de 1,5 km, nous avons recensé 14 opérations immobilières, pour plus de 1700 nouveaux logements ! Les pavillons et espaces verts sont remplacés par des immeubles et un canyon urbain. Les problèmes d’îlots de chaleur, de délinquance et de stationnement sont amplifiés. Nous vous invitons à consulter notre vidéo à ce sujet, sur notre site : agirensemblepourdijon.fr
Mai 2022
La municipalité se dit « progressiste ». Chacun son avis. Est-ce nécessairement un progrès quand, à Dijon :
- Le taux des impôts locaux augmente de 30 % en 20 ans ?
- Les agressions physiques et le trafic de drogue augmentent de 50 % en dix ans ?
- La densification urbaine supprime arbres et espaces végétaux ?
- Le taux de chômage (recensement Insee) augmente de 50 % entre 2006 et 2018 ?
- Le taux de pauvreté atteint 15 % en 2019 ?
- Le nombre d’étrangers augmente de 50 % (+ 5 000) entre 2010 et 2018 ?
Avril 2022
La majorité municipale a tranché : la taxe foncière des Dijonnais augmentera de 5 % en 2022, un record depuis plus de 20 ans ! Le taux additionnel affecté à la métropole s’envole littéralement, avec un bond de + 130 %. Notre amendement pour baisser le taux de la ville de Dijon de 5 % a été rejeté. C’est d’autant plus incompréhensible que le budget de la ville est en suréquilibre et que le maire avait promis de ne pas augmenter les impôts durant son mandat.
Mars 2022
Pour le dixième anniversaire du retour du tramway à Dijon, succès technique incontestable, nous souhaitons que soient également évoqués les effets secondaires sur la mobilité ou encore la regrettable politique des « canyons urbains ». Nous y reviendrons. Nous proposons qu’à cette occasion chacune des 33 rames de tramway soit associée à un personnage emblématique de notre ville, Dijonnaises ou Dijonnais célèbres. Faites-nous part de vos suggestions !
Février 2022
De nombreux Dijonnais s’étonnent du mauvais état de la voirie. Nous demandons plus d’efforts d’entretien et de propreté.
Nous proposons aussi un grand projet d’adaptation de nos voies publiques aux enjeux du XXIe siècle : la végétalisation et la désimperméabilisation des sols, des cheminements piétons sécurisés, un vrai réseau de pistes cyclables, un plan de circulation cohérent, une harmonie paysagère et l’enfouissement des réseaux aériens.
Lançons les états généraux des voies publiques à Dijon !
Janvier 2022
Nous vous souhaitons, de tout coeur, une bonne et heureuse année 2022 !
L’un de nos nombreux voeux est de ne pas alourdir le fardeau de la taxe foncière en 2022.
La revalorisation forfaitaire des bases en fonction de l’inflation devrait atteindre un record de 3,4 %, jamais vu depuis le début du XXIe siècle !
La seule solution est de baisser le taux de 3,4 %.
Cela rapprocherait le taux dijonnais de la moyenne des grandes villes françaises.