Depuis 2014, l’embellissement de la ville à son label, le « Label ville – Rendre plus belle la ville de Dijon ».
Décerné aux propriétaires d’immeubles et aux commerçants qui ont réalisé les restaurations de façades, les transformations de devantures et d’enseignes, les décorations de vitrines les plus remarquables, et les agencements les plus originaux, ce label a pour objectifs :
- Conseiller et autoriser avec la charte qualité « Label Ville » des terrasses, enseignes… toute l’occupation du domaine public à usage commercial ;
- Récompenser et valoriser tous les efforts et la créativité mis en œuvre pour rendre la ville toujours plus attractive.
Le jury, composé d’élus, de l’architecte des bâtiments de France, de représentants des commerçants, d’associations, s’est réuni le 10 octobre dernier. Il a désigné 19 lauréats parmi 85 sélectionnés : 19 pour la catégorie devantures et enseignes, 5 pour la catégorie façades, 21 pour la catégorie des agencements intérieurs, 16 pour la catégorie vitrines, 15 pour la catégorie vitrines et devantures de Noël et 9 pour la catégorie sobriété énergétique et transition écologique.
Les primés ont reçu le trophée La Mystérieuse, spécialement créé en 2018 pour le « Label Ville » par le sculpteur animalier dijonnais Emmaly. Cette année, l’œuvre, clin d’œil symbolique et contemporain à la chouette, animal protecteur de Dijon, a été revisitée pour être plus écoresponsable.
Le Boudoir de Sandra – 10, boulevard de la Trémouille
Un boudoir était considéré comme étant « un petit salon élégant où les dames se retiraient lorsqu’elles souhaitaient s’entretenir ou être seules » et il semble correspondre en tous points au salon de coiffure boulevard de la Trémouille.
Depuis 2022, Sandra est seule à prendre soin de ses clients. Elle a créé un lieu intime, chaleureux, avec des fauteuils en cuir et des murs verts profond. La décoration et les vitrines sont composées d’objets chinés et son changées régulièrement.
Engagé dans une démarche éthique et écoresponsable en recyclant les cheveux, ce salon élégant et convivial participe à la transition écologique.
1er prix : 1001 OUI – 6, place de la Libération
Au premier étage de la place de la Libération se trouve un espace dédié aux choix d’alliances et de bagues pour tous les évènements. Vous pouvez également y faire créer des bijoux sur-mesure ou les faire restaurer.
1001 Oui est un salon où le temps se suspend. Le velours et le cuir des fauteuils se marient aux tons chauds du bois. De grands miroirs agrandissent l’espace. Le mobilier, à la fois classique et contemporain, en fait un écrin intimiste et élégant.
2ème prix : Cé La Mia Cucina – 5, rue Ernest Chaput
Ce nouvel établissement propose une cuisine italienne authentique, et chaleureuse. Vous pouvez y manger, emporter vos plats, y acheter des produits italiens ou faire appel au service traiteur.
C’est un agenceur italien Oggi Design qui a conçu ce lieu. Du mobilier dépareillé, un papier peint fleuri, du parquet mêlé aux carreaux de ciment, donnent une ambiance accueillante, un peu vintage, dans les tons chauds des paysages italiens.
3ème prix : Café des Forges – 30, rue des Forges
Le Café des Forges a pris des airs de café parisien.
La belle hauteur sous plafond, au style haussmannien avec ses moulures dorées, apporte une touche d’élégance. La teinte sombre du bar existant se marie aux banquettes de teinte bordeaux et aux murs blancs. Les luminaires, les grands miroirs, les photos d’époque de Dijon, le sol à carreaux blancs avec cabochons noirs lui donnent un petit côté rétro et nostalgique.
1er prix : Atelier Oyat – 1bis, rue Verrerie
Situé au cœur du quartier des antiquaires, Atelier Oyat est une petite jardinerie urbaine qu’on ne présente plus.
A Noël la devanture s’est parée d’un arbre en planche de récupération recouvert de branches de sapin lumineuses.
L’arbre est resté. Au grès des saisons et des évènements, les branches se sont couvertes de végétations ou de fleurs donnant un côté charmant et romantique à la devanture.
2ème prix : Franck Provost – 8, boulevard Clemenceau
La franchise de salon de coiffure vient de s’installer boulevard Clemenceau.
La porte d’entrée, avec un encadrement en pierre, a été accentuée par l’ajout d’une devanture en bois avec moulures. Toutes les façades de la boutique ont été peintes en gris bleu. L’enseigne en lettres découpées est illuminée par l’arrière, les faces avant étant en composite miroir. Le projet a été réalisé par l’agence Age Blanc.
3ème prix : Sublime – 24, rue Bannelier
Sublime est le plus haut degré de la beauté, Il fallait oser. Ce mot, utilisé aussi bien en français qu’en italien, est le choix d’un chef cuisinier et d’une pâtissière, venus s’installer à Dijon pour revisiter les plats traditionnels de ces 2 pays. Avec succès d’ailleurs puisque Sublime vient d’être remarqué par le Gault et Millot.
La devanture est une arche en tôle aluminium laquée en vert mousse satiné. L’enseigne, dessinée par Sodifalux, est en lettres blocs avec la face avant en or brossé. Sur l’enseigne drapeau le nom est entouré d’un cercle d’or.
1er prix : Bouillon Notre Dame – 9, place Notre Dame
C’est un immeuble qui a été construit au 13ème et au 19ème siècles et dont les façades et les toitures sont inscrites à l’inventaire des Monuments Historiques depuis le 16 septembre 1943.
Les façades en pierre ont été nettoyées par hydrogommage. Une partie de la toiture a fait l’objet d’une réfection.
La pharmacie qui occupait le rez-de-chaussée, s’est transformée en bouillon, reprenant la tradition typiquement parisienne qui date de la fin du 19ème siècle, en proposant des plats traditionnels à petits prix. Le maître d’œuvre de cette transformation est le bureau d’études Carminati.
D’anciennes fenêtres ont été rouvertes. Les menuiseries, les volets bois et les ferronneries ont été peintes en vert pâle.
Des devantures en bois moulurées finition chêne ont été créées et encadrent des vitrines cintrées avec soubassement en faïence bleue.
2ème prix : La Miellerie – 17, rue de Skopje
La Miellerie s’est installée sur le marché de l’agroalimentaire.
Ce projet a été dessiné par l’Atelier Correia Architectes et associés.
L’usine de conditionnement du miel a été construite avec une structure de métal et de béton, revêtue d’un bardage métallique gris clair et d’une toiture en bac acier.
Le bâtiment a été pensé comme un village rural en reprenant le vocabulaire de petites maisons avec des toitures à deux pans et des façades habillées de bac acier oranges et jaunes.
La boutique est également en bardage orange avec une façade entièrement vitrée, en métal laqué gris, comme une fenêtre sur le monde des abeilles et du miel.
3ème prix : Salt & Pepper – 6/8, boulevard de la Trémouille
C’est un bâtiment de type industriel qui se situe au fond d’une cour.
Cet ancien atelier de moutarde, puis atelier de réparation de motos, tout en briques, a été transformé en un lieu de rencontres, d’évènements, de séminaires et de cours de cuisine. Le projet a été dessiné par le cabinet d’architectes Godart et Roussel.
Cet ensemble est composé de 3 bâtiments en forme de u. Les façades en briques et les toitures en tuiles rouges ont été conservées. Des ouvertures ont été ajoutées en aluminium gris anthracite. Un élément architectural habillé de zinc a été créé afin de relier deux des bâtiments. Une rampe d’accès et d’une terrasse en bois permettent l’accès depuis la cour.
1er prix : Le Boudoir de Sandra – 10, boulevard de la Trémouille
Le Boudoir de Sandra est un salon de coiffure ouvert depuis plus d’un an.
Le mobilier est à 90 % de seconde main, tout comme la décoration qui est chinée. L’éclairage led et le cumul de dernière génération ont été des investissements indispensables.
Côté produits tous les contenants des produits utilisés sont recyclés. Les cheveux, quant à eux, sont collectés par Capillum, première entreprise de recyclage des cheveux. Plusieurs tonnes de déchets capillaires sont jetés chaque année : ici ils sont transformés en paillage pour l’agriculture ou en dépolluant des eaux et des sols, les cheveux étant capables d’absorber jusqu’à 8 fois leur poids en hydrocarbures.
Ce salon de coiffure s’est résolument engagé dans la transition écologique en réduisant son impact environnemental.
2ème prix : L’Abenfant – 32, rue Amiral Roussin
Le restaurant « L’Abenfant » propose une cuisine de grand-mère, simple et généreuse.
C’est une cuisine raisonnée composée uniquement d’aliments frais, bio et de saison avec une optique zéro déchet. Le chef s’interdit les produits sortant de l’Hexagone et mise sur des produits français. Pas de fruits exotiques, de café ni de chocolat mais des alternatives françaises comme l’orge, le café d’orge issu de filières paysannes bretonnes. Des exigences qui demandent de la créativité en cuisine qui reste gourmande et conviviale.
La décoration du restaurant est également écoresponsable, composée d’objets de récupération, qui sont détournés de leur usage et réutilisés pour créer une ambiance chaleureuse.
Un restaurant résolument respectueux de l’environnement.
3ème prix : La Miellerie – 17, rue Skopje
La famille Perronneau est l’une des plus vieilles familles d’apiculteurs français. La Miellerie a été créée pour permettre à tous de s’approvisionner en miel directement auprès du producteur.
La boutique est un projet éco-conçu, créé par les Ateliers de Langalerie. Tout a été pensé durabilité et qualité des matériaux et des assemblages. Tous les artisans qui ont participé au projet étaient locaux afin d’assurer un circuit le plus court possible et réduire l’empreinte carbone.
L’objectif est de démontrer l’importance de l’apiculture, du miel et des abeilles et vous donne l’illusion d’être au centre d’une ruche. La pratique apicole est raisonnée, respectueuse de l’environnement avec un engagement pour la protection des abeilles, qui ont un rôle crucial dans le processus de pollinisation et sont les actrices essentielles de la biodiversité.
1er prix : Le Baldaquin – 13, rue Verrerie
C’est en 1977 que le magasin de jouets s’est installé dans le quartier des antiquaires.
La vitrine attire les regards par sa luminosité et ses nombreuses peluches. Un sapin trône au-dessus de la vitrine, décoré de bonbons et autres sucres d’orge et s’illumine la nuit venue. Une couronne de l’avent au-dessus de la porte accueille les visiteurs tandis que la hotte remplie de cadeau attend le Père Noël.
2ème prix : Pois de Senteur – 75, rue de Mirande
Pois de Senteur est une fleuriste passionnée qui créent des bouquets uniques et tendance.
Contemporaine, elle s’attache également à la tradition en installant la maison du Père Noël dans ses vitrines. Entourée de lutins et d’ours en peluche, elle brille de mille lumières, créant un décor enchanté qui nous ramène en enfance.
3ème prix : Grand Hôtel La Cloche – 14, place Darcy
Le Grand Hôtel La cloche, hôtel historique de Dijon 5 étoiles dont les façades et les toitures sont inscrites au titre des monuments historiques, existe depuis plusieurs siècles et est une véritable institution.
Pour Noël les balcons du bâtiment étaient ornés de sapins naturels, de paquets cadeaux, d’étoiles et de sucres d’orge. Les balcons de la partie droite du bâtiment ont été transformés en un calendrier de l’avent géant.
1er prix : Jonathan Pautet – 2, rue de la Chouette
Chocolatier, pâtissier, Jonathan Pautet fait partie des 100 meilleurs chocolatiers, selon le célèbre Club des Croqueurs.
Ce sont des souris de Pâques qui ont pris possession des vitrines. De joyeuses petites frimousses en forme d’œufs avec de gros yeux qui jouent dans un champ de tournesols annonçant l’été.
2ème prix : Oscar – 15, rue Musette
C’est une boutique spécialisée dans la chaussure haut de gamme.
Ce décor, créé par Emilie Colin Garos, designer, est une toiture en tuiles plates vernissées, aux dessins losangés, symbole de la Bourgogne, avec ses lucarnes qui servent de présentoir aux chaussures.
3ème prix : Les Atelier du Parfumeur – 11, rue Mably
Depuis plus de 37 ans cette boutique unique propose une sélection exclusive de parfums, bougies et bijoux.
Les roses rouges suspendues et installées en parterre encadrent la vitrine. Ce décor de Saint Valentin a été mis en œuvre par Lilette Création et célèbre la beauté dans une ambiance baroque, élégante et raffinée.