Parcs et jardins

Ville verte, Dijon compte 825 hectares de parcs, de jardins publics et combes. Certains ont été aménagés spécialement pour les enfants avec des aires de jeux, des mini-golfs, des enclos animaliers. D’autres, comme le jardin de l’Arquebuse et le parc de la Colombière, abritent des milliers d’espèces de plantes indigènes ou exotiques et des arbres plusieurs fois centenaires.

Les principaux parcs et jardins

33 hectares créés au XVIe siècle, par Louis II de Bourbon, Prince de Condé et gouverneur de Bourgogne (le Grand Condé). Le parc est traité à la française, selon les principes de perspective et de symétrie chers à Le Nôtre. Seize allées, huit larges et huit étroites, rayonnent en étoile à partir d’un rond-point central, établi au cœur du parc, dans la perspective de la façade du Castel. Elles sont elles-mêmes reliées entre elles par une allée octogonale contournant le bois. L’écrivain anglais Henry James loua en 1877 « cet endroit où tout s’équilibre », dans les pages de son « Voyage en France ». Le parc a été progressivement réaménagé à partir de 1970.

Bon à savoir : le Parc de la Colombière, est le seul endroit où l’on aperçoit encore le « hérisson » : pierres plantées verticalement dans le sol, qui servaient de fondation à la voie romaine. ancienne voie principale qui allait de la Méditerranée vers la Germanie, via Lyon, Chalon-sur-Saône, Dijon, Langres et Trèves, l’un des principaux itinéraires qui traversait la Gaule conquise, du nord au sud.

Présence de jeux accessibles aux enfants à mobilité réduite, animaux, promenades en calèches avec des ânes pendant les vacances scolaires.

Lieu unique en France, composé de trois entités : un jardin botanique, un muséum et un planétarium. Il a vocation à diffuser et à faire partager les savoirs scientifiques liés à la nature et aux relations entre l’être humain et son environnement.

Bon à savoir : un parcours ampélographique (étude de la vigne, des cépages et du raisin) présente la diversité des cépages viticoles à travers le monde. Situé à quelques centaines de mètres seulement du point de départ de la route des grands crus de Bourgogne, le Jardin de l’Arquebuse contribue ainsi à la connaissance de la diversité des cépages, au cœur de Dijon, ville viticole historique située dans le périmètre des Climats du vignoble de Bourgogne. Des pieds de vigne sont présentés dans les carrés botaniques, sur la pelouse dite Legouz de Gerland et enfin, à partir de l’hiver prochain, grimpant sur des pergolas de part et d’autre de la Petite Orangerie

Présence de jeux pour les enfants, brumisateur, collection de canards sur le plan d’eau, planétarium.

Avec ses terrasses à balustrades, ponctuées par deux escaliers majestueux encadrant le plan d’eau, le jardin Darcy a des allures d’Italie. Cet espace très fréquenté par les Dijonnais et les nombreux touristes de passage jouxte l’Hôtel de la Cloche et la place Darcy et ne se trouve qu’à quelques minutes à pied de la gare. À l’entrée, vous tomberez nez à nez avec « l’ours Pompon », ainsi nommé par les Dijonnais. Il s’agit d’une copie de l’ours blanc, célèbre œuvre du sculpteur bourguignon François Pompon (l’original est visible au musée d’Orsay), réalisée par l’artiste Henry Martinet, en 1937, en hommage à Pompon.

Bon à savoir : sous la butte du jardin, se cache le réservoir Darcy. Des escaliers étroits mènent à une cave voûtée circulaire bordée d’arcades. Le réservoir, majestueux cylindre de 28 m de diamètre, d’une capacité de 2 300 m3 doit son nom à Henry Darcy, ingénieur dijonnais du XIXème siècle. Son projet est alors de construire une conduite d’eau souterraine de 12 km de long, depuis le Val Suzon jusqu’à Dijon. En 1840, après 3 heures de parcours, 7 000 litres d’eau arrivent chaque minute dans le réservoir Darcy, permettant à Dijon d’être la 2ème ville d’Europe la mieux desservie en eau potable après Rome. Aujourd’hui, le réservoir stocke l’eau destinée à l’arrosage des plateformes engazonnées du tramway. Un symbole de la politique environnementale vertueuse menée par la ville et Dijon Métropole.

Présence de jeux pour les enfants.

Inauguré en 1832, le port de Dijon a d’abord été un port de commerce fluvial. Il enregistre au 19e siècle une importante activité commerciale. Charbon, métaux, bois, sables, graviers ou encore matériaux de construction transitent par le port dijonnais. Des barges et des péniches chargées de vin de Bourgogne ou de blé de la plaine de Saône en partent alors. L’arrivée du chemin de fer signera son déclin progressif.

Dans les années 1980, le quartier se métamorphose grâce à la mise en œuvre d’un projet d’urbanisme à échelle humaine sur cette ancienne friche industrielle. Le port du canal est aujourd’hui un port de plaisance doté d’un bassin fluvial de trois hectares et d’un grand jardin d’agrément.

Présence de jeux pour les enfants.

À quelques mètres du quartier de la Fontaine d’Ouche, le parc de la combe à la Serpent offre un grand bol d’air au cœur d’un vaste espace naturel. Sur plus de 330 hectares, s’étend ce paysage typique de la région : coteaux secs calcaires, fonds de vallées fraîches  et forêts de feuillus…

Au Xème siècle, le site de la combe à la Serpent était couvert de forêt. Une légende raconte que le site était hanté par une « vouivre » (femme-serpent), vivant au creux des rochers et se baignant dans le quartier de la Fontaine d’Ouche… Plus prosaïquement, on peut penser que le lieu aurait abrité, pendant un temps, de nombreux serpents.

Au cours du Moyen-Âge, les moines défrichèrent certaines parties de la combe et plantèrent de la vigne en terrasses. Au début du XXème siècle, ces terrasses se transforment en prairies pour les moutons, en vergers et en plantations de résineux. Puis, les années passent et, par manque d’entretien, les taillis envahissent progressivement la combe et remplacent les pâturages. La combe redevenue sauvage, les Dijonnais prirent l’habitude de venir randonner le dimanche, à la belle saison.

En 1972, le parc naturel de la combe à la Serpent est officiellement créé.

À voir, à faire :

  • Emprunter les sentiers de randonnée à pied, à vélo…
  • Découvrir le rucher ancien fait de pierres sèches. Ce rucher, unique en France, figurait sur le cadastre de 1812. Restauré depuis 2003, il laisse apparaître 48 niches à abeilles. Il est labellisé Fondation du patrimoine (2005) et inscrit au titre des Monuments historiques (2007).
  • Observer les nouvelles ruches, installées depuis 2013. Elles produisent le miel de Dijon.
  • Dénicher les murs de pierre sèche et les cadoles (petites cabanes de pierres sèches typiques de la région) aux détours des chemins, des sous-bois et des prairies du site.
  • Contempler la voûte céleste depuis l’Observatoire des hautes-plates de la Société astronomique de Bourgogne (SAB), situé à l’entrée du parc. L’association organise des observations publiques une fois par mois et des « Nuits des étoiles » au cœur de l’été.

Le parc des carrières Bacquin, aménagé en 1976, représente un bel exemple de réhabilitation d’une ancienne carrière de pierres. On extrayait ici la « pierre de Dijon », matière première de nombreux monuments dijonnais. Elle fut utilisée notamment pour le Palais des ducs et des États de Bourgogne, la Porte Guillaume ou encore l’Hôtel de Vogüe.

Cet espace vert s’étend sur 5 hectares. Empruntez le sentier qui serpente à travers l’abondante végétation, faite d’arbres, d’arbustes et de massifs de fleurs. Une cascade et un théâtre de verdure complètent le décor.

Présence de jeux pour les enfants et de sabliers.

La ville doit sa création dans les années 1960 à la persévérance d’un homme à poigne, le chanoine Kir. Le lac est un lieu toujours en mouvement, avec la base nautique, des courts de tennis, des pistes cyclables, des temps forts comme « Dijon Plage » ou encore « D’jazz à la plage ». Il est entouré de 30 hectares d’espaces verts.

Deux terrains de beach-volley, base nautique, tennis, deux terrains de beach-soccer et un terrain de tennis ballon, minigolf.

Présence de jeux pour les enfants accessibles aux enfants à mobilité réduite, de parcours de gymnastique et d’anatidés en liberté (oiseaux aquatiques aux pattes palmées tels que cygnes, canards, oies…).

Cette promenade bucolique de 2,2 kilomètres suit le cours de l’Ouche, paisible rivière bordée d’aulnes. De la Cité internationale de la gastronomie et du vin au lac Kir, la coulée verte se parcourt à pied, à vélo, en roller selon les envies.

Les promeneurs et les sportifs qui empruntent cette promenade de l’Ouche aperçoivent bien souvent des hérons, signe d’une riche biodiversité.

Les nombreux bancs permettent de faire une pause à l’ombre des aulnes.

Présence de zones de jeux pour les enfants, d’un terrain de boules, d’un jardin éducatif pour les enfants des écoles, d’un enclos à chiens.

Présence de jeux pour les enfants.

Présence de jeux pour les enfants.

Présence de jeux pour les enfants.

Présence de jeux pour les enfants.

Présence de jeux pour les enfants.

Ce parc écologique de 15 hectares aux portes de Dijon permet de s’initier à la faune et à la flore locale. Il suffit pour cela de suivre le sentier aménagé. Tout au long du parcours, des panneaux présentent la riche biodiversité de la combe Saint-Joseph, milieu naturel très riche en fleurs, arbres, arbustes, petits animaux, insectes… On note la présence d’arbres remarquables : des hêtres, un érable champêtre…

La combe Saint-Joseph se compose de deux versants, encadrant le talweg ( ce terme allemand désigne le « chemin de vallée », soit la ligne reliant les points les plus bas) :

  • un coteau chaud, rocailleux, bien ensoleillé. Sur ce versant, vous pourrez, entre autre, observer l’inule des montagnes (Inula montana L.), espèce protégée en Bourgogne, et l’œillet sauvage (Dianthus sylvestris Wulfen)
  • un versant plus froid, couvert d’un bois intense et frais.

Vous trouverez dans ce parc des abris en bois, des bancs. Une source alimente la « fontaine Billenois ».

À voir, à faire :

  • Se repérer sur la table d’orientation de la Combe Saint-Joseph. Elle donne sur l’Est de l’agglomération dijonnaise.
  • Reconnaître les plantes, arbres et arbustes présentés sur les panonceaux.
  • Rejoindre le plateau de Chenôve ou la Combe Persil par les sentiers.
  • Emprunter le sentier Batier qui relie Dijon à Nuits Saint-Georges, sur 52 kilomètres et avec environ 2000 mètres de dénivelé.

Animaux, présence de jeux pour les enfants.

Esplanade.

Présence de jeux pour les enfants.

Mini-basket, mini-foot, tennis de table, handball, enclos animalier, plan d’eau avec poissons.

Dans le quartier de Pouilly, au nord de la ville, se trouve un jardin insolite : le parc du Suzon, plus connu comme « le jardin japonais » de Dijon.

Ce paysage singulier, organisé autour d’une pièce d’eau centrale, incite à la contemplation et au repos. Ici, la plupart des végétaux sont d’origine nippone,parmi lesquels un très beau pin de l’Himalaya.

Ce jardin est le fruit d’une collaboration entre la ville japonaise de Koshigaya et la ville de Dijon.

Dans les années 1980 naît ce projet de créer un jardin selon l’art et la manière japonaise. Les services de la ville de Dijon, de leur côté, conçoivent en échange un jardin à la française pour Koshigaya.

Présence de carpes Koï dans le bassin, d’un caniparc, d’un jardin zen.
Pin Sylvestre taillé « en mouvement » selon la méthode Niwaki, de glycines sous la pagode, cheminements pour relier le Jardin Japonais et la promenade du Suzon

Situé à l’ouest de la ville, ce parc de 30 hectares offre un bel espace ombragé et sauvage. Les 1,8 kilomètres d’allées sablées invitent à la promenade. Les chemins de la Combe Persil permettent de rejoindre le parc de la Combe Saint-Joseph et celui de la Combe à la Serpent. Ils mènent aussi au fort de la Motte Giron situé à quelques centaines de mètres. Des prairies et des bois de résineux et de feuillus jalonnent le parcours.

Au détour des allées du parc de la Combe Persil, vous pourrez découvrir des éléments du patrimoine rural côte-d’orien des cadoles (cabanons de pierres sèches de forme circulaire, où s’abritaient les vignerons et les paysans), des murets à pierres verticales. Ils servaient à délimiter les parcelles et à contenir le bétail et un ancien puits.

Ce vaste espace naturel est particulièrement riche en essences rustiques (c’est-à-dire des arbres capables de croître dans un milieu où l’hiver est froid). Il y a ici des arbres de grande taille dont un hêtre impressionnant. Au gré de vos balades, vous pourrez reconnaître une belle diversité d’espèces courantes ou typiques des combes : jeunes mélèzes, érables champêtres, cornouiller sanguin, troènes communs, pins noirs d’Autriche, fusain d’Europe,…

Squares et parcs non cités sur le plan :
Cours Junot · Jardin Madeleine Tournamille · Mail Tino Rossi · Place de la République · Place Fontaine d’Ouche · Promenade du bief de l’Ouche · Square Camille Flammarion · Square Charles le Téméraire · Square Chevreul · Square Clément Janin · Square de la Charmette · Square des Bénédictins · Square des Billetotes · Square des Ducs · Square des Saunières · Square des Valendons · Square des Violettes · Square du Chambertin · Square du Coteau de Giron · Square du Creux d’Enfer · Square du Parc des sports · Square du Père de Foucaudt · Square du Petit-Cîteaux · Square Eugène Spuller · Square Gaston Roupnel · Square Général Giraud · Square Georges Serraz · Square Henri Vallée · Square Menneveau · Square P. et H. Dard · Square Pascal · Square Paul Éluard · Square Remparts de Tivoli · Square rue de Montchapet · Square Sainte-Chantal · Terrain de jeux allée de la Saône · Terrain de jeux du Volnay · Vignes des Marcs d’Or

Horaires d’ouverture 

À l’exception du parc Grésilles qui est ouvert en permanence, les autres parcs et jardins sont accessibles de 7h30 à la tombée de la nuit.

C’est la police municipale, au cours de ses tournées, qui se charge de l’ouverture et de la fermeture des parcs et des jardins de la ville, ils ne sont donc pas fermés et ouverts tous en même.

Les parcs et jardins sont fermés en cas d’alerte météo.

En raison de sa spécificité, le parc municipal des sports a un régime d’ouverture particulier :

  • Du 1er avril au 30 septembre : de 7h30 à 22h.
  • Du 1er octobre au 31 mars : de 8h à 20h.
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